Article : Les Corréziens en vacances. Tous les ans je voudrais que ça recommence

Une publication des Archives départementales de la Corrèze, 2008, 63 pages

 

En dépit de son apparente légèreté, la question de l’évolution du rapport des Corréziens aux vacances et aux loisirs s’inscrit dans une problématique complexe et multiforme, qu’on ne peut appréhender que dans le temps long. Après les premiers ressorts du tourisme social au lendemain de la Première Guerre mondiale – premières colonies de vacances, auberges de jeunesse dans les années Trente – et particulièrement l’étape majeure des congés payés et des premiers départs en vacances des classes populaires organisés par le Front populaire en 1936, une phase d’institutionnalisation et de massification du tourisme social voit le jour aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale.

Directement inspirée par le programme social du Conseil national de la Résistance, cette période reste marquée en Corrèze par la création à l’initiative du Conseil général de l’Œuvre départementale des centres de vacances (ODCV), en 1948.

L’encadrement des loisirs des jeunes, sous-tendu par les théories hygiénistes du XIXe siècle mais aussi par de forts enjeux socio-éducatifs et confessionnels, est abordé au travers de l’essor du scoutisme et de l’organisation des colonies de vacances, à l’initiative des caisses des écoles, de la Caisse d’allocations familiales, des comités d’entreprises ou en partenariat avec la dynamique ODCV. La découverte des loisirs et la pratique d’activités sportives à la mer puis à la montagne sont désormais ouvertes aux enfants de familles défavorisées. Les destinations de vacances et la nature des pratiques se diversifient, bien que temps libre ne rime pas toujours avec départ effectif en vacances.

 

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