Armand Aron, titulaire de l'étude XCV, dispose d'une belle clientèle, recevant notamment les actes d'une partie de la bonne bourgeoisie juive parisienne, surtout à partir du moment où il quitte le boulevard de Sébastopol pour l'avenue de l'Opéra. En 1893, il reçoit le testament olographe de Jean Martin Charcot, membre de l'Institut, puis est chargé de la réalisation de son inventaire après décès. Sont déposés chez lui les statuts de plusieurs sociétés minières d'Afrique du Nord : Société des mines de Guelma, Société du Djebel-Sidii (zinc et plomb) en Tunisie, notamment.

Sa femme est membre du conseil d'administration de l'oeuvre charitable dite Maison israélite du Refuge pour l'enfance, 19 boulevard de la Saussaye à Neuilly-sur-Seine, fondée en juillet 1866 par Coralie Cahen, et qui compte aussi parmi ses membres Mmes Zadoc-Kahn, Salomon Reinach, Salomon de Rothschild, Leonino, etc.