Bonnaventure Rappe est le fils de François Rappe, officier de la chancellerie du palais, demeurant rue de la Harpe, paroisse Saint-Séverin, et de Marie Vernier. Marié à Marie Françoise Guyon, fille de Claude Guyon, marchand bourgeois de Paris, sur le Pont-au-Change, et de Marie Michelin (2 novembre 1689, contrat de mariage).

D'abord principal clerc d'Eustache Fillocque, auquel il succède, il obtient des provisions d'office en date du 25 janvier 1685.

Bonnaventure Rappe et son épouse laissent une fille unique, aussi prénommée Marie Françoise, pour laquelle sa mère assure la tutelle par sentence du Châtelet du 26 septembre 1690.

En effet, Bonnaventure Rappe meurt en fonction le 24 septembre 1690, d'après l'avis de parents du 26 septembre 1690. Son testament a été déposé le 23 septembre 1690. L'inventaire après décès est commencé le 28 septembre 1690. Sa veuve renonce à la communauté. Sur consentement des créanciers du 20 novembre 1690 (MC/ET/CI/66) est vendu le 30 décembre 1690 un office de courtier royal à Bordeaux appartenant à la succession, pour 2800 livres (MC/ET/CXII/220).

En ce qui concerne la transmission de son office de notaire, deux contrats se suivent : le 21 septembre 1690 est signé un premier contrat, résolu et remplacé par un second contrat du 23 septembre (MC/ET/CXII/220). L'office est cédé à Claude Duclos, sieur de Marle "faisant la principale charge de son estude", l'office est évalué à 30000 livres, la pratique à 20000 livres auxquelles s'ajoutent 500 livres pour la chaîne de l'épouse. Sont payées comptant 3000 livres pour l'office et 12000 pour la pratique. Le même 23 septembre 1690, Rappe prête à Duclos 15341 livres 13 sols, 4 deniers, remboursables pour partie 4 mois après son décès et partie 8 mois après (MC/ET/CXII/220, obligation, 23 septembre 1690).