Document d'archives : Philippe Jarnoux, enseignant d'histoire moderne à l'Université de Bretagne occidentale à Brest, directeur du Centre de recherches...

Titre :

Philippe Jarnoux, enseignant d'histoire moderne à l'Université de Bretagne occidentale à Brest, directeur du Centre de recherches bretonnes et celtiques de 2011 à 2017, s’exprime sur son parcours

Contenu :

Philippe Jarnoux explique tout d’abord que son goût pour l’histoire était lié à son attrait pour le journalisme lorsqu’il a dû choisir une filière universitaire. Issu d’un milieu paysan, il est le premier de sa génération à faire des études supérieures et a pour enseignants Claude Nières, François Lebrun avec lesquels il fait, pour le premier une maîtrise, et le second, un DEA. Ses recherches portent sur l’histoire des élites et l’histoire rurale au XVIe-XVIIIe siècles, thèmes qu’il développera tout au long de sa carrière. Après son DEA, François Lebrun lui propose de partir pour le Canada dans le cadre d’un programme d’échange interuniversitaire à l’université de Trois rivières et Philippe Jarnoux décrit ce séjour de neuf mois comme une expérience enrichissante tant au point de vue humain qu’intellectuel. Après l’obtention du Capes, il partira une nouvelle fois à l’étranger, à Sao Luis dans le nordeste du Brésil, où il séjourne deux ans avec sa famille et travaille comme lecteur à l’université. De retour en France, il est nommé dans le secondaire puis en tant que chargé de cours à Rennes et enfin à l’Université de Bretagne occidentale à Brest où il obtient un poste de maître de conférence en 1995. Sa thèse, sous la direction de Claude Nières, Les bourgeois et la terre : activités, fortunes, stratégies foncières à Rennes au 18e siècle donnera lieu à une publication en 1996. Au sujet de sa carrière universitaire, Philippe Jarnoux évoque ses remises en question. Il dit en effet avoir hésité à quitter le monde universitaire pour une vie dans le monde rural, même après avoir passé l'Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) en 2002. A propos de son mémoire de synthèse sur les familles et la mobilité sociale de la bourgeoisie urbaine au XVIe et XVIIe, il note que ses recherches sont effectivement en lien avec sa propre mobilité sociale et qu’il considère avoir une approche distanciée face à son parcours universitaire. Il évoque aussi l’enseignement qui le satisfait pleinement car la parole portée a, selon lui, plus d’effet que les publications qui ne vont intéresser qu’un milieu fort restreint. Interrogé sur le mémoire d’ego-histoire, il souligne que l’exercice permet de faire un bilan et de s’interroger sur le pourquoi d’un parcours.

Cote :

MMSH-PH-5850

Inventaire d'archives :

ANR Histinéraires

Description physique :

Importance matérielle :
Durée : 1 h 34 min

Où consulter le document :

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

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