Article : Histoire et clandestinité du Moyen Âge à la Première Guerre mondiale

Une publication réalisée avec la participation des Archives départementales de l’Ardèche, 1979, 441 pages

L’occulte attire, intrigue, fascine. Depuis longtemps déjà, les historiens s’intéressent aux cathares, aux francs-maçons, aux templiers, aux carbonari. L’Inquisition connaît une faveur particulière depuis le siècle dernier et récemment, la recherche, en même temps qu’elle s’élargissait aux diverses formes de marginalité, s’ouvrait aux aspects plus subtils de la clandestinité : sociologie de l’hérésie, mode de transmission des doctrines hétérodoxes ou contestataires, « cryptoculture » paysanne ou urbaine. De nos jours, les accusations de complot imaginaires qui resurgissent périodiquement pour justifier une répression ou une dictature montrent que le rêve – ou le cauchemar – de l’occulte n’est pas l’apanage des siècles passés.

Comment donc faire parler, comme malgré lui, ce monde clandestin que nous ne connaissons souvent que par les documents émanant des autorités ? Quel crédit accorder aux sources ? Quel traitement critique leur faire subir ? Quels critères retenir en garantie de leur véracité ? Au bout du compte, qu’est-ce que la clandestinité ? Quand y entre-t-on, y est-on rejeté ?

Le colloque organisé en mai 1977 à Privas – au cœur d’un pays où les clandestins furent si nombreux – n’avait pas la prétention de répondre à toutes ces questions, mais seulement de permettre un débat entre universitaires, archivistes, chercheurs venus d’horizons variés.

Références complètes de l’ouvrage.

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