Document d'archives : 1 min 02 s : La foire - Les vaches - Les transactions - L'argent (7'30)

Contenu :

M. Heyraud commença à aller sur les foires jeune et il acheta sa première vache à 14 ans. Il se souvient des gros marchands de l'époque et des préférences pour les animaux, qu'ils préféraient les cornes vers le bas plutôt que vers le haut. ils disaient que cela arrachait les fils lors du labour des vignes.
Une transaction était toujours âprement discutée et défendue. Cela durait parfois une demi-journée, par intermittence, jusqu'à ce que l'on tombe d'accord. Parfois venait l'accordeur, un autre marchand, tierce-partie, qui arbitrait la vente et essayait d'arranger tout le monde. On lui payait le "vinatge", soit un repas, le casse-croûte, ou un coup à boire. Il n'y avait pas de contrat, pas de papier, seulement la parole donnée, scellée par un coup dans la main. Celui qui n'aurait pas respecté sa parole aurait de toute façon très vite eu une mauvaise réputation dans la société. On transportait son argent sur soi, en liquide, et cela ne posait pas de problèmes. Cela dura jusque dans les anénes 70, où il devint obligatoire de payer en chèques. M. Heyraud se souvient qu'à Monpazier, au débuts du Crédit Agricole, il fallait attendre jusqu'à trois jours pour encaisser un chèque.

Cote :

1

Inventaire d'archives :

Collecte occitane

Où consulter le document :

Archives départementales de la Dordogne

Archives départementales de la Dordogne

Liens