Une publication réalisée avec la participation des Archives municipales de Saint-Louis, 2019, 149 pages

C’est au lendemain de la capitulation allemande de 1945 qu’une équipe de chercheurs allemands est implantée à Saint-Louis : le professeur Hubert Schardin, du laboratoire de la Technische Akademie de Berlin-Gatow est convié à s’installer dans des locaux industriels vacants de la rue de l’Industrie, afin de poursuivre des recherches au bénéfice de la France.

Initialement considéré comme annexe du Laboratoire Central de l’Armement, placé sous la direction du chef d’escadron Robert Cassagnou, le centre devient le Laboratoire de Recherches de Saint-Louis (LRSL). Moins d’une décennie plus tard, l’Ingénieur Général de l’Armement Cassagnou et le professeur Schardin entendent poursuivre les activités sous une forme binationale. Un accord est signé dès le 31 mars 1958, créant l’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis (ISL). Ses activités ont démarré, après la ratification de sa convention par les deux parlements, le 22 juin 1959.

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