Article : Quand le 18 n’existait pas. Les combattants du feu du Moyen Âge à 1932

Une publication des Archives départementales du Tarn, 2018, 55 pages

 

Quand le 18 n’existait pas. Les combattants du feu du Moyen Âge à 1932 se veut un hommage aux « soldats du feu » (l’expression est devenue très réductrice, tant les missions et les activités des pompiers se sont diversifiées), en retraçant leur histoire depuis le Moyen Âge jusqu’à la mise en place en 1932 du « 18 », le numéro d’urgence qui permet de relayer plus rapidement l’alerte.

Au manque total d’organisation du Moyen Âge malgré les risques d’incendie permanents (guerres, brigandage, matériaux inflammables, absence de prévention…), l’Ancien Régime n’apporte guère d’améliorations, même si chaque catastrophe provoque localement une prise de conscience et des tentatives de réglementation, comme c’est le cas à Castres en 1724.

La création de la Garde nationale, pendant la période révolutionnaire, est à l’origine de la constitution du corps des sapeurs-pompiers. Tout au long du XIXe siècle, même si l’organisation demeure sommaire (l’incendie de Graulhet en 1862 l’illustre parfaitement), les moyens de lutte et le matériel se perfectionnent lentement. Une nouvelle ère naît à partir du décret de 1875 qui crée, réglemente et élargit les missions des corps civils des sapeurs-pompiers, désormais à la charge des communes. Recrutement, discipline et équipement concourent à faire du sapeur-pompier le secours qui intervient efficacement dans toutes les catastrophes et accidents, un héros qui sauve des vies.

Cet ouvrage constitue le catalogue d’une exposition itinérante qui peut être empruntée gratuitement.

 

 

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