Page d'histoire : Le premier Tiercé 22 janvier 1954

Le pari mutuel urbain, autorisé par l’État depuis avril 1930, est dynamisé par André Carrus avec des paris sur trois chevaux joués dans l’ordre ou le désordre. Après le premier record de gains (6,4 millions de francs pour 116 gagnants en 1957), le tiercé est popularisé par la télévision.
En dix ans, le montant des enjeux sur les courses (dont 80% joués au tiercé) atteint 4 415 millions de francs soit plus du double des sommes dépensées pour des achats de livres (2 087 MF) et à peine moins que les 5 064 MF consacrés aux achats d’autos. 70 % des fonds sont redistribués aux joueurs gagnants et 6 % à la filière hippique française.
En France, les loteries et paris sont considérés comme des ressources budgétaires au moins depuis un édit de François Ier du 21 mai 1539. Mais après le lancement du quarté en 1976 et du quinté plus en 1989, le tiercé ne représente qu’environ 11 % des 6,41 milliards d’euros d’enjeux du P.M.U. collectés par près de 8 000 guichets auprès de 6,5 millions de parieurs dont 40 % de femmes.

 

Source: Commemorations Collection 2004

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