Article : Vernaculaire extraordinaire. Le patrimoine des villages meusiens, XVIIIe siècle-1914

Une publication des Archives départementales de la Meuse, 2021, 38 pages

L’architecture vernaculaire revêt une dimension locale, sociale et fonctionnelle. Les bâtisseurs des siècles passés ont laissé des traces dans les communes qui n’ont pas été intégralement bouleversées par les destructions et reconstructions liées aux guerres. Depuis près d’un siècle, les mutations de nos modes de vie ont également modifié l’urbanisme et les constructions d’autrefois.

Les documents d’archives conservent le témoignage de ce « petit patrimoine » et évoquent le contexte culturel, économique, historique, scientifique ou technique qui a conduit à sa réalisation. Certaines de ces archives illustrent ce qui a été, d’autres, ce qui est encore visible…

Car, en y regardant de plus près, l’histoire des villages meusiens reste inscrite dans la pierre. Ainsi, l’implantation des villages reflète une existence agricole, regroupée et communautaire, répondant à des nécessités vitales telles que la présence de l’eau. L’habitat meusien, et plus globalement lorrain, permet de comprendre la manière dont les anciens propriétaires vivaient dans ces maisons. Il correspond aussi à une composition sociale du village différente de celle d’aujourd’hui.

Enfin, les collectivités ont œuvré pour faire construire des édifices appartenant à tous et répondant aux besoins de chacun : des mairies pour gérer la commune, des écoles pour l’instruction, des espaces religieux pour prier ou ensevelir les morts, des puits et fontaines pour assurer la distribution de l’eau ou encore des lavoirs pour faire sa lessive. À cela s’ajoutent des bâtiments relevant de l’espace privé, mais indispensables à l’autonomie villageoise : cafés, commerces ou encore industries.

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