Finding aid : Négatifs ou positifs isolés sur plaque de verre
Scope content
Cette sous-série regroupe des photographies positives ou négatives isolées ou en petits ensembles sur plaques de verre.
L'utilisation de la plaque de verre comme support voit le jour avec la mise au point de la photographie au collodion, en 1852. La surface lisse du verre permet d'obtenir une image sans grain, précise. Pourtant, les limites du médium sont encore nombreuses : trop faible sensibilité des plaques, absence de couleurs, matériel encombrant, et ce jusque dans les années 1870.
Les photographies ne sont que rarement en « noir et blanc ». Les variations sont nombreuses, du noir et blanc au bleu et blanc, en passant par le brun et le blanc, mais toujours dans la bichromie.
Le procédé au gélatino-bromure d'argent (suspension de bromure dans la gélatine), né en 1871, remplace rapidement la technique du collodion. En effet, il est à la fois sec, ce qui permet de le préparer longtemps à l'avance et de manière industrielle, et très rapide, donnant la possibilité de réaliser des images instantanées, en près d'un centième de seconde.
La production industrielle de plaques « prêtes à l'emploi » marque le déclin de la photographie d'atelier, et la montée en puissance, à partir des années 1880 et jusqu'en 1930, -voire parfois 1950-, des photographes « amateurs », qui demeurent des gens aisés et des citadins.
Une nouvelle pratique accompagne cette évolution, entraînant un profond renouvellement des sujets : la photographie instantanée, privilégiant les espaces extérieurs. Son aspect fortuit, accidentel est souvent renforcé par les limitations techniques des appareils, qui apparaissent parfois sur les vues (flou, superposition, etc).
Les photographies ne sont que rarement en « noir et blanc ». Les variations sont nombreuses, du noir et blanc au bleu et blanc, en passant par le brun et le blanc, mais toujours dans la bichromie.
Le procédé au gélatino-bromure d'argent (suspension de bromure dans la gélatine), né en 1871, remplace rapidement la technique du collodion. En effet, il est à la fois sec, ce qui permet de le préparer longtemps à l'avance et de manière industrielle, et très rapide, donnant la possibilité de réaliser des images instantanées, en près d'un centième de seconde.
La production industrielle de plaques « prêtes à l'emploi » marque le déclin de la photographie d'atelier, et la montée en puissance, à partir des années 1880 et jusqu'en 1930, -voire parfois 1950-, des photographes « amateurs », qui demeurent des gens aisés et des citadins.
Une nouvelle pratique accompagne cette évolution, entraînant un profond renouvellement des sujets : la photographie instantanée, privilégiant les espaces extérieurs. Son aspect fortuit, accidentel est souvent renforcé par les limitations techniques des appareils, qui apparaissent parfois sur les vues (flou, superposition, etc).
 
Cette sous-série regroupe des photographies positives ou négatives isolées ou en petits ensembles sur plaques de verre.
L'utilisation de la plaque de verre comme support voit le jour avec la mise au point de la photographie au collodion, en 1852. La surface lisse du verre permet d'obtenir une image sans grain, précise. Pourtant, les limites du médium sont encore nombreuses : trop faible sensibilité des plaques, absence de couleurs, matériel encombrant, et ce jusque dans les années 1870.
Les photographies ne sont que rarement en « noir et blanc ». Les variations sont nombreuses, du noir et blanc au bleu et blanc, en passant par le brun et le blanc, mais toujours dans la bichromie.
Le procédé au gélatino-bromure d'argent (suspension de bromure dans la gélatine), né en 1871, remplace rapidement la technique du collodion. En effet, il est à la fois sec, ce qui permet de le préparer longtemps à l'avance et de manière industrielle, et très rapide, donnant la possibilité de réaliser des images instantanées, en près d'un centième de seconde.
La production industrielle de plaques « prêtes à l'emploi » marque le déclin de la photographie d'atelier, et la montée en puissance, à partir des années 1880 et jusqu'en 1930, -voire parfois 1950-, des photographes « amateurs », qui demeurent des gens aisés et des citadins.
Une nouvelle pratique accompagne cette évolution, entraînant un profond renouvellement des sujets : la photographie instantanée, privilégiant les espaces extérieurs. Son aspect fortuit, accidentel est souvent renforcé par les limitations techniques des appareils, qui apparaissent parfois sur les vues (flou, superposition, etc).
Les photographies ne sont que rarement en « noir et blanc ». Les variations sont nombreuses, du noir et blanc au bleu et blanc, en passant par le brun et le blanc, mais toujours dans la bichromie.
Le procédé au gélatino-bromure d'argent (suspension de bromure dans la gélatine), né en 1871, remplace rapidement la technique du collodion. En effet, il est à la fois sec, ce qui permet de le préparer longtemps à l'avance et de manière industrielle, et très rapide, donnant la possibilité de réaliser des images instantanées, en près d'un centième de seconde.
La production industrielle de plaques « prêtes à l'emploi » marque le déclin de la photographie d'atelier, et la montée en puissance, à partir des années 1880 et jusqu'en 1930, -voire parfois 1950-, des photographes « amateurs », qui demeurent des gens aisés et des citadins.
Une nouvelle pratique accompagne cette évolution, entraînant un profond renouvellement des sujets : la photographie instantanée, privilégiant les espaces extérieurs. Son aspect fortuit, accidentel est souvent renforcé par les limitations techniques des appareils, qui apparaissent parfois sur les vues (flou, superposition, etc).
 
Reference
15 Fi 1/1-1/9 ; 15 Fi 2/1-2/11 ; 15 Fi 3-8
Publication
Archives départementales de l'Hérault
2015
Description :
Accruals
Fonds ouvert
Conditions governing access
Se référer au réglement de la salle de lecture
Conditions governing reproduction
Reproduction et réutilisation soumises à autorisation, selon la législation en vigueur au titre de la Propriété intellectuelle.
Physical description
0,7 mL
Bibliography
Bajac, Q. L'image révélée. L'invention de la photographie. Gallimard / RMN, 2001.
Bajac, Q. La photographie. L'époque moderne, 1880-1960. Gallimard / RMN, 2005.
Repository
Archives départementales de l'Hérault
Finding aid id
FRAD034_M_000022