Autrefois, on faisait du vin partout, jusqu'à 50 ou 60 barriques par propriété. Les restaurants l'achetaient et le vendaient à peu cher. La vigne était très peu traitée. On "fondait" parfois quelques barriques, pour faire de l'eau-de-vie de marc. L'eau-de-vie s'écoulait à milliers de litres également, et il y avait 3 bouilleurs de cru sur la commune. On s'en offrait, on en buvait, on en frottait les veaux juste nés. Compte tenu du travail à faire, peu de personnes devenaient alcooliques, mais beaucoup buvaient tout de même. M. Descamp parle aussi du raisin Noah, cultivé pour sa résistance au gel mais interdit officiellement, et de la piquette, une boisson faiblement alcoolisée faite avec des pommes, du sucre et de la levure.