Document d'archives : Cartulaire de Bonlieu. (Copie prise par M. A. Bosvieux, ancien archiviste de la Creuse, 1851-1863, à la Bibliothèque Nationale,...
Titre :
Cartulaire de Bonlieu. (Copie prise par M. A. Bosvieux, ancien archiviste de la Creuse, 1851-1863, à la Bibliothèque Nationale, sur la transcription faite par Dom Col, ms. lat. 9196, p. 1-401).
Contenu :
Cartulaire de Bonlieu. Copie prise par M. Bosvieux,
ancien Archiviste de la Creuse (1851-1863), à la
Bibliothèque Nationale, sur les manuscrits de la collection
D. Col, T. V., pages 1-401, N° 135 des Cartulaires. Na : les
renvois aux pages indiqués dans le cours du présent
inventaire se réfèrent à la pagination du manuscrit des
Archives de la Creuse.
Actes et notes historiques (1141) relatifs à la fondation
de l'abbaye : « Notescat cunctis presentibus atque fuluris
quoi ego, Amelius de Cambonio, pater Alardi el Alberli, dono
Deo et beatœ Mariæ, el Geraldo, Dei servo, ejusque
successoribus pro salute animæ meæ omniumque parentum
meorum, in eleemosina, mansum de Mazeirolis cum omnibus
perlinintiis suis mansumque de Rivo Veleri, in manu
Euslorgii, Lemavicensis episcopi. Testes : Willelmus de
Lopiac, archipresbyter, et Geraldus, nepos ejus, Rotgerius
de Crosa grossus ; Ego, Constancius de Pontet, dono Deo et
bealæ Mariæ et Geraldo, hotnini Dei, hereditalem el jus quod
habebam in prœiicto manso de Mazeyrolis. Testes : Hugo de
Villa Martel, Bernai dus del Brol, sacerdotes, Rainaldus de
Aissa, Deffuncto autem magistro Geraldo, frotres qui erant
in eodem loco, cum consilio domini Euslorgii, Lemovicencis
episcopi, el Willelmi, archipresbyteri, el Amelii
supradicti, tradiderunt se et locum ipsum ecclesiæ Dalonensi
et Rotgerio, ejusdem ecclesiæ abbati ; Eodem tempore,
Amelius prœdiclus donavit et concessit prœdiclam terrant
Bolgerio, abbati Dalonensi, ad construendam nbbaliam.
Insuper donavit mansum de Laval qui est sub Sermenzanas.
Donavit etiam in omnibus nemoribus suis ligna apta ad
edifficandum et calefaciendum, ad porcos suos pascendos et
alenda animalia, et ad omnes alios usus ; Ego ipse, Amelius,
dono eisdem fratribus quicquid acquirere poterunt de
fevalibus meis et servientibus et bailessiis et villanis
ubique et in omnibus locis. Testes : Archimbaldus frater
ejus, Willemus, archipresbyter, Guido de (sic), Rotgerius de
Crosa ; Deffuncto Eustorgio, bonœ memoriæ episcopo, et
Amelio prœdicto, Geraldus, Episcopus, benedixit cimiterium
ibi, et locum, qui prius vocabatur Mazeyrolas, Bonum Locum
nominavit, et conventum ibi tenuit et allare consecravit et
conventum ibi intronizavit. Factum est hoc anno ab
incarnatione Domini millesimo centesimo quadi agesimo primo,
septimo halendas mensis novembris, Innocentio, Papa
secundo » (pages 1-2). Donation, le jour même de
l'inauguration du couvent de Bonlieu, « eodem die quo
conventus in Bono Loco celebralus est », par Raoul Cathène,
du lieu dit de « Lestanchit », avec les champs situés
au-dessus et au-dessous. Confirmations successives de la
donation précédente, par Eustorge et Amélius Cathène, frères
du donateur ; par Hermengarde, épouse d'Étienne Aimon du
Chauchet et sœur desdits Cathène, et en même temps pour
Aimoin, Etienne et Guy, enfants de ladite Hermengarde ;
enfin par Amélius du Chauchet et Amie, sa sœur (p. 2).
Donations : par Raynaud, vicomte d'Aubusson, aux religieux
de Bonlieu du mas Rochet, « mansum Rochet », près Angly,
« juxta Angles », et concession par le même acte, au profit
des donataires, du droit de pouvoir faire toutes sortes
d'acquisitions dans l'étendue des terres qu'il leur a
données et sur toutes les personnes placées sous sa
dépendance, « in omnibus terris quas ipse donavi eis de
fevalibus meis, judicibus et servientibus et rusticis » ;
témoins : Roger, religieux de l'abbaye de Bonlieu, Hugues le
Queux et Jean Buscbard (p. 3) ; par Pierre de Ravaux, juge
panetier, « judex panetarius », Maence, sa femme, et Géraud,
Pierre et Bernard, leurs enfants, de tous leurs droits sur
le mas Rochet, tels que droits successoraux, pain et vin, et
toutes actions, « hereditatem et panem et vinum et omnes
alias querelas ». Témoins : pierre, juge de La Virolle,
Géraud de Chaux, prêtre, etc. ; par Géraud, Pierre et
Bernard de Ravayat, de la moitié de la dîme et de tous leurs
droits dans le grand mas d'Angly, Lichiat et autres lieux ;
par Guillaume de Lopiac, archiprêtre, de douze deniers sur
le mas Juchet ; par Arnaud de Pierrefitte, d'une rente de
trois deniers et six setiers, moitié seigle, moitiéavoine,
« inter saliginemet avenam », sur le mas Rochet ; par
Hugues, fils de Rigaud de Saint-Loup, de ses droits en blé
et d'une rente de neuf deniers sur le mas Juchet, « manso
Jochet » ; ladite donation faite entre les mains de Roger,
abbé de Dalon, (p. 4) ; par Raynaud, frère de Rigaud de
Saint-Loup, fils d'Hugues, de ses droits sur le mas Juchet
et le mas d'Angly ; ladite donation faite entre les mains de
Pierre, premier abbé de Bonlieu, « in manu Petri, primis
abbatis Boniloci » ; par Bernard de La Roche, de deux
deniers de, « duos denarios de eruniis », sur le mas
Juchet ; s'associent à la donation, Étienne Avantarix et
Raynaud, baillis, « qui erant baile » ; par Jean, juge des
Bois, « judex des Bois », de son droit de justice, « juziam
ex integro », du pain, vin et autres droits qui lui
appartiennent sur différents lieux : « in manso Juchet et in
manso d'Angles, et a Las Chauduras, et aus Selstels et a
Gosac » (p. 5). Confirmation de la précédente donation par
Géraud, Raynaud et Airaud, frères du donateur. Ledit acte
fait entre les mains de Pierre, abbé de Bonlieu, après le
départ de Jean, te juge, à Jérusalem, « factum est hoc in
manu Petri, abbatis, qui Johannes, Judex, frater noster,
perexit Jerusalem ». Donation par Alard, fils d'Amélius de
Chambon, Aubert son frère, Alis, leur mère, du mas d'Angly ;
ladite donation faite entre les mains de Pierre, abbé de
Bonlieu, avec le consentement de Guillaume de « Banazac »,
qui avait vendu ledit mas aux donateurs, et en présence de
Guillaume de Montluçon, qui a donné cinquante sous pour
acquitter le prix du mas, « qui dédit quinquaginta solidos
ad emendandum ipsum mansum » (pp. 5-6). Renonciation par
Roger, d'Angly, Laurent, son fils, Géraud, son petit-fils ou
neveu, « nepos ejus », Petronille, fille d'Humbaud, épouse
d'Aldoard, et Jeanne, fille de ces derniers, de tous leurs
droits successoraux sur le mas d'Angly (p. 6). Donations :
par Hugues de la Rochette, fils de Guillaume, de deux sous
de rente et de la dîme sur le mas d'Angly ; ladite donation
faite à Pierre, abbé, tenant te chapitre dans l'abbaye de
Bonlieu ; par Étienne de Sadournat, de trois deniers sur le
Mas d'Angly, plus de trois autres deniers et un de
serventage sur son fief (p. 7) ; par Géraud de Gouzat, de
douze deniers, une émine de blé et une quarte d'avoine sur
le mas d'Angly ; la cession est faite par le donateur à
titre d'aumône, « in elemosina », en retour il accepte douze
sous qui lui sont donnés par charité, « et accepit de
caritalte duodecim solidos » ; par Hugues Cathène, de … « de
Buzac », du tiers d'un mouton sur le lieu d'Angly et de tous
les droits qu'il aurait la faculté de réclamer aux religieux
de Bonlieu sur les terres qu'ils possèdent ; par Raynaud,
neveu d'Eustorge, des deux tiers d'un mouton sur le lieu
d'Angly, dont l'autre tiers avait été donné par Hugues
Cathéne (p. 8) ; par Pierre, Guillaume, Ramnulphe, et tous
autres chasseurs, « et nos omnes alii venntores », de leurs
droits à Angly, Juchet, La Chaudure, Gouzat et dans toutes
les terres que Raynaud, vicomte d'Aubusson, a données à
l'abbaye de Bonlieu ; par Amélius de Chambon, père d'Aalard,
et Albert, du mas de Lavaud, situé sous Ser mausannes, et
par Aimeric Caillez, « Aimenricus Galdez », de douze deniers
sur le mas de Lavaud, plus du droit de pouvoir acquérir dans
la partie du fief de la Croix-au-Bost placée en aval,
« quicquid acquirere poterunt de fevalibus meis de La Crois
albost en aval ». Témoins : Étienne Albert et Amélius.
bailli de La Bussière, « lo bailes de La Buissera » (p. 9) ;
par Marie, épouse de Bertrand de Bezac, de quatre deniers
sur le mas Lavaud, faisant partie de la dot de la
testatrice, « qui sunt de mon mariatge » ; témoins :
Bertrand, mari de ladite Marie, Étienne de Bezac, Étienne de
Saint Silvain, prètre ; par Pierre, bailli de Neuville, et
Géraud, son frère, de douze deniers, un setier de blé, deux
setiers de vin, un dénier de pain, « umun denariatam
panis », et enfin de tous ses droits dans le mas de Lavaud ;
ladite donation faite entre tes mains de Pierre, abbé de
Bonlieu. Par le même acte, lesdits donateurs donnent en
outre le pain et te vin qu'ils ont droit de prendre à
Lichiat ; puis Guillaume, leur frère, confirme ces
différentes libéralités, (p. p. 9-10) ; par Guillaume de
Saint-Priest, et Renou, prêtre, frères, de deux sous sur le
lieu de Lavaud ; dans le même acte, abandon, par Étienne et
Stéphana, enfants dudit Guillaume, Jean et Guillaume,
enfants de Géraud, frére du susdit Guillaume. Hélion de
Bussière, mari de Stéphana, fille du même susdit Guillaume,
de toutes leurs actions dans les terres de Montmoreau et du
gage qu'ils avaient déposé en poursuivant leur droit à un
mouton sur La Villatte-Roger (p. 10) ; par Bernard de La
Roche, de tous ses droits sur le lieu de Thaury et de la
faculté pour les religieux de Bonlieu de pouvoir faire des
acquisitions dans toute l'étendue de ce domaine et de toutes
les personnes placées sous sa dépendance, « et quicquid ibi
acquirere poterunt de fevalibus meis, militibus,
bailionibus, rusticis, heredibus » ; ladite donation faite,
en chapitre de l'abbaye de Bonlieu, à Pierre, premier abbé.
Confirmation (1151-1174) de la donation précédente, par
Guillaume, neveu de Bernard de La Roche, à Géraud, abbé de
Bonlieu. Arrentement, par Airaud de Brezolles et Asseline,
sa femme, aux religieux de Bonlieu, du grand mas de Thaury,
moyennant une rente annuelle de deux setiers de seigle,
mesure d'Évaux, une émine d'avoine et quatorze deniers
(p. p. 11-12). Vente, sous réserve du droit de dîme, aux
religieux de Bonlieu, par Étienne de Bezac et Foulques, son
frère, moyennant deux setiers de blé, de tous leurs droits à
Thaury, Pontet, le mas Gassal, Le Plantadis et autres lieux
(p. 12). Donations : par Bernard Galon, de ses droits
successoraux sur Thaury, et confirmation de cette
donationpar divers ; témoins de ces différents actes :
Raymondd'Aubussou et Roger, son frère, Étienne Berger, de
Guéret, « de Garait », etc. (p. 13) ; par Amélius, fils de
Guillaume La Ronze de Col, de ce qui pouvaitlui appartenir
sur le mas de Thaury, que Guillaume, son père, et ses frères
avaient vendu, sous réserve, toutefois, d'un denier pour te
baile, « rentento tamen, unum denarium ad bailionem »
(p. 14) ; par Géraudde La Serre, fils d'Hugues, et Pierre et
Bernard, ses frères, de trois deniers sur six qu'ils
possédaient à Thaury, sur le mas de Notre-Dame d'Aubusson
(p. 15) ; par Stéphana, sœur d'Étienne de Saint-Priest, et
Hélion de Bussière, son mari, de trois deniers et
troisquartes de blé sur la borderie du Pont. Au bas de
l'actese trouve cette mention : « Caritas, decem solidi »
(p. p. 16-17) ; (26 juin 1184) par Guillaume de
Saint-Priest, de trois quartes de blé sur la borderie du
Pont-de-Thaury, et de trois deniers sur le mas du
Grand-Thaury ; ladite donation faite entre tes mains de
Jean, abbé de Bonlieu, et en présence d'Étienne, prieur de
Bonlieu, et de Guy de Genis ; témoins : Amélius du Chauchet,
Jean, meunier de Ciraux, et Jean de Clairavaux, charpentier
(p. 17 ; par G. de Neuville à Jean, abbé de Bonlieu, de tous
ses droits, à La Villelte et à Thaury, sous réserve de deux
sous et demi derente, du droit de vin et pain et toutes
autres coutumes. Confirmation (1182) de la présente
donation, par Bernard, frère du donateur, faite devant
l'église de Bonlieu. Témoins : Guillaume de Saint-Loup,
chevalier, Étienne du Pontet, et Roux, comte de
Saint-Chabrais. Donation, par Bucheronne, de la borderie du
Pontet et de six deniers sur le lieu du Mazeau, « in Mio ».
Confirmation de la donation faite à Géraud, abbé, par Pierre
de Boine ; témoins : Géraud de Lopiac, fournier, « lo
forner », et Bernard de La Chassagne, charpentier, « lo
Chapus » (p. 18). Échange par lequel Albert de
Saint-Julien-le-Châtel cède tous ses droits sur le lieu du
Pontet aux religieux de Bonlieu, qui lui donnent, en retour,
le mas de La Rivière jusqu'au chemin qui va d'Angly au bois
Estrader, « Estader ». Donation (1184) par Bernard Roux, du
Pontet, à Jean, abbé de Bonlieu, de ses droits successoraux
sur le mas du Pontet, la borderie de Géraud de Saint-Domet,
et la borderie des Juges ; ledit acte passé devant la
cuisine de Bonlieu, étant présents : Étienne, prieur de
Bonlieu, Guillaume de Lopiac, Bernard, cellérier, et
par-devant Amélius, forgeron de Gouzon, Pierre Raiot de
Chambary et Bernard de La Serre, témoins. Échange par
Géraud, juge de Peyrat, « Pairac », et Airaud, frères, et
Pierre et Géraud, leurs neveux, d'une part, et Géraud du
Monteil, « del Montel » , abbé de Bonlieu, d'autre part :
les premiers donnent la borderie du Pontet, et s'engagent à
la protéger conlre toute usurpation ; ils reçoivent, en
retour, quatre deniers à « Masnarder », le quart de la dîme
sur le mas de « Elnal », et trois...... de blé, « tres
cessals de blat », au Fraisse, prés Peyrat-La-Nonière
(p. 20). Accord (1174-1195) entre Pierre et Bernard, frères,
fils de Géraud, d'une part, et les religieux de Bonlieu,
d'autre part : les premiers renoncent à contester aux
religieux de Bonlieu leurs droits dans les paroisses de La
Serre et de Bussière-Vieille ; en retour, ils reçoivent deux
rentes en blé, l'une de quatre setiers et l'autre de six, à
prendre sur une dîme qu'ils tenaient de Faramond, « de
Faramundo » ; ledit acte reçu par Jean, abbé, dans l'hospice
de Bonlieu (p. p. 20-21), Donations : (1186) par Guillaume
et Pierre de Lange, d'une émine de seigle, à la mesure
d'Évaux, sur le lieu du Pontet, de trois quartes et un
setier et..., sur le lieu du Plantadis, « tres quartas
Brugaires et unum sextarium cessal in manso del
Plantadiz » ; ladite donation faite entre les mains de Jean,
abbé, à Brosse, « in Prucia », près Lussac (p. 21) ; (1180)
par Faramond, « Faramundus », fils de Lucie, de quatre
setiers de blé sur les dîmes de La Serre et Bussière-Vieille
(p. p. 22-23) ; (1186) par Géraud Arbert et Pierre, son
fils, de trois émines « Prugaires », un mouton avec sa
laine, une émine comble, à la mesure d'Évaux, et autres
rentes sur les lieux du Pontet, Thaury, Gouzat et Le
Plantadis ; ladite donation faite entre les mains de Pierre
de Rozier et de Mathieu, moine de Bonlieu (p. 24) ; (1186)
par Pierre de La Serre de trois deniers qu'il avait droit de
prendre sur le mas de Notre-Dame d'Aubusson ; (1188) par
Pierre, juge de Peyrat, et Géraud, son frère, à Jean, abbé
de Bonlieu, d'une émine de blé et un « cessal » (p. 25) ;
(1191) par Stéphana, Pétronille, sa sœur, et autres
personnes, leurs parents et alliés, de tous leurs droits sur
le lieu de Thaury ; les donateurs reçoivent, à titre
d'aumône, 31 sols ; (1193) par Pierre de Saint-Domet et
Pierre, son fils, de leur (droit du justice ?),
« batliagium », au Pontet, de quatre deniers, une quarte de
blé et une geline sur la borderie du même lieu ; la présente
donation faite entre les mains de Jean, abbé, en présence de
Hugues de Fournoue, W. de Saint-Loup, Jean Otamz et Bernard
Delfe, témoins (p. 26) ; (1202) par G. de Ravayac, bâtard,
d'un setier sur le mas de Levert ; ladite donation faite
entre les mains de A. (Armand), abbé, dans le parloir, « in
auditorio », de l'abbaye, devant la cuisine, « ante
coquinam » (p. 28) ; (1204) par Raynaud et Pierre de
Saint-Loup, frères, de deux sous et cinq deniers, plus, une
quarte d'avoine, sur le lieu de Sermansannes ; témoins :
Alard de Saint-Julien et Imbaud de Segonzac, chevaliers de
Saint-Chabrais (p. 29) ; (1203) par Pétronille, fille de
Pierre de Sermansannes, de tous ses droits héréditaires sur
les mas de Sermansannes et du Croux, « del Cros » ; ledit
acte passé dans le bois, devant la principale porte de
l'abbaye, en présence de Geoffroy Chaussecourte et de
Bernard Roboam, cellériers du monastère, et devant Pierre de
Saint-Domel, l'aîné, et Pierre Bosec, charretier)
« quadrigarius » ; par Pierre de Saint-Domel, et Pierre,
Geoffroy et Géraud, ses fils, de leur droit de bailliage et
servantage, « bailliagii al sirrentagii », dans les mas de
Sermansannes et du Croux, et de leur droit de dîme, dans le
mas de l'Aleu, sur la tenue dite de Chergrand ; témoins :
Bernard, prieur, Geoffroy, cellérier, et Bernard, son
compagnon, « socius » il a été remis en offrande, « de
caritate », pour la donation du droit de bailliage, 40 sous,
et pour la donation de la dîme de l'Aleu, quatre livres
(p. p. 30 et 31) ; (1204) par Pierre, Hélie, Aubert et
Amélius frères, de la pleine propriété, « totum dominium »,
et de tous leurs droits dans la paroisse de La
Serre-Bussière-Vieille, dans le mas de Thaury, dans les
Valuchas, etc., et sur toutes les terres que les hommes du
Pontet possèdent dans le mas de La Villatte (p. 31) Acte
(1233) par lequel Jean Chauvet « Chatvez », abandonne aux
religieux de Bonlieu, tous ses droits sur les lieux de La
Croix et Sermansannes ; il renonce en même temps au droit à
un repas, « refectionem », et à la faculté d'avoir sa
sépulture dans l'abbaye, conformément au contrat passé
lorsque le donateur voulait prendre l'habit religieux ;
témoins : Étienne, prieur de Bonlieu, Jean, grangier, R. de
Fontanas, R. Valet, Renoux, Pierre Petite!, religieux de
Bonlieu ; frère G., maître de la cordonnerie, « magister de
sutorio », et frère Pierre Vachairon, convers, Pierre de
Saint-Loup, chevalier (p. p. 31-32). Donations : (1192) à
Jean, abbé de Chambon, par Clémence, épouse de Bernard,
hôtelier, « hostaler », de Chambon, de trois émines de blé à
Thaury (p. p. 32-33) ; (1193) par Jeanne Roux, de ses droits
successoraux sur le mas de Thaury ; le présent acte passé
dans la grange de La Chaudure, « apud grangiam de La
Chiuduras », entre les mains de Jean, abbé ; témoins :
Bernard de Fournoue et Hugues, son frère, Géraud, baile de
Neuville, Renoux de La Chassagne, convers, Geoffroy
Chaussecourte, religieux de Bonlieu (p. 33) ; (1197) par
Hugues de Fournoue et Rigaud, son frère, à Bertrand, abbé,
de la terre de La Ribière, de Gioux ; par Bernard de La
Roche, de sa seigneurie de La Villette, « meam senoriam quam
habebam a La Vileta », d'un mouton et de douze deniers de
rente ; (1151-1174) par W. La Ronge de Toulx, Albert,
Amélius, Aimeric, Vinian, frères, enfants de Guillaume La
Ronze, de six setiers de seigle, deux d'avoine,, trois sous
sur le lieu de La Villette ; pour preuve de leur bonne foi,
tous les donateurs ont placé la main sur le livre des
évangiles et ont embrassé Géraud, abbé, devant tous les
religieux assemblés en chapitre, « posuimus manus nostras
super textum evangilii et osculavimus abbatem Geraldum in
capitulo Boni Loei, coram monachis » (p. 35) ; par Géraud,
fils d'Étienne de Saint-Priest, et Renoux, prètre, de deux
setiers d'avoine, deux sous de vendange et douze deniers à
la Noël, sur le lieu de La Villatte, et du droit de gîte, le
jeudi avant la fête de Lupersat, « et unum receil ante
feiram de Loberzac » (p. p. 35-36) ; par Raynaud, l'aîné,
vicomte d'Aubusson, de ses droits et de la pleine propriété
sur le bois Estrader, » in bosco Estrader » (p. 36). Acte
par lequel Géraud, juge de Peyrat, Raynaud et Airaud,
frères, donnent aux religieux de Bonlieu leur droit de pain
et de vin, le droit d'inspection et toutes autres coutumes
dans le bois Estrader, « panem et vinum, et nostras vitzias
et omnes alias consuelndines », plus deux charges de bois,
chaque jour, ou un chariot par semaine, enfin, tous les
coudriers, les trembles, les ronces, les épines et le bois
mort, « et omnes corulos, et tremulos, et los bez, et
spinas, et omnia ligna mortua » ; la présente cession faite
à charge de quatre setiers de blé, (p. 37). Donations aux
religieux de Bonlieu : par Amélius Roux, de Chambon, et
Amélius, son fils, de huit deniers sur le bois Estrader, et
les bois qu'ils possèdent en commun, « in omnes boscos meos
communes », et du droit de prendre, dans les mêmes bois, le
bois nécessaire pour leur chauffage et leurs constructions,
enfin du droit de faire paître leurs porcs et autres animaux
(p. 38) ; Par Aimeric Gose, de 18 deniers et 18
« cessals » ; par Guillaume de Toulx et divers, de leurs
droits sur le bois Estrader, à savoir deux moutons, 18
deniers et 18 « cessals » (p. 39) ; par Aimoin Bernard du
Chauchet et divers, à Géraud, homme de dieu, « homiuis
dei », de la dîme de Lichiat, sous reserve d'une rente de
huit deniers ; puis, dans le même acte, par Raoul, prêtre de
Sarraneix, Aimoin Bernard et divers, à Roger, abbé de Dalon,
de leur part dans ladite rente (p. 40) ; par Pierre,
« bailes » de Neuville, et plusieurs autres, de leur droit
de pain et vin sur le lieu de Lichiat (p. 41) ; par Bernard
d'Arcis et Stéphana, son épouse, fille d'Airaud, juge de
Peyrat, de leurs droits dans le bois Estrader ; de plus, les
frères (des donateurs ?) transportent aux religieux de
Bonlieu, avec l'autorisation des juges de Peyrat, un setier
de blé sur trois qu'ils payaient à ces derniers ; ledit acte
passé entre les mains de Jean, abbé, l'année 1195, au
Puy-Malsignat, « apud Montem-Malsenat » (p. 42) ; par Pierre
et Géraud, juges de Peyrat, frères, de leurs droits sur le
mas du Cireix, « in mansis et deliders del Ciriis », à
savoir une émine de blé, deux setiers de vin et deux deniers
de pain, « duas denairadas panis » (p. 43). Confirmation
(1204) par Bernard d'Arcis, et Stéphana, son épousé, d'une
donation d'un setier de seigle sur le bois d'Estrader ;
ledit acte passé, devanl la porte de l'abbaye, entre les
mains de Grimoard, prieur de Bonlieu ; témoins : Geoffroy,
grand cellérier, « cellet arius major », et Géraud, portier
(p. 44). Acte (1199) parlequel Pierre de Lichiat se donne à
l'abbaye de Bonlieu et lui donne en même temps deux setiers
de seigle (p. p. 44-45). Donations : (1205) par Raymond du
Chauchet, de sa personne et de différentes redevances pour
avoir sa sépulture dans l'abbaye (p. 45) ; (1207) par
Bernard de La Faurie, du mas de La Faurie dont-il a hérité,
lequel joute le chemin qui va de l'étang de Capret, « de
lacu Capreti », à l'arbre d'Angly, en se dirigeant vers
l'abbaye ; (1206) par Pierre de Saint-Domet, de tous les
droits qu'il possède sous le nom de forestage, bailliage et
servantage, et de tous les droits d'usage dans les bois de
Sermansannes et de La Croix (p. 47) ; par Stéphana, de
Bussière, et Pierre et Bernard, ses enfants, de quatre
deniers une maille à Sermansannes. (p. 48). Acte (1207) de
dernière Volonté, « in ultima testatione », par lequel
Guillaume de Lichiat se donne à l'abbaye pour y avoir sa
sépulture, et lui donne en même temps sa part dans les terre
et bois joutés par le chemin du bois Failladeau au bois
Chambart (p. p. 49-50). Lettres (1208) de Jean, évêque de
Limoges, constatant la donation par Aubert et Alard de
Saint-Julien, frères, Pierre et autre Pierre, père et fils,
sergents et baillis, les trois premiers, de tous leurs
droits sur le mas d'Angly, soumis à leur juridiction, « in
manso justzale d'Anglis » ; témoins : G. de Frachet,
archiprêtre de Combraille ; A, prieur de Jarnages ; Armand,
abbé de Bonlieu ; Joubert de La Trémonille, prieur de
Gouzon ; Géraud, prévôt du Puy-Malsignat (p. 51). Fondation
(1209), par Guillaume Chaussecourte, d'un service
anniversaire moyennant l'institution d'une rente de 6
setiers de seigle, mesure d'Auzances, assise sur le lieu de
Châtelard (p. 52). Acte (1210) par lequel Géraud, juge de
Peyrat, arrivant à la fin de sa vie, « in extremis vitæ
meæ », fait abandon, avec le consentement de Pierre, son
fils, à l'abbaye de Bonlieu, du setier de froment qu'elle
lui devait sur le bois Estrader ; en retour, les religieux
l'agréent, vivant et mort, pour leur frère, l'admettent au
partage de leurs biens et lui accordent la sépulture au
milieu d'eux (p. 53). Donations : (1209) par Aimoin, Pierre
et Hugues du Chauchet, frères, de quatre deniers une obole,
le quart d'une trousse de foin, « quartam partem unius
trosse « feni », le quart d'une geline et une quarte
d'avoine sur le lieu de Sermansannes (p. 54) ; (1210) par
Agnès, épouse de Guillaume de La Salle du Chauchet, et
Bernard et Hugues, ses enfants, de tous leurs droits à
Sermansannes et autres lieux, plus de la terre située au
delà de la Tardes, au-dessus du moulin de Tailefert ;
témoins et fidejusseurs pour les deux jeunes enfants,
« testes et fidejussores sive dictores pro prœdictis duobus
parvulis », Aimoin et Pierre du Chauchet ; (1209) par Rigaud
et Ranulpbe de Fournoue, de leurs droits dans le mas
d'Angly, à savoir, la tierce partie de la vicairie. Acte
(1212) par lequel Pierre Galard, après avoir fait abandon de
ses droits dans le bois Estrader, jure sur les saints
évangiles, « tactis sanctis », qu'il ne causera jamais ni
dommage ni charge à la maison de Bonlieu ; pour prix de son
engagement envers la susdite maison, il reçoit, à titre de
charité, cinq sous, « et habuil de caritate domus quinque
solidos » (p. 55). Abandon (1215 ?) par J. Roduls entre les
mains de Ainard, abbé, de tous ses droits litigieux contre
l'abbaye de Bonlieu (p. 56). Confirmation (1216) à Bertrand,
abbé de Bonlieu, par Géraud Basrenz de
Saint-Julien-le-Châtel, de la donation d'une borderie faite
par son père à l'article de la mort, « positusin
extremis » ; ledit Géraud reçoit la somme de 15 sous
(p. 57). Acte par lequel Renaud et Pierre de Saint-Loup,
frères, et Pierre, leur neveu, donnent à l'abbaye tous
leurs ; droits sur le mas dit de Raymond de La Chaud, avec
ses dépendances, et tous les hoirs dudit mas, sous reserve
d'une femme, qui renonce à tous ses droits dans ledit mas,
« excepta una femina quœ nihilominus quitavit totum jus suum
et quicquid quolibet modo habere aut querere poterat in
eodem manso » ; ladite femme fait l'abandon de ses droits,
la même semaine, devant la principale porte de l'abbaye,
« supra nominata femina fecit quitationem suam ad portant
regularem dumus Boni Loci...., in eadem ebdomada » (p. 58).
Donations : (1208) par Raoul du Chauchet, Agnès et
Blancheflor, ses sœurs, de leurs droits sur le mas de
Lichiat et les habitants, des deux sexes, plus de trois
oboles à Lascouts », de trois oboles à « Laiders », de
quatre deniers une obole, et le quart d'une charge de foin,
le quart d'une geline et une quarte d'avoine à La Croix,
(p. p. 58-59) ; par Emenos Lobez, alias Lobet, de
Saint-Chabrais, Guy, Jean, Étienne, Pierre et Roger, ses
enfants, de. tous les droits usagers, « plenum usarium »,
dans le bois de Landes, pour le chauffage, la construction
et autres besoins de l'abbaye et la paisson des porcs et
autres animaux (p. p. 59-60) ; par Guillaume de Gouzon, « de
Gozom », des mêmes droits dans le bois de Landes, avec
mention, en plus, du droit de prendre les bois utiles pour
cultiver la terre, « et omnia ligna ad excolendam terram » ;
Guillaume de Gouzon renonce, en outre, au profit de
l'abbaye, à son droit de, péage sur toutes ses terres
(p. 62). Confirmation (1209) par Hugues de Gouzon, des
donations faites par son frère dans le bois de Landes,
« usque ad xxv sextariatas terræ ; similüer et de apibus »
(p. p. 62-63). Donations : par Raynaud, l'aîné, vicomte
d'Aubusson, de la pleine propriété et tous ses droits à La
Villate-Roger, plus, concession par le même aux religieux de
Bonlieu du pouvoir d'acquérir toutes sortes de droits, dans
toutes les autres tenures qu'il leur a données dans ses
fiefs et justices, et sur tous ses hommes, « in omnibus
terris quas ego illis donavi, de fevalibus et bailionibus
meis et rusticiis et heredibus » ; témoins ; Hugues Cathène,
clerc, P. Hébrard Palastels, Dagbert de Fournoue (p. 63) ;
par Pierre Bertrand de Saint-Priest, qui tenait en fief La
Villatte-Roger de Raynaud, vicomte d'Aubusson, dudit lieu de
La Villatte, et de la part de dîme de son frère, Bernard
Bertrand, à La Villatte, s'il ne revient pas de Jérusalem,
« si ipse non venerit de Jerusalem » (p. 63) ; par Éduin,
Hélias et Bertrand, frères, de leurs droits en différents
lieux et notamment sur toutes les terres de la paroisse de
Saint-Priest que les religieux de Bonlieu ont cultivées de
leurs propres mains ou à leurs frais, « de omnibus terris
totius par rochiæ sancti Prejecti quas prædicti fratres
propriis manibus vel sumptibus excoluerunt ». Par le même
acte, les donateurs font abandon de leurs feuatges (droits
dus par feux) dans le lieu de Bertrandec (p. p. 64-65) ; par
Pierre, sénéchal de Pournoue, « seschals de Fornols », et
Hugues, son fils, du droit de sénéchaussée et bailliage,
« la seschalcia el bailiatge », à La Villatte-Roger, mais à
charge de lui payer annuellement, au mois d'août, six
deniers de rente (p. 65). Confirmation par Bernard de La
Mazeire et Jean, frères, neveux de Pierre, sénéchal de
Fournoue, du droit de sénéchaussée et bailliage à La
Villatte-Roger, et donation de deux sons de rente
(p. p. 65-66). Donation par Pierre et Hugues, fils d'Hugues
Pertus, de la moitié de leur fief de la vendange de La
Villatte (p. 66). Arrentement par Jean, curé de
Saint-Priest, de la dîme du champ de La Saunière, « de campo
de Satnera », moyennant une demi-quarte de blé à prendre
lorsque l'on fera la moisson, « cum messis ibi erit »
(p. 67). Donations : par Guillaume de Lussat et Pierre, son
fils, de différents revenus à prendre sur des vignes, et
confirmation par Stéphana Panette, épouse de Guillaume
Panet, belle-mère et grand'mère des donateurs, de ces
différentes libéralités assises sur des terres qu'elle avait
apportées en mariage, « quæ fuerunt de mon maritdage »
(p. p. 67-68) ; par Guillaume Bertrand, de la dîme des
fruits el brebis, bêtes et produits de toutes natures, sur
les terres de Bois-Durand et Prunières. Ledit Guillaume
Bertrand étant mort, Macaza, sa femme, fait donation d'un
setier de blé à prendre sur les mêmes lieux, et ses enfants,
qui confirment cette dernière donation, reçoivent de Géraud,
abbé, à titre de charité, 36 sous dus pour les funérailles
de leur père (p. 69) ; par Pierre Cathène de Montluçon de
deux sous et un setier d'avoine sur le Bois-Durand ; pour le
cas où le donateur n'assurerait pas aux religieux de Bonlieu
la jouissance de cette rente, il s'engage à la constituer à
leur profit sur un autre lieu (p. p. 69-70) ; (1229) par G.
Nozian, du droit de servantage, « serventagiam », à La
Ribière ; fait et passé au parloir près l'estrade de l'abbé,
« in auditorio juxta talamum abbatis » ; présents : J.,
prieur, et le couvent de Bonlieu (p.73) ; par Rigaud de
Fournoue, de la viguerie, « vigariam », sur toutes les
terres de Lafferie ; « Lafforias » ; ledit acte reçu entre
les mains de B., abbé, à Fournoue « apud Fornots », sous le
tilleul, « sub tilio » (p. p. 73-74) ; par Géraud, baile de
Neuville, de deux deniers de vin et un denier de pain à La
Villatte, dans le mas de Mazerolles (p. 75). Acte par lequel
Amélius, fils de Guillaume de Chambon, donne, aux religieux
de Bonlieu, Montmoreau en entier, deux borderies et tous les
droits d'usage dans ses bois. Dans la suite, en l'année
1171, Hugues, fils audit Amélius, se rend à Bonlieu après le
pillage de cette abbaye par les Teutons, « veni cum eodem
patre meo ad abbatiam Boni Loti post invasionem et damnum
quod intulerunt fratribus Boni Loci Theutonici sub ducatu
meo », et confirme les libéralités faites par son père ; de
plus, pour réparer le dommage causé par les Teutons, il
donne aux religieux tous ses droits successoraux à La
Villatte-Roger, et, entre autres droits, la faculté pour les
religieux de vendanger quand ils le voudront, « et ut
vindemient quandocumque voluerint ipsi fratres »
(p. p. 76-77). Donations : par Jean Chapos de La
Villatte-Gaslel de quatre seliers de vin et un setier de blé
sur le lieu de Montmoreau (p. 79) ; par Étienne de
Sadournat, de douze deniers à Montmoreau, et de sept deniers
à Angly ; le donateur, pour le cas où quelque litige
viendrait à surgir, donne pour garant Amélius de Chambon,
« si qua forte querela surgeret, danus fidejussorem, pro
tutione faciendo, Amelium del Chambon » (p. p. 79-80) ; par
Amélius, Geoffroy et Albert, frères, de leur droit de
justice, seneschalciam ou maschalciam, sur le lieu de
Montmoreau (p. 80) ; par B. Aimon, étant atteint de la
maladie dont il est mort, « in infirmitate qua postea
mortuus sum », de ses droits à Montmoreau (p. 81) ; par
Aimoin, fils d'Étienne du Chauchet, de deux setiers de vin,
un demi-setier de blé, trois émines une quarte d'avoine et
trois oboles à Montmoreau, plus d'un setier de vin et une
quarte de blé à Bois-Durand, « à Bosc-Durant » ; par Eudes
Itier de ses droits aux Méanas-Hautes, « las Meanas
superiores », en se réservant une rente d'un setier de
seigle à la mesure d'Évaux (p. 82) ; par Géraud de La
Garrigue, entrant en rereligion, « veniens ad conversionem
apud Bonum Locum », de La borderie de Méanas ; par Agnès de
Saint-Priest et Pétronille, sa sœur, de tous leurs droits
litigieux et coutumiers, « omnes querellas et consuetudines
», qu'elles et leur père, Lomanas, qui fut dîmier, avaient
dans les dîmes de Montmoreau, Bois-Durand, La Villatte,
Prunières et Le Rimordeix (p. 83) ; par Guillaume Escuder,
frère d'Amélius, de six deniers sur le lieu de Montmoreau ;
le donateur promet de garantir les religieux dans la
jouissance du présent droit, et s'il ne remplit son
engagement, les donataires conserveront en gage son droit
d'égale valeur sur le lieu de Thaury, « et promitto me
firmam garentiam et deffensionem faclurum, quod si non
fecero, retineant prœdicti fratres sex denarios de censu meo
de Tauric donec istos sex quiete possideant » (p. 84) ;
(1197) par Guillaume de La Roche, de la dîme de la terre du
Bouchat que les religieux avaient reçue de Guillaume de
Saint-Priest ; ledit acte passe, dans le chapitre de
Chambon, devant Sebrand, évêque de Limoges (p. 85).
Confirmation (1192) par Guillaume de Saint-Priest, de la
donation de trois émines de blé et neuf deniers de cens à
Rimordeix précédemment faite par Pétronnille de
Saint-Hilaire, sa mère, et Étienne et Simon, enfants de
cette dernière ; ledit acte fait entre les mains de Jean,
abbé ; témoins : Artuc de Secondat, Roger de Saint-Chabrais,
Amélius de Chambon, Geoffroy, prieur de Bonlieu, Guy,
religieux, et Étienne, ronvers de Bonlieu (p. 86). Donation
par les deux frères W. et P., enfants de Bertrand, du droit
de pâture dans toutes leurs terres, à Pierre, abbé de
Bonlieu (p. 87.) Acte (1195) par lequel Aubert Umbaud, fils
de Guillaume Umbaud, se donne, lui et ses descendants, à
l'abbaye de Bonlieu, et donne, en outre, la moitié du bois
d'Umbaudenas, trois setiers de blé, deux d'avoine et 12
deniers sur le mas de La Roche. Confirmation des précédentes
donations, par Aubert, Pétronille et Asceline, frère et
sœurs de Aubert (p. p. 87-88). Acte (1185) par lequel
Étienne Cathène se donne lui et ses descendants à l'abbaye
de Bonlieu. Donations : (1185) par Hugues de La Roche et
Belhomme, frères, du droit d'herbage, « herbarium », pour
les animaux de toute nature, tant dans leurs terres quedans
leurs bois, « tali videlicet pacto quod nullius religionis
homnibus hoc a modo concedimus ». Fait àAuzances, en
présence de Raoul de Chaussecourte et Géraud de …, comte
d'Auzances, « Geraldus de Torto, præses Ausantiæ », etc. (p.
p. 88-89) ; par Jean et Géraud d'Alleyrat, frères, de la
justice, « balliam », sur le mas de Vieilleville et autres
lieux (p. 91) ; par Bernard de La Roche, clerc, de sa part
de dîme sur le même mas de Vieilleville ; la présente
donation faite entre les mains de Jean, abbé de Dalon. Acte
(1198, V. S.) par lequel, d'accord avec sa sœur, Geoffroy
Bertrand abandonne à Bonlieu tous ses droits sur le mas de
Mazeirolles, mais à charge de lui servirun setier de seigle
(p. p. 91-92). Donation (1198) parPierre Bertrand de
Saint-Priest, et Raimond, son fils, de tous leurs droits à
Mazeirolles, sous réserve, toutefois, du vin, « retento vino
» (p. 92). Confirmation, par Guillaume de La Roche, père
d'Aimon de La Roche, des donations faites à l'abbaye par ce
dernier ; ledit acte ainsi fait pour que dans aucun cas une
réclamation ne puisse être adressée aux religieux par lui ou
ses successeurs (p. 93). Donations : par Jean d'Alleyrat et
Géraud, son frère, du droit de justice, « bailiam », dans le
mas de Vieilleville et antres lieux, tel que l'ont donné et
concédé Aimon de La Roche et plusieurs autres, après en
avoir délimité le territoire, « sicut do minus noster, Aimo
de Rupe, et filius ejus, Aimo, et Villermus et Bernardus
donaverunt et coucesserunt et « prœcalcaverunt eisdem
supranominatis fratribus Boni Loci ». Témoins : Geoffroy,
cellérier, Nicolas, prètre de Saint-Priest, Pierre Brun,
bailli du Chauchet, etc. (p. 94) ; Par Jean Giraud
d'Alleyrat, de leurs droits dans les bailliages ou
serventages, « in baillialgiis sive servantagiis », de la
moitié de la dîme du Bouchat (p. p. 94-95) ; (1218) par
Ranulphe et Amélius de Lélang, d'une émine de seigle et un
denier sur le mas de Méasnas, pour le repos et le salut de
l'âme de l'enfant de J. de Vaux, que ledit Amélius a tué, «
et pro satute animæ filii S. de Valle, quem ego, dictus
Amelius, oc cidi ». Témoins : R. Roboan et J. de Vaux,
moines de Bonlieu, V. de Secondat, prieur de Saint-Julien,
S. de Sennos, curé de Mainsat, etc. (p. 95) ; (1201, V. S.)
par Hugues Desarches, « de Lasarchas », et ses frères, de
leurs droits sur le pré de Pradet, à savoir deux …, une
sagne, « scilicel in duobus revoltis et in una sagna ».
Témoins : R., cellérier, et R. Vallette, moyencellerier, «
medius cellerarius », Airaud de Ribères, séculier, etc.
(p.p. 95-96) ; (1228) par Pierre et Étienne, frères, fils de
P. Thaou, de quatre sous de rente sur la grange de
Montmoreau et d'un setier de seigle à Sadournat ; la
présente donation faite entre les mainsde Guillaume, abbé,
sous le porche de la maréchaleriede Bonlieu, « in porticu
marechocie Boni Loci » (p. 96). Actes : (1220) par lequel
Hugues de Mérinchal, « de Mairenchalm », chevalier, ayant
pris la croix contreles Albigeois, donne sur son domaine de
Fressines, lamoitié d'une quarte de seigle et un écu de
rente. W., frère du donateur, approuve tout le contenu de
l'acte, qui est passé en présence d'Aimeric, abbé, dans
lechapitre de Bonlieu (p.p. 97-98) ; (1199) par lequel
Pierre Bertrand se donne lui-même à l'abbaye de Bonlieu pour
devenir religieux, « dono et coucedo … me ipsum pro fratre
el monacho » (p. 98). Acte de dernière volonté par lequel
Amélius Cathène se donne à l'abbaye de Bonlieu pour y avoir
sa sépulture, « me ipsum ad sepulturam ». Hugues Cathène
confirme la donation, devant la porte de Bonlieu, en
présence de tout le couvent, pour faire recevoir son frère
déjà mort, « et hanc concessionem et confirmationem feci
ego, Hugo Cathena, ad portant Boni Loci, coram toto
conventu, ad excipiendum fratrem meum, Amelium, jam mortuum
agresso ». Donations : (1216) par Hugues Cathène, sur le mas
des Pradettes, d'une trousse de foin, de deux sous de rente
sur les saillies du bélier, d'une charge de raves, et du
droit d'espier, « trussam unam feni, et duos solidos pro
ariete, el summam unam raparum et spigagium ». Témoins :
Pierre, prieur de Bonlieu, Raymond, cellérier, Bernard
Roboam, P., sacristain, Hugues de Montluçon, Raymond
Bertrand, qui se portent caution pour protéger les religieux
de Bonlieu contre les procès prêts à naître, « qui fuerunt
fidejussores pro danda nobis puce de querelis emergentibus »
(p. 99) ; (1221) par Geoffroy de Saint-Domet de sa part dans
les terres que possèdent ses frères Pierre et Giraud, prieur
de Saint-Domet ; ladite donation faite soit que les
religieux dussent cultiver eux-mêmes ces terres ou les faire
cultiver par des colons séculiers, « dono et conceda sive
ipsi eos excoluerunt, vel colonis secularibus excolendas
tradiderint » (p. 99). Accord (1218, V. S.) entre Raynaud,
Jean et Hugues, frères, enfants d'Hugues de Fournoue, d'une
part, et l'abbaye de Bonlieu, d'autre part : les deux
parties renoncent réciproquement aux prétentions qu'elles
pourraient élever, l'une contre l'autre. Les premiers
autorisent, de plus, les bergers de l'abbaye à prendre dans
leurs bois le bois nécessaire à leur chauffage, pour leurs
constructions et le mérin, dans telles conditions,
cependant, qu'ils pourront cultiver leur terre et que les
animaux ne seront pas envoyés en si grand nombre dans les
bois que leurs hommes se verraient obligés de fuir, « ita
tamen quod si nostram terrain vestire poterimus, nec si nos
cum suis animalibus infestabunt ut homines nostrifugere
compeltantur » (p. 101). Cession (1217) par Amélius et
Pierre de Crose de leur droit de viguerie et de tous les
droits qu'ils pourraient prétendre contre l'abbaye de
Bonlieu, moyennant le paiement d'une somme de 16 sous (p.
102). Donations : (1207, V. S.) par Étienne de Bualeth, du
droit de bailliage sur le mas de Lascoux et ses dépendances
; ledit acte passé à Aubusson entre les mains de A., abbé de
Bonlieu, et de Raynaud, vicomte d'Aubusson. Témoins :
Geoffroy Chaussecourte, B. Roboam, Hugues de La Roche, etc.
(p. 103) ; par Aimon de La Roche, de six setiers de seigle
de rente, mesure du Puy-Halsignat, sur la dîme de la
paroisse de Champagnat ; la présente donation faite dans le
chapitre de Bonlieu. Dans le même acte, la donation est
confirmée successivement par W., fils dudit Aimon, et par
Ranulphe Avantarix, sur l'ordre du même Aimon, son Seigneur,
« volente et intente domino meo, Aimone » (p. 104). Échange
(1204) entre P. Albeth et W. frères, d'une part, et l'abbaye
de Bonlieu : les premiers font abandon de six deniers de
cens sur le lieu de Chantagrioux, et l'abbaye renonce à une
redevance de pareille somme sur le moulin de Saint-Amand (p.
p. 105-106). Donation (1209) par Pierre dit le médecin, «
dictas medicus », de ses droits successoraux à Chierbon et
Gamaresche (p. 107) ; (1207) par Aimon de La Roche, aîné, et
Bernard, son frère, des mas et borderie de Lafaye, paroisse
de Champagnat, ainsi que de tous ceux qui successivement
hériteront de ces mas et borderie, où qu'ils se trouvent,
hommes ou femmes, « nec non et hœredes ejusdem mansi,
ubicumque sint, tam masculos quam feminas ». Le présent acte
passé devant l'hôpital de Bonlieu, sur le bord de l'étang
(p. p. 107-108). Nouvelle donation (1208) par Guillaume de
La Roche du même mas de Lafaye avec ses dépendances et tous
les héritiers dudit mas qui se refusèrent à abandonner leurs
parts d'héritages dans ledit mas, « et omnes heredes ejusdem
mansi qui noluerunt quitare porciones suas de hereditate
ejusdem mansi » (p. 108). Concession (1211) par Jean Cachus,
porcher du vicomte d'Aubusson, du droit sur les porcs, «
jure porchagii », sur toutes tes terres que les religieux
possédaient dans la seigneurie dudit vicomte, « in dominio
dicti vicecomitis » ; Jean Cachus se dessaisit de ce droit
et en investit les religieux, les quels lui donnèrent la
somme de 10 sous (p. 108). Accord en vertu duquel les
religieux paient à Michel Delfe six livres, à charge par lui
de renoncer au procès qu'il leur a intenté. Donations : par
Geoffroy de Saint-Domet, de ses droits sur les terres de
Lascoux ; le donateur reçoit en paiement six sous de laine,
« et habuit de caritate sex solidos in lana » (p. p.
108-109) ; (1220) par Alaïs, avec l'autorisaition de P.
Chapus de Champagnat, son mari, de tous ses droits au mas de
Lafaye daus le territoire de La Chaudure ; pour prix de
cette libéralité, la donatrice est admise à avoir sa part
dans les biens spirituels de l'ordre de Cîteaux el est reçue
au nombre des membres de cette famille : « Post quam rero
ego, jam dicta Alaïs, ea qæ dicta sunt sepenominatis
fratribus in perpetuam elemosinam concessi, principem (sic,
parlicipem) me fecerunt spiritualis beneficii domus suæ ae
tolius ordinu Cislerceucis, el inler fumiliares suos «
annumer averunt » (p. p. 109-110) ; (1246) par Pierre
Panetier, d'Aubusson, sergent, de ses droits sur le mas de
Leiders ; témoins : Jean de Mainsat, Jean Gaudos, sergent et
bailli du vicomte d'Aubusson, (p. 111). Acte (1221) par
lequel Raynaud, vicomte d'Aubusson, ayant pris la croix pour
marcher contre les Albigeois, donne tous ses droits sur le
mas du Cros, le pré de Neyrolles et autres lieux ; le
donateur promet, en outre, de prier Guy, son fils, de ne pas
s'opposer à sa libéralité, « promisi etiam quoi rogarem
filium meum Guidonem ne huic concessioni meæ aliqualenus
obvia ret ». Fait à Bonlieu devant l'infirmerie, en présence
d'Aimeric, abbé, et du couvent, devant vénérables hommes,
Bernard de Biac, prieur de Felletin, Bernard, bailli
d'Aubusson, Géraud, prévôt du Puy-Malsignat, Pierre de
Saint-Domet, témoins agréés par les deux parties, « qui
super hoc ab utraque parle adhibiti fuerunt » (p. p.
111-112). Confirmation (1205) par Aimon de La Roche des
donations faites par son père des terres placées au-dessous
du chemin qui va du Puy-de-Chaumont à la grange de
Montmoreau, « sicut ducit via quœ venit de Podio de Chatmont
et dirigit versus grangiam Montis Mourelli », et pour le cas
où les héritiers de ces terres feraient de l'opposition à la
donation, Aimon de La Roche donne ces hommes à l'abbaye de
Bonlieu, « et si qui fuerunt heredes aliquarum harum
terrarum, promittimus nos eisdem fratribus pacem daturos,
aut forte, si facere nequiverimus, quitamus et donamus eos
hommes ipsis fratribus Boni Loci » (p. 112). Donations :
(1249) par G. et Raimond et Bernard, juges de Peyrat, de
leurs droits et actions dans les mas de Lidiers, Laquetel,
Angly, et dans tous les mas et domaines que l'abbaye de
Bonlieu possède dans la vicomté d'Aubusson, plus de la terre
dont les bornes ont été placées en présence de R., abbé,
Benoît, novice, J., cellérier, frère Guy, religieux, et
frère P. de Sermansannes, convers, à savoir : le chemin qui
va de la grange de l'abbaye jusqu'à la borne qui se trouve à
moitié chemin, tourne vers la fontaine dite de la Clochère,
et de là se dirige vers les prés d'Angly (p. p. 113-114) ;
(1194) par Hugues de Saint-Quentin, de sa vicairie et de
tous ses droils dans le mas du Cireix et le bois Estrader ;
ledit acte reçu entre les mains de Jean, abbé (p. 114) ;
(1180) par Bernard Roboan, de 6 deniers sur le mas du
Cireix, et de pareille rente que lui devaient les religieux
hospitaliers de La Croix-au-Bost ; par Guillaume de
Saint-Loup, de sa propre personne, de sa part dans la
vicairie de « las Faurgas » (Les Forges ?), de trois
quartes, moitié blé et moitié avoine, à la mesure de
Saint-Julien, de sa part de la dîme de Sermansannes et
autres droits ; ledit acte passé au château de Saint-Julien
(p. p. 114-115) ; par Albert, seigneur de Saint-Julien, du
droit de pâture pour toutes sortes d'animaux, dans toute
l'étendue de sa terre, « pasturas herbarum per totam terram
meam omnibus animali « bus eorum cujuscumque generis sint »
(p. 115) ; (1221) par Hugues de Saint-Domet, et Hugues, son
fils, des redevances en blé que leur devaient les religieux
; pour s'enlever toute faculté d'attaquer leur libéralité,
les donateurs présentent comme fidéjusseurs et témoins,
Bernard et autre Bernard, baillis de Neuville, « ut autem
hanc donationem infringendi omnis penitus aditus clandetur,
fuerunt fidejussores et testes » ; figurent, en outre, comme
simples témoins, « simpliciter vero testes fuerunt » : G.,
prieur de Bonlieu, P., maître des convers, R., celliérier,
J. de Mainsat, frère H., religieux, Étienne Cathène,
convers, etc. ; le présent acte passé à Bonlieu dans le
cimetière des frères (p. p. 116-117). Testament (1221) de la
femme d'Umbaud de Segondat, atteinte de la maladie dont elle
est morte, « in infirmitate posita qua et mortua est », par
lequel elle lègue à l'abbaye de Bonlieu douze deniers de
rente sur le mas aux Taverniers. Fait à Chénérailles en
présence de Pierre de Courrelles, bailli de la testatrice,
et de Géraud, forgeron, de Ghénérailles-Les-Bois, «
Cheneralas la bois ». La même année, ledit Pierre de
Courcelles, au nom de la susdite dame, met les religieux de
Bonlieu en possession du legs, en présence de Hélie, moine
de Bonlieu, Géraud d'Arcit, clerc, et autres témoins (p.
117). Donation (1234) par Raymond, fils d'Adhémar
d'Aubusson, de 22 sous de rente payables le saint jour de
Pâques, pour la nourriture du couvent, « ad procuration nem
conventus » (p. p. 117-118). Privilège (1184) accordé aux
religieux de Bonlieu, par Guy, vicomte d'Aubusson, de passer
libres et exempts de tout droit de péage dans toute
l'étendue de ses terres ; Mème exemption (1184) de droit de
péage et de leide, accordée par Archambaud, vicomte de
Comborn, et Jordanne, sa femme ; fait au château de
Pompadour, « de Pompadors », en présence de Guillaume, abbé
de Vigeois, Adhèmar de Brosse, Guy Archambaud, et de
nombreux autres témoins (p. p. 118-119). Accord entre les
chanoines d'Évaux et les religieux de Bonlieu relative-,
ment au droit de dîme de grain et de vin dans les paroisses
de Montluçon et de Saux ; ledit accord arrêté par France,
abbé de La Maison-Dieu, Étienne, abbé, des Pierres, et
Geoffroy d'Issoudun, prieur, choisis comme arbitres par les
parties (p. 119). Exemption (1194) du droit de péage accordé
par Géraud de Nouzil. Confirmation (1194) de la même
franchise parAlpaïs, fille de Ranulphe de La Roche-Nouzil.
Remisepar Archambaud de Chambon, abbé de Saint-Pierre du
Dorat, aux religieux de Bonlieu de la dîme des terres qu'ils
cultivent ou font cultiver à leurs frais, dans toutes les
localités où il a le droit de la lever (p. 119-120).
Donation (1174) par Aubert de Toulx de six setiers de blé et
deux d'avoine, ancienne mesure, à Masmader, dedeux sous à
Majot, et autres droits. Donation nouvellepour confirmer la
précédente, « quia repetitio confirmatioest », des mêmes
droits par Junien et Aimeric de Toulx, frères du précèdent
donateur (p. p. 120-121) ; Donations : par Aimon, fils
d'Étienne Aimon du Chauchet, Amélius et Étienne, ses frères,
de toutes les terres comprises entre le chemin qui monte du
pont le Bonlieu à la borne placée au-dessus du chemin allant
au Chirouxet rejoint le sentier conduisant audit village
jusqu'à la Goutte, laquelle Goutte descend en droite ligne à
la Tardes, « sicut via quœ ascendit de ponte Boni Loci a la
borna quæ est super semitam quœ vadit al Chiro, et
revertitur ad temitam quæ vadit al Chalchel usque ad guttam
quœ recte descendit in Taurdam » (p. p. 121-122) ; (1204, V.
S.) par Guillaume Barbios, serviteur, « famulut », de Jean,
évêque de Limoges, et Pétronille deRavayac, son épouse, de
quatre deniers sur le mas du Cireix (p. 123) ; (1204, V. S.)
par Géraud de Ravayac, bâtard, du droit de pâture pour
toutes sortes d'animaux, dans toute l'étendue de ses terres.
Témoins : Geoffroy, cellérier, Pierre de Bourganeuf, « de
Borguetnou », couvers ; (1234) par Hugues de Saint-Domet, de
tous ses droits dans les mas, terres et borderies de
Sermansannes et du Croux, ainsi que des dîmes pourraison de
la nourriture des habitants, « rationne nutrimentorum
habitantium in eisdem mansis » (p. 124). Tente (1248) par
Aimoin du Chauchet, et Raymond, clerc, son frère, à R., abbé
de Bonlieu, de deux setiersde seigle de rente, moyennant 40
sous (p. p. 125-126). Donations : (1242) par Hugues Lasures
et Jean Dugenest, damoiseaux, de leurs droits de propriété
et de leurdroit comme viguiers sur les mesures du pain et du
vindans les differents lieux donnés a l'abbaye par B. et G.,
de Saint-Domet (p. 126) ; Par Umbaud du Chauchet, damoiseau,
du mas du scapulaire, « de lo scapulayre ». Confirmation
(1253) faite à Lépaud, « apud Lespault », par Robert, comte
de Clermont et d'Auvergne, qui étaitVenu dans sa terre de
Combraille, « veniens in terram nottram de Combrahlia », de
donations faites auxreligieux de Bonlieu, mais sous reserve
de son droit depropriétaire de fief dominant, haut et bas, «
salvo et retento inomnibus dominiomeo, alto et basso » (p.
p. 126-127). Donation (1213) à A., abbé de Bonlieu, dans le
cloître des convers, par Amélius, fils d'Amélius du
Chauchet, qui avait été admis dans le couvent comme convers
et frère : 1° de P. Érom, ses fils et filles, et de tout ce
qu'ils tenaient dudit Amélius du Chauchet, leur seigneur ;
2° de P. Boissoner et ses sœurs, et de leur borderie. Pour
prix de ces diverses cessions, Amélius reçoit quatorze
livres (p. 127). Renonciation (1217) par Bonne, « Bona », et
Bonnelle, « Bonella », filles de Guillaume de Lichiat, de
leurs droits litigieux relativement à Ranulplie Lauer et
Marie de La Pradelle. Témoins : W., prieur de Saint-Julien,
et A., son frère, chevalier. Donations : (1220, V. S) par
Gautier du Puy, « Gatlerius deu Pi », de ses droits dans la
terre de La Chassagne ; il promet de faire ratifier la
donation par son frère, clerc, qui faisait ses études, «
clerico, qui tunc erat in scholis » ; enfin, pour donner
plus de solidité à son acte, il donne pour caution Pierre de
Saint-Domet (p. 128) ; (1237) par Jean Fournier de
Chénérailles, « de Chanatela », à R. Valette, abbé de
Bonlieu, de sept, setiers de seigle, mesure d'Ahun, sur les
lieux de Marnac et Écurac. L'acte porte que les religieux
ont entre mains les lettres de l'abbé du Moutier-d'Ahun
relatives à cette vente, « et super his habemus litteras
abbatis agidunensis » (p. p. 128-129) ; (janvier 1231, V.
S.). par P. de Malemire et B., clerc, son fils, et divers
autres, du mas d'Auriavaux avec ses dépendances et les
héritiers de ce mas, à savoir Étienne et J. Lalatte, les
héritiers de ces derniers, enfin de tous leurs droits
surledit mas ; le présent acte passé à Bonlieu dans le
parloir de l'abbaye, et confirmé à Chambon par dame
Mathilde, devant Guy, évêque de Limoges (p. 129) ; (1232)
par Jean de Chambon, Willelme, sa femme, et Géraud Prévôt,
fils de Willelme, de tous leurs droits dans le domaine
d'Auriavaux ; ladite donation faite, la main placée sur les
saint évangiles, à Hugon, abbé de Bonlieu, avec l'engagement
d'en assurer à jamais l'exécution (p. 130) ; par Raynaud,
vicomte d'Aubusson, de tous ses droits sur les mas de La
Chaudure et de Gouzat, avec faculté de pouvoir acquérir tous
droits des chevaliers, sergents et manants sons la
dépendance du donateur ; la présente donation faite dans le
chapitre de l'abbaye à P., premier abbé de Bonlieu, à charge
de célébrer un aniversaire pour le donateur et sa femme, et
de les faire participer aux prières des religieux, « et ipse
abbas et fratres concesserunt mihi et uxori meæ
anniversarium et monachatum ex integro. » (p. 130) ; par
Bernard de Laroche, de la dîme de tous fruits de la terre et
du produit des animaux sur le lieu de La Chaudure et toutes
les terres de la paroisse de Champagnat que les religieux de
Bonlieu ont cultivées de leurs mains ou à leurs frais (p.
130) ; par Pierre Brun et W., son frère, Hugues, fils de
Hugues Avantarix, et Ranulphe, frères, de tous leurs droits
et coutumes, « omnes rationes et consuetudines », à La
Chaudure et dans la paroisse de Champagnat (p. 131) ; par
Géraud Borrel du Châtel, du pain, vin, droits sur les
moissons, bailliages et toutes coutumes, « panem el vinum et
messiones et omnes alios bailiatges et omnes consuetudines
», qu'il peut avoir sur les lieux de Chaudrau, La
Jonchère-Sestels et Angly ; témoins : Rigaud de Saint-Loup,
Raynaud, fils de Géraud de Lichiat, Géraud Blanc. Donations
: par Géraud Chaussalprat, de tous ses droits à La Chaudure,
aux Sestels, à Gouzat, au Bois-Estrader et à La Chassagne ;
ladite donation reçue par Géraud, archevêque de Limoges, en
présence de Ranulphe de Guéret, « de Garait », archidiacre,
et de Roger du Moutier, « de Moster ». Par le même acte,
Guy, fils dudit Géraud Chaussalprat, fait donation des mêmes
droits, plus de la moitié de la vicairie du mas du Cireix ;
témoins : Raynaud de Milanges, Bernard Aimoin, Guy, juge de
Peyrat, chanoine, Géraud Maury, sergent (p. p. 132-133) ;
par Guillaume de Coderx, Pierre, Ranulphe, frères, veneurs
de Coderx, de leurs droits de chasse, « les chenatges », et
toutes autres coutumes sur La Chaudure, Couzat, Angly, et
toutes les terres que Raynaud, vicomte (d'Aubusson ?), a
précédemment données aux religieux de Bonlieu ; témoins :
Raynaud, vicomte, son épouse, et Géraud de Saint-Quentin (p.
133) ; par Jean, juge du Bois, « del Box », de sa justice,
de ses droits de pain et vin, et de toutes autres coutumes
sur les lieux de La Chaudure, Gouzat, etc. ; témoins : W. de
Sadournat, Raynaud de Saint-Loup, petit-fils d'Eustorge.
Dans le même acte, confirmation de la présente donation, par
les frères du donateur, à Pierre, premier abbé de Bonlieu,
pendant que ledit Jean est allé à Jérusalem, « quando
johannes, judex, frater noster, perexit Jerusalem » ; par
Alard et Albert, ce dernier, fils d'Amélius de Chambon, du
mas des Sestels qu'ils tenaient en fief de Raynaud, vicomte
d'Aubusson ; témoins : Rigaud d'Aubusson, Géraud du Mont,
prêtre (p. 134) ; par Étienne Aimoin du Chauchet, Bernard et
Raynaud, ses neveux ou petit-fils, « nepotes », de six
deniers sur La Chaudure et soixante deniers sur les Sestels
; lesquelles rentes ils tenaient en fief de Guillaume
Laronze de Toulx. Confirmation par Guillaume Laronze de
Toulx et Robert Amblard, Amélius, Aimeric et Vinian, ses
enfants, de la précédente donation des deux rentes de six
deniers faite par Étienne Aimoin, du Chauchet, et ses
enfants. Au pied du même acte, Géraud, fils dudit Guillaume
Laronze, qui n'assistait pas au chapitre de Bonlieu, ratifie
la présente confirmation. Donations : par Guillaume Laronze,
de son fils, Guillaume, qui a été atteint d'une blessure
présumée mortelle, et qu'il espère ainsi, avec le secours et
la miséricorde de Dieu, pouvoir rendre à la santé, «
existimans pro accepto vulnere eum fore moriturum, quem, deo
miserante, sanitati restitutum ad propria reducere vellem »
(p. 135) ; par le même Guillaume Laronze et ses enfants,
d'un setier de seigle et un d'avoine à La Jonchère ; les
donateurs, pour rendre plus inattaquable leur libéralité,
jurent sur le texte des évangiles, et embrassent G, abbé de
Bonlieu, « et osmtlali sumus prœdictum G., abbatem » ; par
Raymond Palastel, d'Aubusson, de la moitié de ses droits
successoraux aux Sestels : témoins : Géraud, juge, prieur de
Peyrat, Ranulphe de La Virole ; par Amélius, de Buxière, de
son droit de justice, « meum bailiatges », et toutes autres
coutumes à La Jonchère ; témoins : Hugues de Mérinchal,
Roger Faidit, Adhémar, d'Aubusson, et Rigaud, son frère (p.
136) ; (1193) par Pierre et Géraud Albert, frères, de douze
deniers de cens, que les religieux de Bonlieu devaient sur
leur grange de La Chaudure ; ledit acte reçu à Saint-Amand,
en présence de B. Arrabit et B. Roboant, religieux, et
Raynaud du Brudieu, « de Bruidiu » (p. 137) ; par Raynaud de
Lichiat et Stéphana, sa femme, de trois rentes sur le mas de
Chanlegrelle, deux, de six deniers, chacune, et l'autre de
seize, « sex denarios de marcescha in martio, aliosque sex
in augusto de ariete, el sexdecim in maio de porcis ». Dans
le même acte, donation par Ramnilis, nièce de Ranulphe, de
la part de ses droits à La Chaudure et tous les autres lieux
où ledit Ranulphe avait droit de vin, « vinum habebat » ;
pièges de la donation : R. et J. La Salire ; témoins : P.,
abbé de Prébenoit, R. de Fontaines, frère Émenric, convers
(p. p. 137-138) ; (1197) par Stéphana, de Pontet, de ses
droits successoraux à Chantegrelle ; acte reçu par B., abbé
de Bonlieu, devant la porte de l'abbaye, en présence de
Hélias de Saint-Julien, Hugues Four et Pierre (de
Saint-Domet ?), « de Sancto Domin » (p. 138) ; par Bernard
de La Terrade, avant de faire le pélerinage de Saint-Jacques
de Compostel, « curn iter vellem arripere ad silicium
Jacobum », de douze deniers à percevoir sur la vendange,
dans le mois de septembre, sur le mas de Chaes (p. 139) ;
par B. de Fournoue, dans les derniers temps de sa vie, «
circa finem vitœ meœ », de sa propre personne et de deux
setiers de grain surla terre de Lalou ; par Amèlins et Roger
de Croze, frères, de leur part de la justice de
Chanlegrelle, « partem nostram de jugaria de Chantagrel » ;
témoins : Géraud du Cher, prêtre d'Issoudun, « Geraldus del
Cher, presbiter d'Essodu », et P. de Saint-Domet (p. 140) ;
par Adhèmar, seigneur de Barmont, du droit depâture pour
toutes sortes d'animaux dans ses domainessis dans la
seigneurie d'Aubusson et délimités par larivière de Tardes
jusqu'à Saint-Avit, et de ce point à Néoux, du côté
d'Aubusson, « pasturas omnium terra rum mearum, ex parle
Albuconii, sicul dividit fluvium Tur da usque ad sanctum ad
sanctum Avitum, el in usque ad Neum, el inde versus
Albuconium ». Le donateur, après avoir fait cette réserve
que les prés et maisons de ses hommes seront respectés,
s'engage à n'accorder le même droit de pâture au profit
d'aucune autre maison de religieux. Fait à Lupersat, « apud
Loberzarc », devant Geoffroy, cellérier, en présence de Guy
de Geniz, religieux, Pierre Palesteu d'Ahun, « Palesteus
d'Ahu », Guillaume Belez, religieux de Chambon, Amalric de
Lupersat et Jean Troters. Payé au donateur, huit livres dix
sous (p. p. 141-142) ; par Roger le Gros, de Croze, fils
d'Amélius de Croze, de La Chassagne avec ses dépendances, de
12 deniers sur le vin doux à Domérat, « de musto a Domairat
», des terres et vignes sises près de l'étang au-dessus de
la maladrerie de de Domérat, « super infirmitorium de
Domairac », enfin, de deux parties du Clos-Narisent, à
Pazac, « de Clauso Narsent, quod est a Pazac ». Témoins :
Aulard de Chambon, Rigaud d'Aubusson (p. p. 142-143).
Confirmation par Grimoard, et Étienne et Grimoard, ses
enfants, des donations faites tant en Limousin qu'en Berry,
« tam in Lemovico quam in Biturico », par Roger Le Gros, de
Croze, et ses petits fils. Témoins ; Jean de Derers, J.,
cordonnier, d'Ussel, « J. Sutor, d'Ussel », etc. (p. 143).
Donations : devant Géraud, évêque de Limoges, par Géraud de
Courcelles et Rigaud des Bordes, « de las Bordas », du droit
de dîme sur les produits de la terre et les animaux au lieu
de La Chassagne (p. 144) ; par Bernard Duranz, prêtre,
Géraud de Hautefaye el Géraud, forgeron, de leurs bailiatges
et sirventages à La Chassagne (p. 144) ; des mêmes droits au
même lieu, par Pierre de Cellaria, P. Jean, prêtre, et
Géraud, frères ; témoins : Ranulphe, prêtre de Fransèches, «
de Fronceschas », J., prêtre, Pierre Amélius, diacre (p. p.
144-145) ; par Aldebert, comte de la Marche, et Aldebert et
Bozon, ses fils, du lieu de Villemarmy, avec ses
dépendances, du droit d'acquérir dans tous leurs fiefs et de
tous leurs sujets, enfin, du droit de prendre du bois de
construction et de chauffage dans leurs forêts et d'y
envoyer paître tous leurs troupeaux. Témoins : Rigaud
d'Aubusson, Amélius de Malval (p. 145) ; par Émenos Lobez,
de Saint-Chabrais, de ses droits au lieu de Villemarmy,
qu'il disait tenir en fief du comte de la Marche (p.
145-146) ; par Dagbert Palastel, Ranulphe, Pierre, Ébrard et
Roger, frères, du vin et droits coutumiers à Villemarmy et «
Montevada » qu'ils tenaient en gage du comte de la Marche.
Témoins : Géraud, abbé d'Ahun, Umbaud Davantès et P. de
Croze (p. 146) ; par Guy, fils de Guy de La Tour, el
Pétronille, samère, du mas des Maurelles, et, par le premier
seulement, de ses courses et maltôtes, « meos cursus et meas
maltoutas », sur les terres que les religieux possèdentdans
l'étendue de la paroisse d'Issoudun (p. 147) ; (1184) par
Umbaud Davantès et Jean, fils d'Hèlie Davantès, de ses
droits sur le mas comtal de Nolevate « in manso comtal de
Nolevata » (p. 148) ; (1180) par Aldebert de Bartignat, « de
Pertinac », de la cour d'Aubusson, « de curia Albuconii »,
de sa part du mas deBartignat ; témoins : Boson Roger,
Étienne Chauvière. Arrentements : (1194) par P. Dubarri,
prieur de LaTour, avec le consentement de Géraud de Soumans,
curé de La Tour (La Tour-Saint-Austrille), du pré
Albrandesc, moyennant quatre deniers de cens payables au
mois d'août, le jour de la fête de Saint-Pierre ; témoins :
Roger des Maisons el Géraud, curés, « capellani », de
Saint-Pardoux, et Umbaud Bavantès (p. 149) ; (1195) par
Umbaud Davantès, du pré neuf, pratum novum », près la
planche d'Issoudun, « juxta planchant Exoduni », moyennant
quatre deniers decens, payables la vie durant du donateur ;
ledit acte reçu, à la grange de La Chassagne, par Ranulphe,
maître de ladite grange ; par Roger, fils d'Étienne de
Chavanat, de ses droits sur la chaume située entre le bois
de La Chassagne el le Perrat-des-Planches. Dans le même
acte, confirmation par divers de ce droit. Témoins : Géraud
Bailes el Airaud Martin, ce dernier avec la qualité de
fidéjusseur pour assurer aux religieuxla propriété du droit
s'il venait à leur être contesté, « guod si forte heredes
alii in hoc dono supervenirint, ipse Aeraldus Martini
fidejussor extivit ut, omni causa prius posita, hocillis
donum tenere et memoratis fratribus concedere e faceret »
(p. p. 149-150) ; (1200, V. S.) par Guillaume Charbonnel, de
ses droits dans le mas des Trémoulines, « de Tremolinetis »
; ledit acte passé dans le château fort de La Tour, « apud
opidum de la Tor » (p. 150) ; par Amélius de Croze, aux
religieux de Bonlieu et à leur maison de La Chassagne, de
ses droits sur le mas des Trémoulines, et,
conditionnellement, des héritiers de ce mas, s'il est
impuissant à protéger les religieux contre leurs
réclamations, « si vobis pacem de eis dare non possem ».
Dans le même acte, Roger de Croze, frère du susdit Amélius,
renouvelle la donation, qui est reçue à Ahun, « apud Aun »,
par Umbaud Davantès, lequel accepte la qualité de
fidéjusseur, pour garantir à tout jamais la fidèle exécution
de la libéralité, « qui fidejussor est quod hoc donum firmum
et ratum remuneat in œternum » ; et, dans le cas où la
donation serait entravée par le susdit Amélius ou quelque
autre, Umbaud lui-même sera tenu, au lieu et place
d'Amélius, de céder aux religieux de Bonlieu les dix sept
livres que précédemment Amélius a possédées pour le tout, «
tamen si contingeret quod hoc donum irritaretur a dicto
Amelio vel aliquo alio, ipse Imbaudus tenetur pro ipso
Amelio reddere fratribus Uonitoci decem et septem libras
quas jam dictus Amélius habuit ex integro » (p. 151) ;
(1202, V. S.) par Mathieu du Planchat, d'une émine de seigle
et une émine d'avoine de rente annuelle sur le mas de
Lascoux, avec le consentement d'Adhemar d'Aubusson, dans le
fief duquel était assise la rente ; ledit acte reçu par
Thomas, abbé, à Buxière d'Amélius, « apud Buxeriam Aimelii
», en présence de Geoffroy, Bernard Roboam, B. Delfe, Géraud
« prior del Poi », témoins. Arrentement par P. du Barri, «
deu Barri », prieur de La Tour (La Tour-Saint-Austrille), et
G. de Soumans, « de Solman », aux religieux de Bonlieu,
moyennant quatre écus de cens, du pré dans lequel est situé
l'étang de La Chassagne, « pratum in quod (sic) situm est
stagnum de Cassanea ». Témoins : Umbaud Davautès, G. de
Margnat, curé de Saint-Pardoux, etc. (p. 152). Donations :
par Roger de Hautefaye et ses neveux, enfants d'Étienne de
Hautefaye, d'un quartier des dîmes des moulin et mas des
Trémoulines, plus d'une pièce de terre dont les religieux de
Bonlieu prendront possession par tels moyens qu'ils
pourront, « in super aliquam speciam terrœ quoquomodo
conquirere proterunt fratres Boni Loci » ; par Lebrun
d'Issoudun, « d'Exoudu », et, successivement, par plusieurs
autres, de leur part de droit de sirventage audit lieu des
Trémoulines (p. p. 152-153) ; (1203) par Hugues de Savantès
du mas (d'Arcy ?) « d'Arcout, scilicet sicut descendit a via
vella (voie vieille) ad arborem d'Arcoût », des trois quarts
de la dîme et du droit pour ses hommes d'entrer en religion
et de prendre l'habit à Bonlieu sans opposition ni
réclamation de sa part, « ut omnes homines dominationis meæ
libertatem habeant et potestatem intrandi et habitum
religionis sumendi in domo Boni Loci, absque ulla
contradictione et reclamationne ». Fait au Moutier-d'Ahun,
en présence de frère G. Moineth, prêtre, prieur d'Ahun, W.
du Puy, prêtre, Étienne de Saint-Chabrais, témoins et
fidéjusseurs, et de Roger des Maisons, « de las Maisos »,
prêtre, Mathieu Trubalion, Aimon Rorgues, religieux, et G.
Philippe, témoins (p, 153) ; (1202) par W. de Reterre, « de
Ruaterra », de quatre deniers de seigle, mesure d'Évaux, que
les religieux de Bonlieu lui devaient à Aubeterre. Fait à
Évaux, devant Guy, religieux de Bunlieu, et Nicolas de La
Chapelle, chanoine d'Évaux, en présence, entre autres
témoins, de Pierre des Châtres, « de Castris », chapelain de
Reterre, Léger du Mont, Raoul Forestier, « Foreslarius » (p.
154) ; (1204, V. S.) par Géraud, prévôt du Puy-Malsignat, de
trois seterées de terre dans le mas des Trémoulines, libres
de toutes redevances, cens et dîmes, « liberas ab omni
exactions et ab omni censu el decima » ; fait à Bonlieu,
devant la porte de l'abbaye, en présence de Durand, forgeron
de Felletin, « de Feleitin », G. et B. Roboam, cellêriers,
témoins (p. p. 154-153) ; (1156) par Ranulphe du Mas, Jean
et Pierre, ses fils, et divers autres, de la terre du «
Pois-Chassanes », telle quelle a été anciennement délimitée
et bornée par Bernard Durand, et Géraud de Hautefaye,
prêtre, et Bernard de Savignac, manant, « rusticum ». Ledit
acte reçu par Brindisius, « in manu Brandisii », sénéchal de
la Marche, en présence de Bertrand de Saint-Marc, « de
sancto Marcha », religieux, Roger des Maisons, prêtre, et
Ranulphe de La Chassagne, témoins (p. 156) ; (1209) par
Hugues de Chavanat et Roger, son neveu, de tous les droits
qu'ils pouvaient avoir dans toutes les terres, dîmes et
possessions des différents lieux que tiennent et habitent
les religieux de Bonlieu. Pour assurer la stricte obligation
de leurs engagements, tant par eux que leurs parents et
co-héritiers, les donateurs prêtent serment sur les
évangiles et font apposer à l'acte le sceau d'Hélie de
Saint-Julien. Fait au parloir de Bonlieu devant la cuisine,
entre les mains de A., abbé, en présence de G., cellérier,
Martin, sous-prieur de Mérinchal, « de Marenchaum », témoins
(p. 158) ; par Géraud, baile, des droits pouvant lui
appartenir dans la borderie de Naud et le mas de Langlade, à
titre de dîmes, bailliage et sirventage, ou sous le nom de
(gagerie ?) et achat, « jure decimarii, balliatgii vel
sirventatgii, aut galierie seu emptionis nomine » (p. 159).
Confirmation (1216) par Ranulphe Brachet, Philippe, son
frère, et Alpaïs, leur mère, de la donation faite par Ébrard
sur un territoire ainsi délimité : « scilicet vadit via
vetus de arbore Arcunz et tendit ad Castaneam et
Essaudonium, ex allera parle » ; présent à l'acte, W.
Brachet, père desdits Ranulphe et Philippe p. 160) ; (1217 ;
par G., fils à La Longue, « filius a la longa », d'une
quarte de seigle sur la pièce de terre dite de Soubreville ;
la présente donation faite avec stipulation que les
religieux de Bonlieu deviendraient propriétaires de ladite
pièce de terre si G. de Savignac ou son fils ne la
cultivaient pas (p. p. 160-161) ; par Guy de Croze,
chevalier, de sa part de la vicairie de « Saurazeth » et de
Chez-Bourny, « Cherboni » (p. 161) ; par Umbaud Davantès, à
son retour de Jerusalem, en entrant en religion, « quando
Hyerosoliman deserens, sanctam religionem petii », de deux
setiers de seigle à Saint-Pardoux et de quatre deniers sur
une sagne de Pré-Neuf, « pratum Novum » (p. p. 161-162) ;
(1247, V. S.) W. Mogneth, Lamie, fils de P. Karentena
Stéphana, épouse dudit Lamic, Roger Bataille, et Marie, son
épouse, du droit de dîme sur les terres de la grange de La
Chassagne qui sont cultivées par des hommes lais y
demeurant, « quas excolent homnines seculares habitantes et
commorantes in eadem grangia ab arboribus doit Creicho usque
ad arborent de Lnssela » (p. 162) ; par Aldebert, comte de
la Marche, et Aldebert, son fils, de ses droits sur le lieu
de Villechenille, « Villacanina », et ses dépendances, plus
du droit de pouvoir acquérir de tous ses sujets
indistinctement, « de militibus, et fevalibus nostris, et
servientibus el rusticis » ; témoins : Pierre de Guéret, «
Garait », Boson, fils cadet, « filius Junior », d'Aldebert,
comte de la Marche, G. prêtre de Sainte-Feyre, « de sancto
Symphoriano » (p. p. 162-163) ; par Roger Palastel de
Châteauclos, « de Patastels de Chastel-Clop », de ses droits
sur Villechenille ; témoins : Raynaud, vicomte d'Aubusson,
Arvens, prieur de La Châtre, « de la Chastra », Faucher de
Briantes, prêtre, Donarel de Glénic (p. 163) ; par Arvens de
Guéret, prieur de La Châtre, d'un muid de vin et six setiers
de grain sur le mas de Villechenille du Bas, « in manso
inferiore de Villa Canina » ; par Geoffroy de Preuilly, « de
Prulec », fils de Raoul de Déols, « de Dols », du lieu de
Langeas, et de ses droits à Villebêbe et Villechenille, «
Villam Bubol et Villam Caninam » ; témoins : Aymeric de
Verneiges, Émenos Lobez de Saint-Chabrais, Bâtard, prévôt de
Boussac, « Bozac » (p. 164) ; par Mathieu de Marchives, « de
Marchiva », et Hugues, prévôt de l'église de… « Ancis
montensis », frères, de 40 sols sur les deux mas de
Villechenille et de vingt sols sur l'un d'eux, lesquels
revenus ils tenaient en fief de Blanche de Châteauclos, et
de Roger et Ebbes, ses enfants. Ratification par ces
derniers de ladite donation (p. 165. Donations : par Mathieu
de Marchives de ses droits sur la dîme du Pont-à-Liband, «
de Ponte-Alibaut » (p. 166) ; par Guy de La Tour, de la
moitié du mas de Peizat et de la borderie de « Raficot »,
sise entre Ajain et Villebêbe, « quœ est inter Ajam et
Villambubol » (p. p. 166-167) ; par Ebbes Sabardis, sur les
instances de Roger Palastel, son frère, « persuasus a
Rolgerio Palastels, fratre meo », de ses droits sur
Villechenille, qu'il avait refusé de donner (p. 167) ; par
Pierre de Vaux, « de Valle », et ses frères, aux religieux
établis à Villechenille, du droit de passage à bœufs et
charrettes sur une terre à eux appartenant depuis le
ruisseau qui descend du Rebeyret, « de Lobairet », jusqu'à
la terre desdits religieux (p. p. 168-169) ; (1184, V. S.)
par Pierre et Étienne de Villechabus, frères, et Petronille,
leur mère, d'un pré dit (Bouilli ?), « Pulida », et la terre
qui le touche, à charge de quatre deniers de rente annuelle.
Petit, de Villemonteix, se constitue le fidéjusseur, « de
fensorem », de la donation et s'en porte garant sur sa foi
(p. 169) ; (1196) par André de Villemonteix, prieur de
Jarnages, de l'avis et consentement de l'abbé de Cluse et
des frères chanoines de Jarnages, « cum consilio et
voluntate abbatis de Clusœ et fratum canonicorum meorum de
Jarnaga », à savoir Pierre de. Bélête, « de Betesta », Jean,
curé, Taillefer, curé d'Ajain, et Pierre, religieux, de la
terre dite du Pontyet des bois et prés, ainsi que le chemin
les circonscrit, de l'Arbre d'Ajain à Loubier, « sicut via
dividit et discernit, cum venit de Arbore de Ajan et vadit
ad Lober », à charge de six setiers d'avoine de cens, à la
mesure de Jarnages ; ledit acte reçu dans le cloître de
Jarnages, par Jean, abbé (p. 170) ; (1199) par Pierre
Donarel, de ses droits présents et à venir dans le bois de
Coste-Arbert, « de Costa-Arbert », avec engagement de
veiller à l'exécution de la présente donation de tout son
pouvoir, « pro posse meo », contre les revendications de ses
hommes et de tous autres ; ledit acte passé dans le chapitre
de Jarnages (p. 170) ; par Bos-Malferré, « Bos-Malfaras »,
de ses droits sur Villechenille ; entre autres témoins,
Mathieu Lascoux, prieur de Jouillat, « de Joulac » (p. p.
171-172) ; par Giraud Donarel, de ses droits dans le bois de
Coste-Arbert ; le présent acte passé à La Tour, près de la
verrière et du chevet de l'église, « a pud Turrem, juxta
vitream et caput ecclesiœ », en présence d'Étienne Grausel,
grangier, « grangiarius », de Villechenille, Roger de Leron,
prêtre, Guillaume Brachet, témoins (p. 172) ; par Guinabert
La Chèvre, « Capra », de tous ses droits dans le même bois
que ci-dessus ; témoins : Pierre de Bourganeuf, « de
Burgonovo », J. Roslant, curé de Glénic, Hélie, bâtard du
donateur, W. Ribaut de Guéret, « de Garait » ; (1224) par
Mathieu Malecôte, à Ahun, en présence de Bernard, évêque de
Limoges, de ses droits dans la grange de Villechenille, à
savoir, sur différentes terres du droit de serventage et de
dîme ; le donateur, pour donner plus de force à sa donation,
prie l'évêque de Limoges de sceller la charte de son sceau.
Dans le même acte, ratification de la donation devant Jean
de Tressagnes, « de Tribussanis », religieux de Bonlieu, par
G. et Mathieu, enfants du donateur, qui reçoivent des
vêtements pour prix de la ratification, « tunc, temporis nos
ambo induit in caritate de vestimentis » (p. 173) ; (1222)
par Géraud, prévôt du Puy-Malsignat, qui prenait la croix
pour aller combattre les Albigeois, de quatre deniers sur le
mas de Monte-Gauda, du droit de pâture pour tous les animaux
dans toute l'étendue de son domaine, sous réserve des champs
ensemencés, des prés et des pacages, conformément à l'usage
des lieux, « quœ secundum consuetudinem locorum
rationabiliter deffendi solent » ; le donateur confirme en
outre ses donations et celles de ses parents, et s'engage de
plus à ne jamais les attaquer et à en assurer aux religieux
la paisible possession dans la mesure de ses forces, «
quitavi insuper eisdem fratribus Boni Loci et pacifies
possidenda concessi omnia illa quœ a me vel a parentibus
meis in elemosinam rel alio quolibet modo supradicti fratres
habuerant, et omnia quœ tunc temporis tenebant et
possidebant ; promisi insuper quod nunquam super prœmissis
nominalis fratribus Boni Loci questionem moverem, sed eosdem
fratres Boni Loci ab omnibus hominibus deffenderem pro posse
et eisdem prœffatam donationem et concessionem in omnibus
locis garentirem ». Approbation et confirmation dans le même
acte des précédents engagements par B. Bonarens, gendre du
donateur. Fait et passé dans le chapitre de Bonlieu en
présence d'Aimeric, abbé, et de tout le couvent (p. 174) ;
par Roger de Leron et autre Roger, son fils, des deux mas de
Villechenille et de Mauques, dépendant de La
Tour-Saint-Austrille, « sunt sancti Austregisilii de Turre
», avec faculté d'acquérir sur le territoire de ces deux mas
de tous ceux qui dépendent des donateurs ; par Raoul
Turichos, de son droit de fief et de bailliage dans les mas
de Grosmont et de Mauques (p. 175) ; par W. et Guy, fils de
Guillaume de Toulx, de leurs droits à Grosmont, Mauques et
Villechenille ; témoins : Airaud, abbé d'Aubepierre, G. de
Méminas, religieux, etc. (p. 177) ; (1179) par Constance de
Brugnat, « de Brinac », de la terre de Combes-Maux, « de
Cumbaz Mauz », à charge de six deniers de cens. Ratification
devant Géraud du Monteil, abbé, de la présente donation par
W. de Guéret, seigneur dudit Brugnat (p. 178). Donations :
(1198) par Guy Ligier, de 12 deniers sur la terre de La
Villatte près Grosmont ; ledit acte passé à Jarnages, en
présence de G. de Soumans, « de Solman », prêtre, P.
d'Aubusson, « d'Aubuzum », témoins (p. 180) ; (1200) par
Pierre de Boussac, « de Bocac », de sa propre personne, pour
devenir religieux, « me ipsum pro fratre », plus de ses
droits dans le mas de La Tour-Saint-Austrille ; et dans le
cas où, par légèreté ou pour quelque, faute, le donateur
sortirait de l'abbaye de Bonlieu ou en sérait chassé, il
veut que la donation soit intégralement et à tout jamais
maintenue, « et si contigeret quoi mea levitate aut culpa,
quod absit, a domo Boni Loci fugerem, aut ejectus essem,
michilominus volo quod jam dictum donum firmum et ratum
maneat in eternum ». Le présent acte reçu par Geoffroy,
cellérier, dans le cimetière de Guéret, « in cimiterio apud
Garait », en présence de Jean Roland, curé de Glénic, P.
Palastel, Guinabert, La Chênée, Geoffroy, prévôt d'Ahun,
témoins (p. 181) ; par Pierre Chanor, de sa part de la dîme
dans toute l'étendue de la paroisse d'Ajain, plus de ses
droits successoraux sur la terre et la dîme de Ponty, que
les religieux de Bonlieu tenaient de l'église de Jarnages.
Le présent acte dressé sur la place publique, « in platea »,
devant la maison du prieur de La Tour-Saint-Austrille, en
présence de B. Roboant, frère Pierre de Bourganeuf, maître
de la grange de Grosmont, J. de Mainac, religieux de Déols,
témoins (p. p. 181-182) ; (1201) par Pierre Achaiz et Marie,
sa femme, de leurs droits sur les dîmes de Glénic et d'Ajain
(p. 182) ; par Aldebert, comte de la Marche, de ses droits
sur la moitié de la successaion d'Hugues de Mauques et ses
cohéritiers ; fait au château de Guéret devant la porte du
monastère, « apud castrum de Girait, ante portam monasterii
», en présence de Géraud de Lichiat, moine de Déols, prieur
de La Tour-Saint-Austrille, W. de Guéret, Guy de Guéret,
Aimeric Niort, etc., témoins ; (1206) par Géraud Faidit, de
Ladapeyre, « Ladapeira », de ses droits sur deux setiers de
grain que Robert Ruitorz de Toulx avait donnés aux religieux
de Bonlieu sur les terres de Grosmont et de Mauques ; fait
en présence de Geoffroy, cellérier, Aimeric, Étienne
Grausels, P. Charpentier, convers, P. de Ventenat, templier,
témoins (p. 183) ; par Géraud Pétitens, Stéphana, sa femme,
Clémence et Pétronille, leurs enfants, d'une émine de
seigle, mesure de Glénic, sur le petit bois de Prat-Dorin, «
in broalio de Prato-Dorini », ainsi qu'il est limité par le
ruisseau qui descend du Rebeyret à Lavaud, dans la direction
de Grosmont, « scilicet sicut dividit rivus qui descendit de
Lobaireth a Laval versus Grossum Montem » (p. 184) ; (1217 ;
par Ranulphe de Barbançois, « de Barbanceis », des droits
litigeux qu'il avait contre les religieux de Bonlieu, à
l'entrée en religion de frère Jean de Fayolles, « pro fratre
Johanne de Fayollas », et d'une rente de deux setiers de
seigle sur le lieu de Mauques ; le présent acte passé au
château de Boussac, « aput castrum de Boscac », devant A.,
abbé de Bonlieu, en présence de G., de Marseil, maître de la
grange de Bougnat, Geoffroy Lemaigre, « Lo Magre, »
chevalier, témoins (p. 185) ; par Begon Davantès, du mas
d'Arbeton qu'il promet de garantir contre toute
revendication, comme lui appartenant par droit successoral,
« et promisi quad eumdem mausum deffenderem eisdem fratribus
ab omnibus hominibus sicut hereditatem propriam », des trois
quar tiers de la dîme dudit lieu, de la faculté pour tous
les hommes de son domaine de prendre l'habit de religieux à
l'abbaye de Bonlieu sans réclamation de sa part, « omnes
homines mei domina qui habitum religionis apud ipsos
voluerint accipere absque ulla contradictione et
reclamatione » ; enfin de toutes les actions fondées ou non
qu'il peut intenter aux religieux, « dono similiter omnes
queretas quas habere poteram aliqua occasione, sive justas
tel injustas, eisdem fratribus, in omnibus terris, pratris,
molendinis quœ ipsi sœpedicti fratres in prœsentiarum (sic)
tenent et possilent ». Le donateur reçoit 16 livres pour
prix de la cession, et 20 sous de droit de lods et ventes, «
de logras » (p. p. 185-186) ; (1219, V. S.) par Ignon de
Ladapeyre, de deux setiers de seigle à Villejavat ; fait à
Glénic en la maison d' Étienne Graussel, prieur dudit lieu
(p. 186) ; (1224) par Mathieu Malecôte, à Ahun, en présence
de B, évêque de Limoges, de différents droits nécessaires au
complet établissement de la grange de Grosmont, « ad
complendam grangiœ de Grossomonte necessitatem », à savoir,
dans La Gorse, le droit de sirventage et d'usage dans le
bois de Cher Peros, la part de dîme du donateur sur les
terres du prêtre de Manques, del Palmer, deu Mauris et de la
femme du forgeron, « de uxore fabri » ; G., et M., ses plus
jeunes enfants, ratifient la donation de leur père, lequel,
pour donner plus de force encore à sa donation, fait présent
aux religieux de tuniques, chaussures et socques neuves, «
ille tamen novis tuncis, caligis et socularibus nos induit
in testimonium » (p. 186) ; (1220) par Mathieu et Pierre,
fils de Paumer, de Mauques, et Petronille, leur sœur, de la
sagne et de la terre situées devant la porte de la grange de
Grosmont ; les donateurs prêtent serment entre les mains de
P., prieur de Bonlieu, et de Mathieu Malecôte qui ont
préparé la présente donation en servant d'arbitres et de
pacificateurs entre les parties, « qui hujus rei
compositores et pacificatores fuerunt » (p. p. 186-187) ;
par W. de Bourbon, du lieu d'Aubeterre avec ses dépendances.
Le présent acte reçu à Montluçon, devant Roger, abbé de
Dalon, en présence de P. Béraud, Guinabert de Cervant et
Guintro du Montiaux, témoins (p. 187) ; par Hugues de
Vernèges, « de Vernega », de son droit de vin et de tous
autres qu'il peut avoir sur les terres de Beaulieu et de
Chantegrelle (p. 188) ; par Jeanne, juge de Croalz, «
judicissa de Croulz », du pré Juste, « pralum justum », de
deux deniers sur la vigne Jarric, plus des airas et de
l'écluse, « l'estancha », du moulin qui louche au pré du
Vernet ; la donatrice fait encore abandon de ses droits à
Chantegrelle, Cros-Valaut, des arbres de La Chaume, des
étang et moulin d'Aubeterre, en réservant pour le juge le
droit de faire moudre son grain immédiatement après le grain
de celui qui mond, en tant que le grain du juge sera
nécessaire à la nourriture de sa maison, « hoc tantum
retinens in molendino ut annona a judicis qui tenet juziam
molatur statim post annonam « illius qui molit, quando
annona ad victum domus judicis necessaria ingreditur ».
Témoins : W. de Bourbon, P., baile de Néris, Raoul des
Courtils, « de Cortils » (p. p. 188-189) ; par Raoul
d'Aigurande, « de Guranda », Raembos et Arnauld, frères, de
leurs droits sur le puy d'Aubeterre, où se fait l'extraction
de la pierre à chaux, « in podio Alboeterrœ ubi petra
calcinea trahitur » (p. 190) ; par Archambaud de Chambon,
diacre et abbé de Saint-Pierre du Dorat, des dîmes de
grains, raisins et autres fruits de la terre, « de frugibus
et racenis et aliis fructibus terrœ », sur la paroisse de
Domérat, à l'exception des dîmes de fèves, pois, mil,
lentilles et gesse, « exceptis decimis fabbœ, pisi et milii,
et lentis et jucie », plus de la faculté de faire leurs
vendanges à la date qu'il leur plairait de choisir,. « ut
vindemient quandocumque voluerunt » (p. 191) ; par Amélius
de Chambon, neveu du susdit Archambaud, du même droit que
dessus de vendanger avant le ban des vendanges, « ut ad
vindemiandum bannos non expectent » ; par Hugues Durec
(d'Huriel ?), clerc, de ses droits successoraux sur l'étang
et le moulin de Soz-Sal ; témoins : Pierre, premier abbé de
Bonlieu, et autre Pierre (p. 193) ; par Pierre Béraud et
Bernard, d'un clos des vignes dites de La Cape-Rouge, «
cappe rubee » (p. 194) ; par Amélius de Saliac, des prés et
du moulin d'Aubeterre avec ses dépendances, de la terre de
Vernet, située de l'autre côté ruisseau, sous réserve de
quatre setiers de seigle à la mesure de Domérat, et deux
deniers dus à Jean, juge de Croalz, à cause de l'aqueduc des
prés et du moulin, « propter aquœ ductum pratorum et
molendini », lesquels deux deniers il donna plus tard à
Notre-Dame de Domérat (p. 195) ; par Agnès Lobette, « Lobeta
», d'un quartier de vigne sous Treuluc, « quod est soz
Treuluc », d'où les religieux de Bonlieu tireront le vin
nécessaire pour dire leurs messes, « unde prœdicti fratres
habeant vinum ad missas celebrandas » (p. 196) ; par
Geoffroy de Telet et Guillaume, frères, de leur part de dîme
dans les terres de la paroisse de Saux, que les religieux
cultivent de leurs propres mains ou à leurs frais.
Confirmation par W. de Bourbon, seigneur de Montluçon, « in
infirmitate qua mortuus sum », des différentes donations
qu'il a faites aux religieux de Bonlieu ; savoir, Aubeterre,
la terre des arbres de La Chaume, le pré Jarrie, dix sous
sur le four de Montluçon pour l'entretien du luminaire de
l'église de Bonlieu, etc. Dans le même acte, W., neveu du
précédent et son héritier, fils d'Archambaud de
Saint-Julien, c'est-à-dire de Sant-giran, « filius
Archembaldi de Sancta Juliano, id est de sangiran »,
confirme à son tour les précédentes donations. Ledit acte
reçu par P., premier abbé de Bonlieu ; témoins : P., baile
de Néris, Umbaud, vicaire, etc. (p. 199). Donations : par
W., de Santgiran, « de Santgira », des oboles provenant de
la vente de son vin, « obolos de venditione vini sui », à
Aubeterre ; (1197) par Pierre, juge de Croalz, de tous les
droits qu'il peut lever justement et injustement sur le mont
de Saux, à savoir depuis la pierre marquée d'une croix dans
le chemin allant d'Huriel, à travers le bois Rigaud,
jusqu'au chemin de Montluçon, et de la tête du champ Umbaud,
où des bornes ont été placées, à la maison de L'Anglais, «
anglici », et de là, à travers la bruyère, jusqu'à la dune
qui se trouve sur le chemin de Domérat montant à Permillat.
Ledit acte reçu par B., abbé de Bonlieu, en présence de B.
Roboant. B. de Grantval, G. Chaussecourte, religieux, Aimoin
du Chauchet, seigneur de La Marche, « dominus de la Marcha
», etc.. Témoins de l'acte : P., juge, J. Albert Le Bâtard,
J. Baile, etc., témoins de la délimitation du terrain, «
testes terminorum et divisionum » (p. p. 199-200) ; (1197)
par Umbaud d'Huriel, du plein usage dans la forêt de…, « in
nemore meo Papachi » (p. 200) ; (1225) par Géraud Raoul,
d'une rente d'un setier de seigle et six deniers à percevoir
sur Aubeterre. Le donateur reçoit en prix, « de caritate »,
trente-quatre sous, et le fidéjusseur deux sous, « et
Stephanus, juzes sancti Victoris, a duos solidos, quia ipse
semper tenetur hoc deffendere et garentire » (p.p. 201-202)
; (1193, V. S.) par Bernard, forestier de Lussat, « de Luzac
», du forestatge et du sirventatge dans les bois de Landes
au profit de l'abbaye, de la grange établie auprès de
Bonlieu et de toutes les granges dépendant de l'abbaye, «
scilicet de la Vilata et de monte Morello, et de Chauduris
et de Cassanea, et de Linairolis, et de Villacanina, et de
Grossomonte, et de Boniac, et de Crosa, et de Alba Terra, et
de Maldarn et de Buris ». Ledit acte passé, du consentement
de W. de Gouzon, seigneur du donateur, devant Jean, abbé de
Bonlieu, en présence de Albert de Toulx, G. de Sébil,
Geoffroy Chaussecourte, témoins (p. 202) ; par Pierre, baile
de Néris, de ses droits dans le mas des Chazelles, « de
Chasella », et ses dépendances ; témoins ; Étienne, abbé des
Pierres, W. de Montluçon, W. de Lichiat (p. 203) ; par
Amélius de Chambon, de deux setiers de grain sur le mas de
Salet, plus, pour le salut de ses parents, et principalement
de son fils Hugues, cent sous que ce dernier devait aux
religieux de Bonlieu, pour les leur avoir fait donner de
force, « coacti », pour mettre fin aux difficultés qu'il
leur avait suscitées à La Villatte-Roger, « ut ab
inquietationibus et calumniis quas pro hereditatibus de la
Vileta Roger eisdem fratribus inferebat cessaret » ; enfin,
donation, par le même, de deux animaux d'une valeur de
quarante sous, « duos animalia, scilicet quadraginta solidos
», dont le même enfant du donateur, Hugues, fit donation aux
religieux à charge de prier pour lui (p. 204) ; (1185) par
Maence, sœur de Guillaume de Lépinas, « de Lespinaz », de sa
part de dîme dans toute l'étendue de la paroisse de Saux,
sur toutes les terres que les religieux de Bonlieu
cultiveraient de leurs mains ou à leurs frais (p. 205) ; par
Arnaud Delort, « de Orto », d'une setérée de terre près du
chemin dit lo seto de Pierre Charles, « juxta lo cami que
vocatur lo Seto Petri Charles » (p. p. 205-206) ; par Jean
et Amélius de Blanzac et Marie Quentin, leur mère, de l'eau
nécessaire aux religieux pour arroser pré de l'Aleu, « de
Alodio » (p. 207) ; (1186) par Constantin, viguier de
Montluçon, des terres qu'Armand Delort tenait de lui ; fait
à Aubeterre, devant J., Abbé, en présence de G. de Gimel,
Rubis, sergent de Guillaume de Maet, sénéchal du roi des
Anglais, « serviens Waillelmi de Maet, seneschalci regis
Anglorum ». P. Mathias, prêtre de Montluçon, témoins (p. p.
207-208) ; (1188) par Pierre, juge, fils de Raoul de Croant,
de deux setérées de terre, près le petit étang, « stagnulum
», d'Aubeterre, que son père avait précédement données aux
religieux de Bonlieu. Dans le même acte, mention d'un accord
survenu, deux années plus tard, aux termes duquel la faculté
fut laissée au susdit Pierre, juge, de faire moudre le grain
qu'il reçoit comme juge, « annont judicis », avant le grain
de celui qui moud ; en outre est concédé au juge qui rend la
justice, « qui jutziam tenet », le droit de pêcher dans
l'étang pour les besoins de. la nourriture de sa maison avec
des filets, mais non avec des nasses vulgairement appelés
virgatas (aujourd'hui, en patois vergeat) (p. 208) ; par
Baudoin de Saint-Désiré et plusieurs autres, de leurs droits
sur les terres de Crosoalart ; par le même acte, les
donateurs renoncent aux prétentions qu'ils avaient élevées à
l'occasion de la mort de Gérard, leur homme (p. 209) ;
(1192) par Guillaume de Verneiges, de ses droits à Beaulieu,
Chantegrelle et sur toutes les terres de la grange
d'Aubeterre ; ledit acte reçu, dans le chapitre de La
Tour-Saint-Austrille, par Jean, abbé, en présence de
Geoffroy de La Celle, religieux d'Aubepierre, Hugues de La
Roche, chevalier, et Ranulphe de La Chassagne, couvers de
Bonlieu ; (1195, V. S.) par Léger de Teillet, et P., J.,
Étienne et W., ses enfants, du droit complet d'usage dans
leurs bois, plus de Pierre Montaner avec sa succession, «
cum hereditate sua », enfin de deux sous et cinq deniers (p.
210) ; par Jean Bauleth, d'un setier d'avoine, mesure de
Montluçon, que lui devaient les religieux d'Aubeterre ; la
présente donation faite avec l'approbation de Pierre, juge
de Croant, frère du donateur, et entre les mains de A., abbé
de Bonlieu, et d'Étienne de Rouchavolp, prieur de Domérat ;
(1337) par Johannet de La Porte, pour son salut et le salut
de Bonne, sa défunte épouse, d'une émine de froment sur le
domaine de Saux ; le présent acte reçu par Guillaume, abbé
de Bonlieu (p. 211) ; par Aldebert, seigneur d'Huriel, «
dominus d'Uurec », du Chezat-Boloa, à Croze, avec terres
cultivées et non cultivées ; témoins : Baudoin de
Saint-Désiré, Amélius Rabiole, Jean, juge de Croalz (p. p.
211-212). Confirmation de la précédente donation par Umbaud,
seigneur d'Huriel, fils du susdit Aldebert, entre les mains
de P., premier abbé de Bonlieu (p. 212). Donation (1186) par
Géraud de Yénool et Jean, frères, de leurs propres
personnes, plus de tous leurs meubles et immeubles,
notamment deux, pièces de terre qu'ils tiennent du prévôt de
Chambon (p. 213). Confirmation par Guillaume de
Saint-Chabrais, d'Huriel, des donations faites par Géraud de
Venool et J. ; ledit seigneur se porte garant des donations
contre tous hommes qui les attaqueraient, « et tutor atque
deffensor ero ab omnibus hominibus in perpetuum » ; témoins:
Gérard, prieur d'Huriel, Eudes de Las Agas et G. de Courtil,
« G. de Cortil » (p. 213). Donations : (1192) par Raymond
Chavard, de sa propre personne, plus de la terre et des
vignes que tenait de lui Étienne de Croze ; la donation de
la terre et des vignes est ainsi faite que les religieux de
Bonlieu en accepteront la moitié, s'ils le veulent, dans le
cas où le susdit Étienne de Croze en posséderait la
quatrième partie, « ila tamen ut, cum fratres Boni Loci
voluerint, medietatem accipint, si homo prœdictus tenucrit
quartam partem » (p. 214) ; (1208) par G. de Vinens et
Pétronille, sa femme, d'une pièce de terre près l'orme du
Solier, « juxta ulimun deu Soler ». Confirmation de la
donation ci-dessus par Pierre de Gouzon, prieur de La Tour,
dans le domaine duquel était sise ladite pièce de terre,
grevée de trois deniers de cens (p. 215). Donation (1209)
par Hugues Mainfroy, sur les prières et conformément à la
volonté de Guillaume Valuche, prieur de Prunet, ainsi que du
consentement et de l'avis d'Étienne, prévôt de Chambon, de
la pièce de terre qui est inculte, « heremus », sise entre
la maison de Croze et la côte conduisant aux Chadenas ; les
religieux de Bonlieu, bénéficiaires de la donation, feront
de ladite terre tel usage qu'ils voudront, à charge
d'acquitter les neufs deniers de cens que se sont réservés
les religieux de Chambon ; témoins : Pierre de Linard,
maître d'Aubeterre, P. Bert, P. de Chavaroche, P. Turbam, et
Jean Baroneth-Priniacs (p. 215). Vente (1211) par Géraud de
Croze, de la totalité de sa vigne du Solier et de son pré
dit Jugalier, moyennant six livres… « Geomensis » ; la
présente vente est approuvée par la femme du vendeur, et
Bernard et Jacques, leurs enfants, en présence de G.
Chaussecourte, cellérier de Bonlieu, F. Pierre, maître
d'Aubeterre et d'Ébrard, son gendre, fidéjusseur de la vente
(p. 216). Donation par Amélius, fils de Guillaume de
Chambon, du lieu de Modard, « Maldarn », avec ses
dépendances, et du lieu de Lépaud, « Lespalt », ainsi
délimité : « a capite superiori del Franchi, sicut vadit per
semitam veterem, usque ad Bonum Fontem, et sicut vadit de
Bono Fonte ad vadulum do l'Aga Albanel » ; témoins : Raymond
de Buxière et Foulques, son frère, Jean de Combraille, « de
Cumbrala », Géraud de La Chapelle et Amélius, son neveu,
Basset, « Bassez », de Montluçon, et Guintres de
Saint-Fargol. Confirmation par Hugues de Chambon, fils
d'Amélius, des donations faites par son père ; témoins :
Alesme France de Roche-d'Agoux, « Aalelmus Franco de Rupe
Gulfi », P. Bonnet de Montluçon, etc. (p. p. 216-217).
Donations : par Amblard de Viersat, « de Virzac », qui,
après avoir transigé avec les religieux de Bonlieu, était
entré en religion dans cette abbaye, « qui plucilaveram de
prœdictis terris cum fratribus Boni Loci, veniem postea ad
conversionem apud Bonum Locum », de la moitié de la borderie
du Puy-de-Modard (p. p. 218-219) ; par Raymond de Buxière et
Foulques, frères, devant Géraud, évêque de Limoges, de leur
part de dîme sur tous les produits de Modard, et sur toutes
les terres du fief de l'École et de la paroisse de Viersat,
« et in omnibus terris feodi de Schola et parochia de
Virzac. » Témoins : Géraud, évêque de Limoges, Amélius de
Chambon, Aldebert d'Huriel (p. 219) ; par W. Adhémar, du
consentement d'Hélie, son frère, de six deniers sur le cens
du mas Aubanel, « de proediclo censu mansi Albanel » ; le
présent apte reçu par Pierre, premier abbé de Bonlieu, en
présence de Géraud, curé de Boussac-le-Château, « Bolzac lo
Chastel » (p. 220) ; par Bernard de Landes, Guillaume
Mainard et Pierre Valette, de leurs droits de bailliage, «
nostres bailialges », et de tous autres à Modard (p. 221) ;
par Amélius Geoffroy, de six deniers sur l'étang Poicogul,
qui lui reviennent dans la succession d'Amélius, son baile
mort, sans héritier (p. 222) ; (1188) par Marbode Carbonel
et W., frères, de trois deniers une obole et une quarte
d'avoine, mesure de Nouhant, « de Noen », sur la grange de
Modard ; fait à Lépaud, « apud Espaut », devant Mathieu…, «
de Bugo », et Geoffroy, religieux de Bonlieu ; (1189) par
Amélius de Verneiges, et Jean, frères, enfants de Jean de
Verneiges, de leurs droits sur la borderie, l'étang et le
moulin de Poicogul ; la même année, Amélius de Verneiges
renouvelle sa donation devant Jean, abbé, dans le chapitre
de Bonlieu ; il se porte garant pour ses frères, et, après
avoir obtenu le pardon qu'il sollicitait pour tous les
dommages qu'il avait causés aux religieux, « el postulata et
accepta venia de damnis quœ eis intuleram », reçoit pour
prix de sa libéralité la somme de quarante-cinq sous ;
témoins : l'assemblée des religieux, « testes, conventus
monachorum ». Addition au même acte de la ratification, en
1193, par Bernard, Hugues et Zacharie, frères, de la
donation faite par Jean de Verneiges, leur père. Témoins :
Raoul, prieur de Verneiges, Aimeric, curé, W. d'Arfeuille, «
de Arfula », chevalier, Geoffroy le Tort, prieur de Bonlieu
(p. 223) ; (1195) par Étienne de Chambon, d'un quarton
d'avoine à Modard ; le présent acte reçu à Bellefaye par P.
de Bourganeuf en présence de Landos et Roger de Villoan (p.
224) ; (1196) par Étienne de Buxière, de la borderie de
Malleret, « Malaret », sous réserve de trois quartes de blé
de rente ; fait à Viersat, « apud Virchac », devant Jean de
(Fursac ?), « Forcac », prévôt de Combraille, et Pierre de
Bourganeuf, en présence de Pierre d'Arfeuille, prieur de
Viersat, G. Rivetort, « Rivitorti », et Pierre Ballardet ;
(1196, V. S.) par Jean de.... « Forchac », et Geoffroy, son
frère, du pré du Vivier ; fait à Chaussidière, « Chaucideras
», en présence de Pierre de Bourganeuf, entre les mains de
qui l'acte fut reçu, « in cujus manu factum fuit », de P. de
Briniac, convers de Bonlieu, et de Paulet, « Paululus »,
prêtre de Combraille (p. 225). Cession (1200) par Étienne,
prévôt de l'église de Chambon, à B., abbé de Bonlieu, et
Geoffroy Le Tort, cellérier, de la dîme de la terre de
Malleret, appartenant à l'église de Viersat, moyennant un
cens annuel d'un setier de seigle ; ladite cession faite du
consentement des religieux de Chambon : B. Arrabet, Umbaud
du Breuil, et P. d'Arfeuille, prieur de l'église de Viersat
(p. 225). Donations : par Umbaud, fils de Séguin, de ses
droits sur la rente d'une émine de seigle, à prendre sur la
grange de Modard ; le donateur, prend en outre l'engagement
d'assurer la paix aux religieux contre les revendications de
ses parents, « et promillo me pacem daturum eis de omnibus
consanguineis ; » (1202) par Umbaud, fils de Séguin, de la
part de droit à lui revenant dans la succession, de
Guillaume Adhémar, son frère, sur la rente d'une émine de
seigle due par la grange de Modard ; fait dans le domaine, «
in villa », de Parsac, devant Geoffroy, cellérier, en
présence de Guy de Geniz, Pierre Archimbaud de Parsac,
Pierre de Chanon, (de Chanor), et Hugues Plumez, témoins.
Cession (1202) par Thomas, abbé de Bonlieu, et le couvent
tout entier à Pierre et Jean de Neuville, « de Nova Villa »,
de la borderie et étang, de Poicogul, moyennant deux écus de
rente annuelle payables à la Noël (p. 226). Arrentement par
Jean de. La Chapelle aux religieux de Bonlieu moyennant six
setiers de seigle, mesure d'Évaux, de cens annuel, payables
à la Saint-Michel ; déjà il était dû sur ledit mas, à Aubert
du Puy et ses héritiers, un setier d'avoine et une émine de
seigle, mesure de Nouhant, et 18 deniers par Étienne de
Chambon (1205) par Jean dau Manechas, d'une émine d'avoine à
Modard et de trois émines de blé et une de seigle, à
l'ancienne mesure, sur le mas de Las Broas ; le donateur
pour le prix de sa libéralité, « de carilate », reçoit un
cheval estimé six livres, « unum equum pretio sex librarum »
(p. 227) ; par Aimenric de Fursac, de sa propre personne,
pour entrer en religion, « me ipsum in fratrem », de ses
droits entre le chemin public allant de (Châtelguyon ?) à
Combraille, et du temple de Lamaids à Modard, « el quicquid
est infra viam publicam quæ tadil a Caslello Guidonis ad
Combraliam, et a templo de Lamaiz ad Moldarn », enfin de
huit setérées de terre libres et quittes de tout cens, et un
setier de seigle dans le domaine de Lamaids. Le donateur
reçoit en prix six livres pour acheter le linge à lui
nécessaire, « ad opus emendorum pannorum « mihi
necessairiorum » (p. 227). Renonciation (1238) par Giraud de
Chaes et son épouse, à tous leurs droits et actions sur le
lieu de Modard, et engagement de ne plus inquiéter en quoi
que ce soit les religieux, « promittens quod nullatenus eos
super hoc de celero inquietabo tempore meo » (p. 228).
Nouvelle renonciation (1245) par le même et Rupha, sa femme,
veuve d'Audin Charbonel, damoiseau, au procès qu'ils ont
intenté aux religieux de Bonlieu, relativement à la dîme de
Las Broas et des terres dépendant de la maison de Modard ;
les cédants font cet abandon sur le vu d'une charte qui
prouve de la façon la plus certaine, « certissime », que
Audin Charbonel avant son voyage d'outre mer, « aliquando
iter arriperet ultra mare », avait renoncé à tous ses droits
sur le lieu de Modard, depuis le chemin des Étrangers,
proche Nouhant, jusqu'à la grange de Modard, « a camina
peregrinorum « prope Noent usque ad grangiam de Maudarn. »
La nouvelle renonciation est faite avec serment de ne plus
venir à rencontre du présent acte et de ne plus jamais faire
ou soulever un procès contre tes religieux, « et juravimus,
prœstito corporaliter juramento, quod nunquant contra istud
factum de celero veniremus, vel querelam faceremus nul
moveremus » ; témoins : Raynaud, abbé de Bonlieu, J. de
Mainsat, « de Manciaco, ancien abbé, J. La Fressinède, B. du
Clos, « quitarier », de Nouhant, et Aubépin (p. 228) ;
Donations : par Geoffroy Martel, de sa part des prés, terres
et garennes de Bougnat, plus, de leur part dans les mêmes
immeubles, par Pierre de Vaux, Umbaud, son frère, et Pierre
Martel, leur oncle ; la présente donation faite aux
religieux de Bonlieu avec faculté d'arracher tes arbres, de
cultiver la terre et de donner aux biens telle affectation
qu'ils jugeront convenable, « omnes prædicti donaverunt
terram et nemus de Bonniac ad evellendum et ad excolendum et
ad omnes alios usus » (p. p. 229-230) ; par Aiméric de
Verneiges, du mas de La Roche, et de la dîme dans toute
l'étendue de la paroisse de Boussac-les-Eglises, « Bolzac
las Egleisas », sur les terres que les religieux de Bonlieu
ont cultivées de leurs mains ou a leurs frais (p. 231) ; par
Geoffroy de La Roche, de la dîme de toutes choses à Bougnat
et sur le mas de Folunt, et, dans toute la paroisse de
Saint-Marien, sur tes terres dépendant du donateur, que les
religieux ont cultivées ou fait cultiver ; par Amélius
Lemaigre, « lo Magre », de la moitié de la forêt de « Fossat
Lobera », et de ses droits sur l'autre moitié ; témoins : G.
de Boussac, « de Botzac », Étienne de Saint-Silvain,
prêtres, P., sergent d'Amélius Lemaigre ; (1150) par Roger
de Verneiges et Amélius, son neveu, du mas de Montmarson ;
le présent acte passé au château de Boussac, « apud castrum
de Botzac », entre les mains de Pierre, abbé de Bonlieu (p.
232) ; (1188) par Geoffroy de Vaux, du mas de Peyrat et du
mas de Bougnat, sous la réserve de la forêt de Chaumont ;
passé à Bougnat,, devant Jean, abbé de Bonlieu, en présence
d'Airaud, abbé de Prébenoît, Guy et Mathieu, religieux de
Bonlieu, Étienne, viguier, et Philippe, son fils (p. 232) ;
par Géraud de La Porte, et Hélias, frères, et diverses
autres personnes, du mas de Peyrat et du bois de Bougnat,
avec le droit d'y prendre du bois de construction et de
chauffage, de défricher et de cultiver, d'y faire paître les
porcs, enfin d'y exercer tous usages nécessaires à l'abbaye
de Bonlieu et à ses granges, « et nemus de Boniac ad
edifficandum et ad calefaciendum, ad ecellendum et ad
excolendum, et pastionem porcorum suorum, et ad omnes alios
usas necessarios abbatiœ et grangüs ejus. » Fait à
Boussac-les-Eglises, « Bozac las Egleisas », entre les mains
de Mathieu, cellérier de Bonlieu, en présence de W. de
Verneiges, Aimon, clerc, P. Caton et Hugues Chanterel,
témoins, (p. p. 232-233). Remises par Philippe Verger,
Étienne, Umbaud, Pauchet et Geoffroy, frères, aux religieux
de Bonlieu, de quatre sous de cens qu'ils leur devaient sur
un pré. Les donateurs exposent qu'ils font celle libéralité
en considération de la peine que les religieux de Bonlieu
ont prise de cultiver eux-mêmes ou à leurs frais pour leur
père, pendant qu'il était malade et après son décès (p. p.
233-234) ; (1213) par Aimeric Lubez, de six deniers de cens
sur une sagne située au-dessous de la grange de Bougnat.
Fait à Lavaufranche, « apud Vallem Francham », en présence
d'Armand, abbé de Bonlieu, B. Roboam, religieux, Roger Lubez
et W. de Verneiges, chevaliers, et Ribaud, sergent, témoins
(p. 234). Confirmation (1204) par W. de Verneiges et
Amélius, frères, des donations faites aux religieux par
Roger, leur aïeul, et notamment de tous animaux à
Boussac-les-Églises, « in tota parrochia de Bozac
Ecclesiarum. » Fait en l'abbaye de Prébenoît entre les mains
de Guillaume, abbé, en présence d'Ébrard du Moutier, de «
Monasterio », Hugues de Ladapeyre, et Ignon, chevaliers, G.
Chaussecourte et Étienne Grausel, témoins (p. 234). Acte par
lequel Umbaud Ligore, qui avait entraîné l'abbaye de Bonlieu
dans un procès, déclaré que, cédant à l'autorité de messire
R. Legat, il reconnaît à l'abbaye et à la grange de Bougnat
le droit de plein usage dans les bois de Bougnat (p. 236).
Donation (1237) par Godefroy Lochath et autres Lochath,
frères, Étienne Lochath et Jurinec Lochath, leurs neveux, de
leurs droits sur la sagne dite au Chath, « in sagna au Chath
», avec serment sur les saints évangiles devant R. Valetle,
abbé de Bonlieu, de ne jamais attaquer la présente donation
; témoins : fr. Guillaume de Monluçon, religieux, fr. P. de
Bœne, maître de la grange de Bougnat, et G. de Villemarset,
maître d'Aubeterre. Confirmation (1220) devant Aimeric, abbé
de Bonlieu, par Pierre, fils de G. Daunat, des donations que
son frère et son père ont faites à l'abbaye (p. 237).
Donation (1219, V. S.) par W. Charbonel de six deniers sur
la borderie de Baissaner à La Chau, « in bordaria Baissoner
a La Chalm » ; dans le même acte, G. Conche renonce à ce
qu'il pouvait percevoir sur cette rente de six deniers par
droit de bailliage, « jure bailiatgü » (p. 237).
Renonciations : (1207, V. S.) par Pierre du Bouchat, « del
Boschal », aux droits qu'il pouvait avoir dans l'étendue de
la paroisse de Saint-Chabrais sur les donations de Guillaume
de Landes. Fait à Gouzon, « apud Gousonnium », devant W. de
Gouzon, « de Guoson », seigneur de Pierre du Bouchat, B.
Roboam, Arnaud Baudel et Hugues de Fournoue, témoins ;
(1218) par Pierre Marboz, de tous ses droits litigieux sur
la grange de Neyrolles, « in grangia de Linayrolas », et ses
dépendances ; témoins: Aimeric, maître de Neyrolles, Étienne
de Saint-Chabrais, chevalier, fidéjusseur. Pierre Marboz,
pour prix de son abandon, « de concessione », reçoit
trente-sept sous (p. p. 237-238). Donation (1217) par Michel
Dufaux, d'un setier de vin aux Quairazecs, « aus Cairazec ».
Fait devant Aimeric, abbé, en présence de Martin, cellérier,
Hugues, prieur de Saint-Julien, témoins (p. 238). Abandon
par Aimoin et Amélius du Chauchet, pour eux et leurs
successeurs, des droits qu'ils pouvaient avoir sur le
domaine de Neyrolles, mais à charge par les religieux de
leur servir une rente annuelle de deux setiers de seigle à
la mesure d'Évaux,. « duos sextarios Vaunenses. » Les deux
frères reçoivent en outre une somme de quatre livres et
demie, pour prix de leur donation (p. 238) ; Donations :
(1198) par Raymond du Chauchet de ses droits sur la grange
de Neyrolles ; le donateur s'engage à protéger les religieux
contre quiconque attaquerait la donation, et à les suivre,
sons compensation aucune, devant toutes les juridictions où
il leur plairait d'aller, « et promitto quod si quis contra
hoc donum venire prœsumpserit, eos jure diffendum et sequar
sine lucro aliquo, ubicumque voluerint » ; la présente
donation est faite à charge d'une rente de deux setiers de
seigle, plus le paiement de 40 sous au donateur, et de cinq
sous à sa femme, qui a bien voulu donner son consentement à
la donation. Ledit acte passé devant la grange de Neyrolles,
en présence de Geoffroy, cellérier, J. de Tresanias, son
associé, « socius ejus, » Étienne Lerond, « Rotundus, »et
J., son bâtard, témoins (p. 239) ; (1198) par Guillaume de
La Salle, de ses droits sur le domaine de Neyrolles, à
charge de deux setiers de seigle à la mesure d'Evaux, « duos
sextarios Vaunenses ». Le présent acte passé entre les mains
de B., abbé, devant la porte de l'abbaye, sous le bois, en
présence de Grimoard, prieur de Bonlieu, Aimeric, son
associé, « socius ejus », P. de Saint-Loup, Rai du Chauchet,
J., bâtard dudit Rai, P., bâtard, témoins. Confirmation
(1219) par W. de Landes de toutes les donations qu'il avait
faites précédemment aux religieux de Bonlieu (p. 241).
Donations : (1199) par Marbode Carbonel et Guillaume
Carbonel, son frère, de leurs droits sur le territoire de
Neyrolles et dans les dîmes de Saint-Chabrais. Fait à
Lépaud, « Lespaut », en présence de P. Tessier, prévot de
Lépaud, « prepositus de Lespalt » , et divers autres témoins
(p. 241) ; par Guillaume de Landes, pour lui et ses
successeurs, de ses droits dans les prés, terres et dîmes de
Neyrolles, et donation pour l'avenir des droits de dîme que
le donateur aurait sur les terres que les religieux de
Bonlieu acquerraient dans l'étendue de la paroisse de
Saint-Chabrais, « si contingeret tamem in posterum quod jam
dicti fratres infra parrochiam sancti Caprasii terras
aliquas sibi acquirerent aut laborarent propriis manibus tel
samptibus, quicquid juris in decimis omnium rerum illius
parrochiæ habebam dono similiter et concedo » ; entre autres
témoins de la présente donation, Geoffroy, le grand
cellérier, « cellerarius major » et Bernard, son auxiliaire,
« socius ejus » ; (1199, V. S.) par Amélius de
Saint-Chabrais, Étienne et Guy Gonin, ses frères, de tout
leur droit de sirvientage dans les terres et prés de
Neyrolles ; le présent acte passé dans l'infirmerie de
Saint-Julien, « in infirmaria Sancti Juliani », entre les
mains de B., abbé, en présence de plusieurs témoins, et,
notamment de Rigault de Fournoue, qui s'engage, comme
fidéjusseur, à assurer aux religieux la paisible jouissance
des droils donnés, « qui fidejussit pro nobis quod de
omnibus supradictis bonam pacem daremus jam dictis fratribus
» (p. 242) ; par P. Marbode et Marbode, son fils, de leurs
droits dans les terres de Neyrolles et les mas de La Ville
et de Gâtelièvre, « Gastalebra », plus des héritiers, à
moins qu'ils ne consentent à payer leurs héritages, «
insuper donamus heredes, nisi solvere voluerint hereditates
suas » (p. 243). Acte (1198) de dernière volonté, « circa
finem vitœ meæ », par lequel Imbert Dumont, avec le
consentement de sa femme et de ses enfants, donne la moitié
du mas de Formose et sa propre personne pour être agréé
comme religieux, « et me ipsum pro « monacho » (p 243).
Donations: (1199) par Guillaume Forestier, « Forester », de
ses droits de forestage et de bautentage dans les forêts et
les bois de Landes, ainsi que Guillaume de Gouzon, « de
Gozum, » son seigneur, les a déjà donnés aux religieux de
Bonlieu pour les besoins de l'abbaye et des granges de La
Villatte, Montmoreau et Neyrolles (p. p. 241-245) ; (1200)
par Pierre Dubois, de son droit de serventage des dîmes de
Neyrolles, « in serventage decimarum de Linairollis », et
des terres que les religieux de Bonlieu cultiveraient dans
la paroisse de Saint-Chabrais (p. 246). (1300) par Bernard
Ligier, de tous ses droits dans le territoire de Neyrolles,
et confirmation de la donation par Ranulphe Véraix et Jean,
son fils, et par P. Marbode et Roger de La Ville, son fils,
fait entre les mains de P., abbé, et en présence de
Geoffroy, grand cellérier, B., son auxiliaire, P. de Sail,
convers, maître de la grange de Neyrolles, et divers autres
témoins (p. p. 246-247) ; (1200) par Imbaud Davantès, des
droits qu'il percevait dans le mas de La Ville tant par
lui-même que par ses hommes, « per me vel per homines meos
». Fait près de la porte du monastère de La
Tour-Saint-Austrille, entre les mains de Geoffroy,
cellérier, en présence de Guy, religieux, Ranulphe de La
Chassagne, P. Bourganeuf, « Borguesnous », et Aimoin du
Chauchet, témoins (p. 247) ; (1200) par Étienne de
Saint-Chabrais, sur la succession, « in hereditate », de B.
Pardoux, et renonciation au procès que le donateur avait
intenté aux religieux relativement à la terre de Guillaume
Charbonel et à la rente d'une émine de seigle due par Pierre
de Boussac (p. 247). Renonciation (1200) par Avrilie, «
Abrilia », épouse de Bernard Pardoux ; par Pardoux ; leur
fils, et Pétronille, leur fille, de leurs droits dans la
succession de B. Pardoux, leur époux et père. La présenté
renonciation faite d'abord devant la maison d'Étienne de
Saint-Chabrais, seigneur des donateurs, et en second lieu à
La Tour-Saint-Austrille devant la maison de ladite Avrilie
(p. p. 247-248). Donation (1200) par Aubert de Saint-Julien
et Hélie, son frère, de ses droits sur le Puy-du-Montet et
de tous droits d'usage dans ses bois pour les besoins de la
grange de Neyrolles. Dans le même acte, Azalard de
Saint-Julien accorde aux religieux de Bonlieu les mêmes
droits qu'ont précédemment concédés les susdits Aubert et
Hélie de Saint-Julien, ses frères (p. 248). Confirmation
(1200) par Jean de Saint-Julien de la donation faite par ses
frères dans l'acte précédent (p. 248). Donation (1200) par
Hugues Gauvin de ses droils sur les terres d'Amélius Gojon,
son frère, sises sur le territoire de Neyrolles ; entre
autres témoins : Hugues de Montluçon, « Montlucum », J.
Margan, Aubusson, « Albusum », et Garcifer (p. 349).
Arrentement (1199) aux religieux de Bonlieu, moyennant une
émine de seigle et une émine d'avoine, mesure de Jarnages,
de cens annuel, par André de Villemontet, prieur de
Jarnages, sur les avis et avec le consentement des chanoines
du prieuré de Jarnages, à savoir : Pierre de Bélête, prêtre,
J., curé, et P., religieux, fils de Petit de Villemontet, de
tous les droits de l'église de Jarnages sur les dîmes de
Neyrolles. Le présent acte passé entre les mains de B., abbé
de Bonlieu, dans le chapitre de Jarnages, en présence de
divers témoins, notamment Ranulphe, maître de la grange, «
grangiarius », de La Chassagne, de Umbaud et de P. de La
Tour, « de Lator », qui se portent fidéjusseurs pour
l'église de Jarnages (p. 250). Donations: (1200) par S. de
Saint-Chabrais, de ses droits dans les dîmes de Neyrolles et
de la paroisse tout entière de Saint-Chabrais. Fait dans le
cloître de La Tour-Saint-Austrille, « in claustro de Turre »
en présence d'André, prieur de Jarnages, « prior de Jarnages
», Giraud de Solmant, curé de La Tour-Saint-Austrille, etc.,
témoins (p. p. 250-252) ; (1200) par Pierre Marbode, de ses
droits dans la succession d'Eudes de Dazac, à savoir les
prés, dîmes, bois et pacages, compris dans le territoire de
Neyrolles, à charge d'une rente de six deniers de monnaie
courante au profit du donateur, et d'un setier de seigle,
mesure de Saint-Chabrais, au profit de ses descendants. Le
donateur s'engage à défendre la propriété de la succession
d'Eudes de Dazac contre tous hommes, et donne pour garantie,
« en retorn » , aux religieux de Bonlieu sa propre
succession, « omne jus hereditarium meum », pour le cas où
il ne pourrait remplir son engagement ; entre autres témoins
: Fr. Étienne, hôtelier de Neyrolles, « hostalarias de
Linairolis, » Nicolas, chanoine d'Évaux, Gérand, prêtre du
Peyroux, « del Peiros », Hugues de Montluçon, « de Montluzon
» (p. p. 251-252) ; (1199) par Hélie Davantès, prieur de La
Tour, avec le consentement des religieux, ses compagnons, à
savoir Hugues Meurenc, P. de Vestenc et Géraud de Soumans, «
de Solmant », aux religieux de Bonlieu, des droits que
l'église de La Tour on l'église du Peyroux possèdent sur les
dîmes de Neyrolles, mais à charge de servir à l'église de :
Peyroux une rente de quatre setiers de grain, dont deux de
seigle et deux d'avoine, mesure du château de La Tour, «
castri de La Tor », plus de douze deniers de.... « duodecim
denarios de Gemes » ; le présent acte passé entre les mains
de Jean, abbé de Dalon, et de B., abbé de Bonlieu, en
présence de divers témoins, dont Géraud de Soumans, curé et
desservant de l'église de La Tour-Saint-Austrille (p. 252) ;
(1190) par Pierre de Gouzon, « de Gozum », prieur de La
Tour, avec le consentement de Raoul Le Breton, Jean de
Nouzil et G. de Soumans, curé de La Tour, ses frères et
compagnons, des droits de l'église de La Tour dans les mas
de La Ville et de Gâtelièvre, et à Côte-Courbe, « Costa
Corba », mais à charge de quatre deniers de seigle ; entre
autres témoins, frère Ranulphe, maître de la grange de La
Chassagne (p. p. 252-253) ; (1201) par Guillaume Roters et
Guiborgue, sa femme, de leurs droits à Neyrolles ; les
donateurs assureront la jouissance de leur donation contre
les prétentions des héritiers, et pour le cas où ces
derniers ne paieraient pas leur hérédité ils les donnent aux
religieux de Bonlieu. Fait devant la porte de l'église de
Nouzerines, « ad portam ecclesiæ de Nozerines », en présence
de J., prieur de Nouzerines, et autres témoins (p. 253) ;
(1198) par W. de Gouzon, « de Goson », du plein et entier
usage, « plenum et integrum usuarium », dans les bois de
Landes, au profit de l'abbaye de Bonlieu et des granges de
Montmoreau, La Chaudure et Neyrolles en dépendant, plus du
droit pour les religieux de faire dans les dits bois des
chemins pour le passage de leurs chariots, « quando necesse
fuerit per idem nemus quadrigiis suis vias faciant », et
enfin, de l'exemption du péage, « pedagium », dans toutes
les terres du donateur. Dans le même acte, donation par
Aude, femme dudit W. de Gouzon, de ses droits dans la terre
et le bois du Puy-Montet, mais à charge d'une rente annuelle
d'un setier de seigle à la mesure de Gouzon (p. p. 253-254)
; (1201) par B., forestier, de son forestage et bailiatge,
dans le bois de Landes, ainsi que l'a précédemment donné W.
de Gouzon, son seigneur (p. 256) ; (1201) par Geoffroy
Martin de ses droits dans les terres et dîmes de
Saint-Chabrais et du Peyroux, « deu Peiros » ; fait à
Ladapeyre, « a Ladapeyra », en présence de P. de Bourganeuf,
« de Borgetnou », Ignos de Ladapeyre, Giraud Borrens de
Montcheny, « de Monchani », et Pierre de Drouilles, « de
Drulas », témoins (p. 256) ; (1202) par Jeanne Girarde, «
Girarda », de ses droits dans les dépendances de Neyrolles,
et confirmation, « confirmo, laudo et concedo », de la
donation, par Rodulphe de Gouzon, seigneur de ladite Jeanne
; par B. de Souliers, « de Solario », et ses frères, Étienne
Donnet et Zacharie, de leur droit « per bailiatge vel per
sirventage » dans la terre des enfants de P. Sacriste, «
sacristæ » ; entre autres témoins, André, prieur de Jarnages
; (1202) par P. Aujarz, Pétronille, sa fille, et Hugues,
Barbos, mari de cette dernière, du pré Neuf en patois Pra
Neu), « pratum novum », et de leurs droits dans les dîmes de
la paroisse du Peyroux par succession ou par droit de
serventage, « sive hereditarie, sive per sirventalge » (p.
257) ; (1202) par Étienne de Saint-Chabrais, de différents
droits, entre autres, celui de faire du charbon, « ad
fuciendum carbones », dans tous ses bois, à l'exception de
celui qui est appelé Guionesche, dans lequel les religieux
ne pourront rien abattre sans sa permission, « excepta tamen
foresta quœ vocatur Guionescha, ad quant ad cœdendum non
ingredieutur nisi prius indicaverint mihi » (p. p. 257-258)
; (1202) par Étienne de Saint-Chabrais, de ses droits de
dîme dans la paroisse de Saint-Chabrais sur les terres
cultivées par les religieux et sur les animaux de quelque
espèce qu'ils soient, de ses droits sur la terre de Ranulphe
Brachet, et du droit de pacage pour tous les animaux dans
les terres qui lui appartiennent ; le donateur renonce en
outre au procès qu'il avait intenté aux religieux de Bonlieu
relativement à la terre de Guillaume Charbonel, et à la
rente d'une émine de seigle sur Pierre de Boussac, « de
Boczac » ; enfin, il accorde un droit de passage, « viam »,
à travers les terres et près du mas de Vouëze, tant qu'ils
resteront incultes. Fait à Saint-Julien en présence de
Hugues de Felletin, « de Felleti », et autres témoins (p.
259) ; (1220) par Géraud, fils de Géraud Daonet, de ce qui
serait nécessaire pour que la grange de Neyrolles fût
construite dans la terre que les religieux avaient reçue de
ses parents, « concessit Deo et fratribus Boni Loci, in
perpetuum, hoc quod pelebal, videticet ut in terra quant
prœdicti frati es a parentibus sus in elemosiua acceperant,
grangia de Linairolis constructur ». Le donateur renonce eu
outre, tant pour le présent que pour l'avenir, à tous ses
droits litigieux quels qu'ils soient et d'où qu'ils
viennent, et accorde enfin aux religieux, sur sa terre, un
droit de passage dont ils useront par où et de la manière
qu'il leur plaira (p.p. 259-260) ; (1187) par Bernard,
forestier de Lussac, « forester de Lozac », de son droit de
forestage et de sirventage dans le bois de Landes, au profit
de l'abbaye de Bonlieu et de la grange qui l'avoisine (pp.
260-261). Confirmation par Archimbaud, frère de W. de
Gouzon, du droit dans la forêt de Landes que W., son frère,
avait donné aux religieux de Bonlieu, à savoir le plein et
entier usage, ainsi qu'il est écrit dans le titre
authentique qu'ils possèdent, « sicut in antentico eorum
scriptum est » (p. 261). Donations : par Ranulphe et Raynaud
de Lopiac, frères, chevaliers, du quart et de la dîme de
toutes choses du mas de Crouzet, à la condition que les
religieux cultiveront eux-mêmes la terre cédée ; dans le cas
où cette terre serait cultivée par un homme étranger an
couvent, « quod si aller homo excoluerit », les religieux
n'auront droit qu'à la dime des agneaux ; par Roger de
Ville, de ses droits sur les terres de Neyrolles, sur les
mas de La Ville et de Gâtelièvre ; donation en outre des
héritiers qui ne paieraient pas leur hérédité, « insuper
dono heredes, nisi solvere voluerint hereditates suas » (p.
262) ; (1204) par W. Tripollis, de son droit de dîme dans le
mas de La Ville, de sa part de dîme dans la paroisse du
Peyroux sur les terres que cultiveraient les religieux de
Bonlieu, enfin du droit de pâture pour les animaux qui leur
appartiennent en propre et ceux, ne leur appartenant pas,
qu'ils nourrissent. Fait à Glénic, « apud Glanic », en
présence de Pierre de Saint-Loup, Hélie de Glénic, témoins,
et Guillaume, fidéjusseur, qui s'engage à garantir la
donation en tous lieux et contre tous ceux, qui, à sa
connaissance, l'attaqueraient ; le donateur reçoit, pour
prix de sa libéralité, « de carilate », trente-quatre sous
et trois sous de « loges » (p. 263) ; (1204) par Pierre
d'Aubusson, « d'Albuso, » et P., Étienne et Jean, ses
enfants, de leurs droits dans le mas de (La Valzaire ?), «
de Valchaisi » ; entre autres témoins : P. de Gouzon, prieur
de La Tour-Saint-Austrille, G., curé de Saint-Chabrais, S.,
diacre (p. 264). Renonciation (1204) par Étienne de
Saint-Chabrais à divers procès, notamment à ceux qu'il
soutenait relativement aux terres de Neyrolles, que ses
hommes de La Conche, « de Conca », prétendaient leur
appartenir par droit héréditaire (p. 266). Donation: (1203,.
V. S.) par Géraud Daunal de ses droits dans le mas de (La
Valzaire ?), à savoir la partie comprise dans la juridiction
du vicomte d'Aubusson, « scilicet in tota parte quœ de
jurisdictione est vicecomitis ». Fait à l'hôpital de La
Croix-au-Bost, « apup hospitale de Cruce au Bauts » en
présence de Hugues de Fournoue, le sénéchal, « los seschals
», et autres témoins. Pour prix de sa libéralité, les
religieux reçoivent le donateur pour la vie et la mort, sauf
toutes réclamations, « de caritate receperunt me in morte et
in vita, salva pace clamorum », et lui payent huit livres et
vingt sous « de logras » (p. 267) ; (1205) par Archimbaud de
Gouzon, du droit de-péage et de layde pour toutes choses que
les religieux, feront passer par la terre du donateur, y
achèteront ou vendront. Fait à l'abbaye de Bonlieu, dans le
cloître des malades, « in claustro infirmorum » ; (1203, V.
S.) par Roger de La Chaud, « del Chaus », de ses droits à
Neyrolles. Fait au château de Lépaud, « apud municipium de
Lespaut », en présence de S. de La Tour, prêtre, Amélius de
Verneiges et autres témoins ; (1204) par W. de (Chambon ?),
« deu Chambos », fils de Guillaume Tète de Bouc (ou de Bœuf
ou de Bois), « testa de Bou, » de ses droits dans les dîmes
de Neyrolles et de Saint-Chabrais (p. 268-269) ; (1204) par
W. de Saint-Loup, de ses droits dans le mas de Haute-Serre,
« d'Auta Serra », plus de deux seliers de seigle et dix
deniers sur le domaine du Bois, « in villa de Bosc, » et
d'une émine de seigle, une d'avoine et six deniers sur le
mas de Lascoulz. En échange, les religieux de Bonlieu
renoncent, au profit du dit W. de Saint-Loup, au droit de
deux setiers de seigle qui leur avait été donné par Raynaud
en entrant comme religieux dans leur maison, ils lui
abandonnent « en outre deux setiers de seigle, dix deniers
et demi, et un setier de vin sur 19 borderie de La Mazeire
et ses dépendances (p. 269) ; par Jean de Saint-Chabrais,
P., son frère, Aceline et Guibose, ses sœurs, de leurs
droits de dîme à Neyrolles et la paroisse de Saint-Chabrais,
plus de trois éminées de terre dites « al Roineios », et
d'un pré à Neyrolles (p. 270) ; (1206, V. S.) par Guy
Amélius, prêtre, et Amélius, Étienne et Guy, frères, ses
neveux, de leurs droits dans les terres, prés, bois et
dépendances de Champgeix, « de Champiger ». La présente
donation faite en présence et avec l'assentiment de W. de
Landes, W. Gaunan et W. Marbode, seigneurs des donateurs (p.
271). Confirmation (1186) par Umbert du Mont de la donation
du mas de Malleret, « de Malaret », faite aux religieux de
Bonlieu par son père ; le présent acte passé à Bonlieu entre
les mains de J., abbé, en présence de Étienne, prieur de
Bonlieu, P. de Rosor et Mathieu, religieux, J., charpentier
de Clairavaud, B. Peiroz, sergent du donateur, témoins (p.
272). Donations : (1206) par Hélie de Saint-Chabrais et
Agnès, sa sœur, enfants de Roger de Saint-Chabrais,
Guiburge, leur mère, et Geoffroy Lemaigre, « Magres », de
leurs droits de dîme à Neyrolles et dans la paroisse de
Saint-Chabrais, plus d'un droit de pâture pour les animaux
que les religieux possèdent ou nourrissent, enfin du plein
et entier usage dans les bois de Landes pour les besoins de
la grange de Neyrolles. Fait â l'hôpital de Lavaufranche, «
apud hospitale de Lavaufrancha », en présence d'Aimenric,
convers, P. Naines, de Verneiges, chevalier, et divers
autres témoins. Reçu par le donateur, 15 livres, plus 15
sous de..., « de lucris » (p. p. 272-273) ; (1205, V. S.)
par Jean du Four, de ses droits à Neyrolles et ses
dépendances. Fait à Montluçon en présence de Roger
Palastels, de Montluçon, Frient, châtelain de Monlluçon, et
autres témoins (p. 274) ; (1206) par Armand de Boussac, « de
Bozac », de ses droits sur les dîmes de Neyrolles à titre de
serventage et bailliage, « nomine sirventugü vel bailiatgü »
; le présent acte passé à La Tour Saint-Austrille, devant la
porte du monastère ; (1207) par Aceline, fille d'Amélius
Roux, et Amaurix, son mari, de leurs droits dans le mas de
Champgeix, à savoir sur la succession de Gojon, mais à
charge par les religieux de payer annuellement un selier de
seigle, à la mesure du cens, « admensurum censualem » (p.
274-275) ; (1207) par Géraud de Boussac, « Bolzac », de son
droit de serventage et de bailliage dans la paroisse de
Saint-Chabrais ; entre autres témoins : Hugues de Fournoue
Le blanc « de Fornols lo Blanc » (275) ; par Pétronille et
Marie « de Folchairas », de leurs droits dans la paroisse de
Saint-Chabrais. Fait à Déols, « apud vicum de Dolis », entre
les mains de P. Fournier, maître des convers (p. 276) ;
(1205) par Jean Dufour, de ses droits dans les terres de
Neyrolles ; entre autres témoins : Roger Palastels et
Frient, châtelain de messire Guy de Bourbon (p. 277) ;
(1298) par Petite, épouse de Hugues Cathènes, de ses droits
sur la dîme du Puy-Montet. Fait à La Chaussade, « apud
Calciatam », en présence de P. Fournier et Hugues Cathènes,
témoins (p. p. 278-279) ; (1208) par Géraud, curé du
Peyroux, de deux journaux, « duos jornales », du pré dit de
La Gorse (p. 279) ; (1209) par W. Charbonneau, de la
succession tout entière, « totam hereditatem », d'Arnaud de
La Barrière, au mas de Haute-Serre, paroisse de
Saint-Chabrais, à la réserve des on petit jardin, « ortulo
», et de la maison dite Chevalier, ayant appartenu an défunt
; (1209) par Géraud Ciavel, du Mas-Fortier, qu'il avait
acheté de Geoffroy Le Fort ; ce dernier, qui assiste à la
donation, la confirme et renonce à tous les droits dont il
pourrait se prévaloir sur l'immeuble (p. p. 279-280) ;
(1209) par Étienne de Saint-Chabrais, d'une succession dans
le mas de Haute-Serre, « de hereditate Tornafuil la oucha de
subtus los orz, quœ eral de manso de Allo serro » , de la
terre du Comp, de la terre de La Croix-du-Chiroux et d'une
setérée de terre au Poiol (p. 280) ; (1210) par Hugues de
Saint-Quentin, de ses droits au Puy-Montet pour raison de sa
vicairie, « nomine vicariœ » (p. 282) ; (1208, V. S.) par
Umbaud Davantès, de la terre de la succession de Roger de La
Ville dans la paroisse de Saint-Pierre du Peyroux, plus de
la terre qu'il avait achetée à Marlaud, provenant de la
succession de Pierre Martinet de Géraud Perucie (p. p.
282-283) ; (1210) par G., curé du Peyroux, « de Petrosis »,
d'une rente de dix-huit deniers sur le mas de Pierre de
Courcelles, « de Corseulas », que lui devaient les religieux
(p. 283) ; (1220) par W., fils de Marbode de huit setiers de
blé sur la grange de Neyrolles ; le donateur a droit, pour
prix de sa libéralité, à seize livres, mais ces seize livres
sont remises à Begon de Vanteis, qui, très fermement et
devant témoins, promet de garantir la jouissance de ladite
rente aux religieux, son temps vivant, avec stipulation de
rendre l'argent s'il ne pouvait remplir son engagement ; «
qui firmissime et coram testibus promisit quod fratribus
Boni Loci prœdictum bladum garentizaret, quandiu viveret ;
alioquin prefatam precuniam memoratis fratribus reffenderet.
» Fait à Saint-Pardoux en présence de Géraud de Margnat, et
de Marniac », curé de Saint-Pardoux, P. Palastaus et Pierre
Obez, chevaliers, témoins (p. p. 283-284) ; (1212) par
Airaud, Géraud et Pierre Canin, frères, de la moitié du mas
du Four et du gage, « gageriam », qu'ils ont sur l'autre
moitié ; entre autres témoins : Péronelle de Bélète, « de
Beleites » (p. 284). Acte, qualifié échange, « eschambium »,
par lequel Ranulphe et Étienne, fils d'Aimoin du Chauchet,
donnent aux religieux de Bonlieu un setier de seigle à
Neyrolles, et trois quartons de seigle à Sarazeth, pour le
salut de leur âme et pour indemniser les religieux des
vêtements fournis à Guy, frère des donateurs, que l'abbé et
le couvent ont reçu au nombre des religieux, « et pro
vestimentis fraitris nostri Guidonis, cum abbas et conventus
receperunt in fratrem suum » (p. p. 284-285). Donation
(1217) par Pierre de Chanor et P., son fils, de leurs droits
dans la grange de Neyrolles. Fait à Pierrefitte, « apud
Petram fixam », entre, les mains de Ai., abbé, et en
présence de B., curé de Pierrefitte, G., prévôt du
Puy-Malsignat, « de Podio Malesignato », et autres témoins
(p. 285). Accord (1217) entre Gauthier de Montmonin, « de
Montemoulii », et les religieux de Bonlieu, pour mettre fin
au procès qu'ils avaient relativement aux hommes du Peyroux
; ledit Gauthier s'engage à ne faire aucune violence aux
hommes libres et absous qui viendront s'établir dans le
village du Peyroux, à moins qu'ils ne soient de…, « de ejus
comparitate », de ne leur réclamer aucun présent, à moins
qu'ils ne veuillent le donner spontanément, et de ne
susciter aucune occasion de leur imposer des charges, « quod
cunctis hominibus qui liberi et absoluti in terra suppra
dictorum fratrum quœ est in villa de Petrosis ad habitandum
venirent, nisi de ejus ccmparitate fuerint, nullam ominnno
de cetere violentiam in rogabit, neceos infestabit atiqua
occasione, nec etiam munera ab eis, pelet nisi ei gratis
dure voluerint, seu neque ipsis aliquas occasiones imponet »
(p. 285). Abandon par P. de Fossat de ses droits sur les
trois se tiers de seigle à prendre sur la dîme d'Issoudun, «
de Essodu », qu'Aubert de Hautefaye avait précédemment
donnés aux religieux de Bonlieu (p. 286).
Cote :
H 284
Inventaire d'archives :
Description physique :
2 cahiers. In-4, 143
feuillets, papier.