La Dordogne était une frontière naturelle, même s'il y avait des ponts. Pour les mariages, on n'allait pas très lin, en général au village d'à côté. M. Cavaillé parle de son arrière grand-mère de Monbazillac courtisée par un garçon de Vergt qui ne l'avait jamais vue et fit le chemin à pied, un dimanche. Elle ne voulut pas le voir, mais son père l'y força car le garçon venait de loin, dans le froid. Elle se maria finalement à son voisin. M. Cavaillé parle de ce mariage un peu particulier, car le garçon avait dit à son beau-père qu'il était majeur, ce qui n'était pas vrai, mais, ayant fait son service militaire, il était émancipé. Cette arrière grand-mère mourut des suites de brûlures dûes à sa chute dans la chemiéne où elle faisait la cuisine.