Document d'archives : Transports par terre ; manutention à quai.

Contenu :

Concerne notamment : - Remontrances de diverses Chambres sur l'arrêt du Conseil du 9 août 1781, qui monopolise le transport des marchandises étrangères en transit (1781-1782). - Prix du roulage de Bordeaux à Orléans, Paris, Troyes, Rouen, Nantes et Caen en 1780 et 1781 (1782). - Mémoire et délibération, relatifs à une Compagnie qui demande le monopole du roulage à Bordeaux (26 juin 1783). - Mémoire de la Chambre contre un projet de syndicat et de « bourse commune » formé par les « arrumeurs » (1739). - Mémoire de la Chambre concluant comme il suit : interdiction aux arrimeurs « d'établir entre eux un tour de rolle et de s'ériger en bourse commune » ; obligation aux maîtres qui chargeront « en cuillette » pour divers de recourir aux arrimeurs ; fixation du tarif (1740). - Observation sur l'augmentation de salaire réclamée par les arrimeurs : le statut des arrimeurs exigeant d'eux qu'ils soient charpentiers de barriques, ils peuvent, quand ils n'ont pas d'autre travail, besogner de leur métier ; les 140 navires expédiés annuellement aux colonies, de 200 tonneaux l'un, rapportent aux arrimeurs 11,900 l. ; les 900 bâtiments français de cabotage, de 50 tonneaux l'un, 19,125 l. ; les 58,419 tonneaux de sucre, café, indigo, eau-de-vie, pruneaux, sirop de sucre, vin et vinaigre, chargés en 1739 sur les vaisseaux étrangers, ont rapporté aux arrimeurs 24,820 l., soit, au total, sans compter le coton, le gingembre, etc., 55,853 l. pour 40 arrimeurs, tandis que les charpentiers de navires reçoivent 30 s. par jour dans le port et 45 l. par mois à la mer, et les maîtres de navires 35 à 40 s. par jour dans le port et 45 l. par mois à la mer (1740). - Requête en augmentation de salaire par les syndics des arrimeurs et avis défavorable de la Chambre (1752-1753). - Requête analogue des arrimeurs (1763). - Autre requête (1765). - Avis défavorable à une association des arrimeurs (1773). - Demande en augmentation par « la compagnie des quatre frères portefaix et autres compagnies de portefaix aux bureaux de la Douane et de la Halle ». « Ce n'est pas au seul travail du corps que se borne le service des exposants envers MM. Les négociants ; ils veillent à la conservation et sûreté des marchandises venant de l'Amérique ou d'ailleurs transportées par des gabarres du bord des navires ; lorsque ces marchandises sont à terre, ils les portent ou les font porter par des bouviers aux bureaux de la Douane ou de la Hale pour y être pezées par les pezeurs du Roi commis à cet effet ; de là ils les portent dans les magasins de MM. Les négociants » (1781). - Mémoire pour la création de cinquante offices de porte-faix-rouleurs (1784). - Mémoire en opposition aux conclusions du précédent (1784). - « Mémoire relatif à la possibilité d'établir sur le port de Bordeaux de nouvelles machines propres aux chargemens, déchargemens et à la mâture des vaisseaux, » contenant notamment une description des grues à établir, l'exposé des procédés jusqu'alors suivis pour le déchargement et le prix de revient (Avril 1789). - Rapport défavorable de la commission technique chargée d'étudier ce projet : « On peut facilement remarquer dans tous les fleuves, rivières et ruisseaux, que partout où il y a une sinuosité la partie inférieure du côté concave est toujours plus profonde que la supérieure et que le côté convexe, s'il n'y a pas flux et reflux, et, s'il y en a, tout le côté concave est plus profond que le reste, à moins qu'il n'y ait des rochers où l'eau ne peut pas creuser ; c'est à cette loi universelle que Bordeaux doit la profondeur de son port le long de la ville et des Chartrons et par conséquent au banc des Queyries ; c'est précisément lui qui jette les courants de jusant le long des Chartrons et ceux de flot le long de la ville et qui entretient la profondeur dans toute cette étendue. Il fut malheureusement emporté par le grand débordement de 1770 ; aussi les sables de la Paludate descendirent-ils jusques devant le pont Saint-Jean, de manière que les pontons, quoique lièges, touchoient à toutes les marées, et cette partie n'a été approfondie qu'après que le banc des Queyries a été formé de nouveau » : les navires amarrés le long du Château-Trompette ralentiront les courants et provoqueront l'exhaussement des fonds (14 mai 1789). - Réponse de M. de Laval aux objections renfermées dans ce rapport : « Le port de Bor- deaux est le plus grand port de l'Europe ; il a dix fois plus d'étendue que celui de Marseille, et contient douze cents mille toises quarrées, depuis les pontons de carénage jusqu'aux magasins des vivres ; la partie seule destinée aux navires de l'Amérique a plus de cent mille toises quarrées.... Ce ne sont pas les navires embossés devant le château qui causent les envasemens du port, mais bien la même cause qui concourt à l'envasement de tous les fleuves dont le lit est glaireux et trop voisin de la mer ; la marée seule le produit : sa rapidité entraîne tous les corps qu'elle rencontre, et ces mêmes corps, plus pesans que le fluide dans lequel ils flottent, se précipitent aussitôt que le courant se ralentit ; mais cet effet n'a lieu qu'au moment du plein et les navires de la rade n'y ont aucune influence : Rochefort, La Rochelle, Nantes, etc., sont encombrés de vase dans des lieux où jamais il ne séjourne de vaisseaux » (20 mai 1789). - Mémoire de la Chambre contre les propositions des srs Brun et Soulié pour le déchargement des navires (sans date).

Cote :

C 4399

Inventaire d'archives :

Administrations provinciales

Conditions d'accès :

2017

Description physique :

Description physique: (Liasse.) 16 pièces, dont 5 cahiers de 90 feuillets.

Type de document :

Document d'archives

Archives départementales de la Gironde

Liens