Article : Lorient, Ludwigshafen, comme des soeurs

Une publication des Archives municipales de Lorient, 2013, 125 pages

Le jumelage entre Ludwigshafen et Lorient est souvent décrit comme l'un des jumelages franco-allemands les plus dynamiques. C'est le seul qui bénéficie d'une appellation originale : Lorilu (Lori pour Lorient et Lu pour Ludwigshafen), qui traduit aussi tout l'attachement qui y est porté.

Il est l'un des premiers à être créé, à peine 20 ans après la fin de la guerre. Si dès 1960, des rencontres sont organisées entre les deux villes, c'est le 28 mai 1963 que Hans Klüber, maire de  Ludwigshafen et Louis Glotin, maire de Lorient, signent la charte du jumelage. Le 29 septembre 1963, les deux maires se réunissent à nouveau à Lorient, pour la deuxième cérémonie de signature, scellant ainsi une amitié qui dure encore aujourd'hui et dont on célèbre le 50e anniversaire en 2013.

Mis en place dans la foulée du pacte d'amitié franco-allemand, le jumelage avait, à l'origine, pour but principal d'oeuvrer à la réconciliation de deux peuples. Les premiers pas furent difficiles à Lorient où le ressentiment pour l'ennemi d'hier était toujours présent. Toutefois, la population des deux villes s'est très vite investie dans les échanges, créant de solides liens d'amitié et donnant aussi naissance à de belles histoires d'amour. 10 000 Lorientais ont ainsi découvert l'Allemagne par des échanges scolaires, familiaux, culturels, professionnels, sportifs ou encore religieux. Le texte rend compte de la multitude des actions menées et rend, par là même, hommage aux pionniers ainsi qu'aux acteurs du jumelage, petits et grands.

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