L'informateur revient sur des questions abordées au cours d'un entretien précédent sur l'école de la Cité Radieuse de Le Corbusier à Marseille. Il présente des pièces d'archives qu'il possède (photographies, lettres), notamment des photographies d'archives de groupes d'enfants et de fêtes de l'école sur le toit terrasse (enfants dans une charrette fleurie tirée par un âne) qui servait de cour de récréation. A la demande de l'enquêteur il lit une pièce d'archive retrouvée dans l'appartement de Lilette Ougier-Ripert, la première institutrice de la Cité, lettre de Le Corbusier la félicitant de son travail. Les informateurs discutent de l'influence qu'il eut sur la pédagogie de celle-ci, sur la tenue des ateliers d'arts plastiques de l'école maternelle notamment. Dans une présentation d'exposition Lilette avait écrit un texte dans lequel elle expliquait qu'elle avait participé au projet de l'école avec l'inspectrice de l'éducation nationale.

Les informateurs discutent ensemble autour des photographies d'archives, sur les souvenirs de l'environnement campagnard de l'immeuble, de l'usine d'huile de ricin à proximité. Ils expliquent qu'elle avait été fermée suite à un procès des résidents pour nuisances (odeurs). Ils reviennent sur l'histoire d'un projet d'immeuble avorté, dans le voisinage de la Cité, rapporté dans un compte-rendu d'assemblée générale de la copropriété. La discussion porte sur les différentes responsabilités au sein de la copropriété entre mairie de Marseille, Etat etc.

En fin d'entretien l'enquêteur demande aux informateurs de se présenter et de revenir sur leurs conditions d'aménagement dans la Cité. Ceux-ci regrettent le vieillissement des habitants dans le quartier et racontent certaines annecdotes sur l'utilisation sauvage des parkings de la cité par des marseillais de l'extérieur. Il sera aussi question du projet de dépôt des archives présentées pendant l'entretien aux archives municipales de Marseille.