Quittances. — Lettres aux syndics. — Aubert, inspecteur des bas, écrit de Tarascon pour soulever une opposition à l'établissement des manufactures de bas et étoffes de soie et laine dans les ports de mer, surtout à Marseille ; il engage à intervenir auprès de Bernage et à faire agir la province, de concert avec les procureurs du pays et consuls d'Aix, et avec le prévôt des marchands et échevins de Lyon. Un des dangers annoncés est qu'on verra les marchands des ports « quitter la navigation pour mettre leur argent dans des fabriques où il n'y a aucun risque », « et les matelots déjà assez rebutés par les classes, se dégoûter de la navigation, en voyant que les ouvriers gagnent leur vie agréablement.. ce qui portera préjudice à l'État lorsque S.M. aura besoin d'un grand nombre des matelots pour faire des armements ». Les manufactures se gardent mal dans les ports, comme l'exemple de l'Angleterre l'a montré ; « on ne peut pas y retenir le François, si avide pour le bien de la fortune, où l'occasion prochaine peut seconder le malintentionné. Il seroit plus avantageux pour l'État de laisser les manufactures des bas et des étoffes dans les villes qui ne peuvent faire d'autre commerce que celui des marchandises qu'on y fabrique, ou qu'il pourroit s'y fabriquer ». — Arrêt du Conseil d'État du 30 mars 1700. — Autre Arrêt du 25 avril 1724, interdisant la sortie des métiers à bas. — Compte de Riquet et ses quittances.