L'enquêteur interroge une éleveuse à la retraite née en 1920 à propos des sonnailles, de leur utilisation, de leurs fonctions, puis sur les différents types de sonnailles qui existent, et enfin sur leur évolution. Il écoute les différentes sonorités des cloches.

L'entretien débute par le fait que les sonnailles sont utilisées pour le folklore, toutefois, certains citadins, touristes, sont dérangés par leur bruit, alors que d'autres les réclament. Elle lui explique qu'au départ, les sonnailles servaient à repérer les vaches (surtout les plus jeunes, les génisses) dans les pâturages et remplaçaient les clôtures inexistantes à l'époque.

Elle énumère ensuite les sonnailles qu'elle possède (celles en bronze, et les toupins), puis lui fait les différentes sonorités de celles-ci (les basses et les clarines). La sonnaille est un "signe extérieur de richesse" : la taille est proportionnelle à la richesse du propriétaire. Elle explique par la suite comment elle choisit les sonnailles ayant la même taille : en les faisant sonner. Elle parle ensuite de l'entretien des sonnailles. Puis s'interroge avec l'enquêteur que l'origine, l'histoire des sonnailles, ainsi que de leur évolution. L'enquêteur conclut son entretien en abordant le sujet de la bénédiction des sonnailles somme le sont les cloches d'église.