Les registres paroissiaux de Saumanes ont été clôturés par le maire le 10 février 1793 ; les derniers actes, en latin, ont été signés par l'abbé Rive, desservant. Celui-ci continua d'officier à Saumanes jusqu'en mars 1794 comme l'attestent ces cahiers remis au propre sans doute à partir de feuillets volants quelques années plus tard. La fermeture des églises décidée par le représentant du peuple Maignet força l'ecclésiastique à se retirer, non loin, dans la clandestinité. Lors du rétablissement du culte en 1797, malgré une tentative de sa part pour reprendre ses fonctions, on semble lui préférer son ancien secondaire Mestre. Il faut à l'abbé Rive attendre le concordat de 1801 pour qu'il retrouve sa charge de curé de Saumanes ; en avril 1801, il reprend la tenue des registres de catholicité et en 1803 il est officiellement réinvesti de la paroisse par sa nomination à la succursale de Saumanes.