- Mandement de l'évêque de Langres aux officiers de sa Chambre des comptes, de lever la saisie qui avait été faite en son nom de la terre de Crépan, attendu qu'il en avait reçu les foi et hommage d'Antoine de Chandyo, sieur d'Origny, héritier universel de François de Chandyo, son frère, en son vivant seigneur de Crépan, 1554. (Copie du temps, non signée.)

- Sentence du bailliage de Sens, qui condamne Anne de Laval, veuve de Georges de Créqui, chevalier de l'Ordre du Roi, seigneur de Ricey (Aube), Bagneux (idem) et Beauvoir (id.), qui avait acheté la terre de Crépan, de Claude de Chandyo, par contrat du 24 juin 1598, passé aux Riceys, à en payer les droits de quint et requint à l'évêque de Langres, comme étant mouvante de lui à cause de sa baronnie de La Chassaigne, 1600.

- Foi et hommage et aveu de dénombrement présentés à l'évêque de Langres pour la terre et baronnie de Crépan, par Claude Catin, trésorier et payeur des gages de messieurs de la cour du parlement de Bourgogne, seigneur de Vernot en partie, et dudit Crépan comme seul héritier de Jean Catin, secrétaire de la Chambre du Roi, 1624. On y remarque notamment : « le chastel et maison forte dudit Crespan, entouré de murailles, tours, pons-levis, fossez, basse-cour, collombier…. ; la rivière bannalle, à la prendre depuis ung endroict appelle les Escluses des Bandes, jusques à ung aultre endroict appelle le Crot Rond….. ; la mestairie communément appellée la Grange Thomelin, » au finage de Crépan, comprenant bâtiments entourés de murailles, tours, volier….. ; les granges de Sèche-Bouteille, de Champeau et du sieur de Nogent.

- Foi et hommage présentés à l'évêque par Daniel de « Belluzon », baron de Coupet, pour la seigneurie de Crépan qu'il avait acquise par contrat sous seings privés, du 18 septembre 1650, de Nicolas de Chastenay, chevalier, baron de Lanty et dudit Crépan, et de Madeleine Boutton (?), sa femme, 1658.

- Arrêt du parlement de Paris déboutant Louise de Refuge, veuve de Daniel de « Bullion, » dame de Crépan et autres lieux, appelante d'une ordonnance du bailli de Langres, du 20 mars 1686, qui avait autorisé l'évêque à saisir féodalement la terre de Crépan, faute de foi et hommage à lui faits, 1689.

- Inventaire de titres produits devant ce bailli par l'évêque de Langres, contre François de « Chassenay » (Chastenay), comte de Rochefort, et Marie-Catherine de Fresnoy, sa femme, pour les faire condamner à lui payer les droits de quint et requint, XVIIe siècle. On y remarque entre autres : un acte de foi et hommage de Crépan, présenté par Daniel de « Bellujon, » le 13 janvier 1605 ; reprise féodale par Nicolas de « Chassenay » (Chastenay), baron de Lanty, à cause de l'acquisition qu'il avait faite de Claude « Colin, » du 6 septembre 1628.

- Sentence arbitrale, rendue par Marc-Antoine Laget-Bardelin et Pierre- Paul-Nicolas Henrion (de Pansey), anciens avocats au parlement de Paris qui se sont adjoint comme tiers arbitre François-Denis Tronchet, aussi ancien avocat audit parlement, déclarant que Mr et Mme de Maranville sont tenus de payer à l'évêque de Langres les droits de quint et de requint, à raison de l'acquisition qu'ils ont faite de la terre de Crépan, 1781.