Document d'archives : Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la...

Titre :

Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Départ de la baie de Cadix, le 27 octobre, du détachement de soldats, matelots et vivres mais, à cause du vent contraire, retour à Cadix, ou escale à Tarifa ou dans le rivière Santi Petri selon les embarcations, et départ le 1 novembre et le matin du 2 pour Gibraltar ; départ le matin même des frégates le , capitaine Le Breton de Saint-Malo, et , capitaine Masse, de Marseille, avec un chargement de plus d'un million de piastres en argent, cochenille et indigo, et à leur bord trente et un matelots et officiers du capitaine Prasca venus de Lisbonne, il ne reste plus à Cadix que quelques convalescents ; embarquement la veille des pères de la Rédemption sur la barque du patron Senequier, après avoir laissé leur argent chez des banquiers de Cadix contre des lettres de crédit sur les marchands établis à Salé, par précaution « pour se garantir des embûches de ces infidèles » ; envoi du duplicata de la lettre de Mirasol à Périllié, et envoi à ce dernier du projet de traité de paix, laissant deux religieux de la Merci à Cadix, un s'étant embarqué pour Marseille, et souhait de Mirasol de voir les Trinitaires adopter la même conduite ; départ pour Gibraltar de Ricouart, commissaire à la suite de l'escadre, fourniture par Mirasol de l'argent demandé qui souhaite un acquittement ponctuel des lettres tirées par La Villebague Eon sur le trésorier général, pour conserver le crédit envers les Français, ayant compté les 1034 piastres du solde de l' , par une lettre de change de 3463 l. t. 10 s, à raison de 67 sols la piastre ; le 26 octobre, départ du vaisseau la , capitaine de Rameau, qui n'a pas chargé de marchandises ni de vivres, « si cet homme-ci a du bonheur et un peu de conduite, on peut espérer qu'il fera quelque chose » ; selon des nouvelles de Gibraltar, prise par les frégates du Roi de deux vaisseaux anglais venant de Livourne, dont un de 22 canons, et selon d'autres lettres, prises de deux autres dont « on en tirera plus qu'à Toulon » si on les envoie à Cadix ; nouvelles de Gibraltar plus sûres, venant de Madrid, le marquis de Villadarias dépêchant tous les jours un courrier au roi d'Espagne ; chargement très lent des galions, « si nous prenons Gibraltar et que l'on soit assuré d'une escorte, l'affaire ira très car ils ne manquent point des marchandises » ; salutations. er Duc d'Anjou Notre-Dame du Bon Voyage Etoile Léonore de Roye chaudement

Cote :

Fol. 221-223v

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