Notice d'autorité : Marin, Louis (1871-1960)

Lieu :

Lieu général

  • Meurthe-et-Moselle (nomLieu)
  • Meurthe-et-Moselle (Lorraine , département) (lieu)

Activité :

  • avocat ( 1/01/1894-31/12/1910)
  • député ( 1/01/1905-31/12/1951)

    député de Meurthe-et-Moselle

  • élu local ( 1/01/1910-31/12/1955)

    conseil général

  • ministre ( 1/01/1924-31/12/1924)

    ministre des Régions libérées

  • ministre ( 1/01/1926-31/12/1928)

    ministre des Pensions

  • ministre ( 1/01/1934-31/12/1940)

    ministre d'État

  • enseignant

    professeur d'ethnographie

Histoire :

Louis Marin (1871-1960) est né en 1871 à Faulx, petit village lorrain situé dans la partie de la Meurthe restée française après le traité de Francfort du 10 mai 1871. En 1892, il obtient une licence de droit et une licence de lettres à la faculté de Nancy et étudie ensuite à la faculté de droit et à l’École libre des sciences politiques à Paris jusqu’en 1894. Il sera avocat jusqu’en 1910.

En 1903, il s’inscrit à la Fédération républicaine, parti dont il devient le président en 1925. En 1905, il devient député de Meurthe-et-Moselle et le restera jusqu’en 1951. De 1923 à 1924, il est premier vice-président de l’assemblée nationale. Sur le plan local, il exerce, de 1910 à 1955, le mandat de conseiller général du canton de Nomény et préside pendant dix-huit ans (1934-1952) le conseil général de Meurthe-et-Moselle.

Tenant de la droite conservatrice, il a été ministre à plusieurs reprises. En 1924, il est nommé ministre des Régions libérées dans le troisième cabinet Poincaré et dans l’éphémère cabinet François Marsal de mars à juin. De juillet 1926 à novembre 1928, il est ministre des Pensions dans le gouvernement d’union nationale de Poincaré. En 1934, il entre dans le second gouvernement Doumergue en tant que ministre de la Santé publique. Il est ensuite ministre d’État dans les cabinets Flandin en 1934, Bouisson en 1935, Laval en 1935-1936 et Paul Reynaud en 1940. Il refuse l’idée d’armistice et quitte ses fonctions de ministre d’État lorsque Reynaud est remplacé par Pétain. Il refuse de participer au vote du 10 juillet 1940 qui donne les pleins pouvoirs à Pétain. De 1946 à 1951, membre des Assemblées consultative et constituante de l’Assemblée nationale, il tente en vain de relancer l’action de la Fédération républicaine qui ne survit pas à la Troisième République.

Parallèlement à son action politique, Louis Marin a également été professeur d’ethnographie. De 1891 à 1903, il a effectué de nombreux voyages en Europe et en Asie, expéditions méthodiques conçues pour l’étude des civilisations et des rapports sociaux. Il est membre du Collège des sciences sociales, où il donne des cours d’ethnographie, de 1895 à 1935, mais aussi de la Société d’ethnographie, de l’École d’anthropologie, qu’il préside à partir de 1923, de la Société de géographie commerciale, dont il est président de 1925 à 1960, de la Société de pédagogie, de la Société des amis du Muséum d’histoire naturelle. Il est président de l’Institut international d’anthropologie et président en 1930 de la Société de statistique. Il entre à l’Institut en 1945.

Sources :

  • JOLLY (Jean), dir., Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), 8 volumes, Paris, 1960-1977, tome VII, p. 2371-2373
  • Notice BNF FRBNF12166329
  • Notice wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Marin_homme_politique
  • YVERT (Benoît), Dictionnaire des ministres (1789-1989), Paris, 1990, p. 536

Identifiant :

  • FRAN_NP_051932
  • 0000 0001 0923 4661

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