Affaire de la démission d'Artur Hoffmann, Conseiller Fédéral Suisse, en charge de la politique étrangère, contraint à démissionner pour avoir voulu favoriser, à travers le député socialiste suisse Robert Grimm, en mission à St.Petersbourg, une paix séparée entre les Empires Centraux et la Russie.

Cette affaire ouvre une crise en Suisse qui met à mal le subtil équilibre entre les tenants de l'Entente (suisses romands et suisses italiens) et ceux des Empires centraux (suisses alémaniques). Hoffmann avait envoyé un télégramme où il exprimait son accord pour une paix séparée au socialiste suisse Grimm, le télégramme en question étant parvenu à Stockholm dans les mains de Branting, leader des socialistes suédois qui s'empressa à le rendre public, suscitant la réaction contrariée de l'Entente.

Hoffmann fut remplacé dès le 28 juin par le genevois Gustave Ador.

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