L'informatrice évoque les éléments qu'elle connaît de son histoire familiale : l'arrivée sur Marseille, la naissance de ses frères et soeurs, la solidarité familiale nécessaire à l'installation. Elle évoque l'emploi de ses parents dans les charbonnages d'Arenc et son propre emploi de couturière. Les souvenirs de l'enfance de sa propre mère se croisent avec ceux de sa famille installée à Marseille. L'informatrice exprime la difficulté pour les jeunes générations à entendre les récits des massacres de Turquie en 1915. L'emploi de la langue turque est abordé ainsi que la description de la carrière de l'informatrice dans l'industrie de la couture après 1947. Il sera question sucessivement de la vie de quartier depuis la jeunesse de l'informatrice, des relations de voisinage, des personnalités dévouées à la communauté et de leur investissement dans la vie de la paroisse. La fin de l'entretien traite de rituels religieux et de superstitions. L'informatrice décrit notamment les rituels funéraires arméniens.