Notice d'autorité : Barante, Claude-Ignace Brugière de (1745-1814)

Autres noms :

  • Barante, Citoyen (1745-1814)
  • Barante, Claude de (1745-1814)
  • Brugière de Barante, Claude-Ignace (1745-1814)
  • Brugière-Barante, Claude-Ignace (1745-1814)

Lieu :

Lieu général

  • Aude (nomLieu)
  • Aude (Languedoc-Roussillon , département) (lieu)

Lieu général

  • Genève (nomLieu)
  • Genève (Suisse) (lieu)

Lieu général

  • Riom (nomLieu)
  • Riom (Puy-de-Dôme) (lieu)

Lieu général

  • Dorat (Puy-de-Dôme) (lieu)
  • château de Barante (nomLieu)

Activité :

  • magistrat ( 1/01/1780-31/12/1790)
  • préfet ( 1/01/1800-31/12/1801)

    Claude-Ignace Brugière est préfet de l'Aude.

  • préfet ( 1/01/1802-31/12/1810)

    Claude-Ignace Brugière de Barante est préfet de Léman.

Histoire :

Claude-Ignace Brugière (1745-1814), baron de Barante, appartient à une famille noble d’Auvergne, ayant donné depuis le XVIIe siècle des magistrats et des avocats au parlement. Après des études au collège de Juilly où il a pour condisciple François Dominique de Reynaud de Monlosier, il vient à Paris faire son droit. Il y fréquente les monarchiens Pierre-Victor Malouet et Jean-Joseph Mounier, partisans comme lui d’une monarchie constitutionnelle sur le modèle anglais. De retour à Riom après son mariage en 1780 avec Anne-Suzanne Tassin de Villepion, fille d’un conseiller au roi, intendant des domaines et finances du duc d’Orléans, il exerce tout d’abord les fonctions de lieutenant particulier, assesseur au présidial de Riom. Puis, en 1784, il achète une charge de trésorier général de France au bureau des finances de Riom. Au début de 1789, il est l’un des commissaires chargés de créer les assemblées primaires et administratives dans le nouveau département du Puy-de-Dôme. Après les premiers troubles révolutionnaires, il se retire avec sa famille dans son domaine de Barante et se consacre exclusivement à l’éducation de ses enfants, Prosper (futur homme politique et historien) et Sophie. Il est néanmoins arrêté en mars 1794 en tant que monarchien et n’échappe que de justesse à l’exécution grâce à la journée du 9 Thermidor an II (27 juillet 1794). Le 1er juillet 1795, un décret de la Convention le nomme procureur-syndic de Thiers, poste qu’il n’occupe que quelques mois avant de se retirer de nouveau à Barante.

En 1800, lors de l’instauration du Consulat, il est choisi par le troisième consul Lebrun pour devenir préfet de l’Aude et le restera jusqu’en 1802. Mais des troubles causés par la politique religieuse du Premier Consul éclatent en 1801 dans le département et causent son éviction. Il est alors nommé préfet de Léman à Genève. Il se lie avec la bonne société genevoise et notamment avec Necker et sa fille Germaine de Staël. Lorsque le livre de celle-ci, De l’Allemagne, se retrouve interdit en France, Claude-Ignace Brugière ne montre pas un zèle excessif à récupérer les épreuves et à les détruire. Cela lui vaut une destitution en 1810. Bien qu’élu sénateur en 1811 pour le collège de la Vendée, il ne donne pas suite et se retire définitivement à Barante, où il meurt en 1814.

Claude-Ignace Brugière a reçu la Légion d’honneur en 1804 et a été nommé chevalier d’Empire en 1809 et baron d’Empire en 1810.

Il a laissé plusieurs ouvrages : Introduction à l’étude des langues ; Éléments de géographie ; Statistiques du département de l’Aude (1800-1801) ou encore Examen du principe fondamental des Maximes de La Rochefoucault.

Sources :

  • Notice BNF :  FRBNF11890104
  • Notice wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude-Ignace_Brugi%C3%A8re_de_Barante
  • TULARD (Jean), dir., Dictionnaire Napoléon, 2 volumes, Paris, 1999, tome 1, p. 165-166

Identifiant :

  • FRAN_NP_052003
  • 000000006642013X

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