Geoffroy Ventris ou Ventre, notaire. — Protocole. — Arrentement par Antoine Caron, docteur médecin, de sa maison à Barjols, place de la Bourgade (7 janvier) (f° 3). — Sous-arrentement de métairie, terres et prés du prieuré de Notre-Dame de Brue, baillé par François Castellan, portier de St-Victor de Marseille, et Honoré Richelmi, prieur de Saint-Nicolas, rentiers desdits biens (8 id.) (f° 4 v°). — Mise en possession de Vincent Frontel, prêtre de St-Julien-le-Montagnier, pourvu du bénéfice de la collégiale de Barjols, résigné par Honoré Seguiran (cf. L'obligation de 10 florins pour une chape et la fondation d'un anniversaire par le même, le 22 janvier, (fos 16 v° et 18) (16 id.) (f° 11). — Procuration donnée par : la communauté de Barjols à Claude Arnoux, marchand de ladite ville, à l'effet d'assister à l'assemblée des Trois-États-convoquée à Aix, le 25 de ce mois (21 id.) (f° 16) ; — Marcel Olivier à Étienne Lochon ( ?), tous les deux chanoines de Barjols, au sujet du département des deniers et décimes demandés par le Roi au clergé, auquel ledit Olivier avait été délégué avec Balthasar de Villeneuve, archidiacre, et Pierre Boisson, sacristain de Fréjus, Pierre Simonassi, capiscol de Pignans, Barthélemy de Albertis, vicaire d'Ampus, et l'économe de St-Honorat de Lérins, s'étant trouvé « en grand indisposition de sa personne, causant laquelle feust à luy impossible se transporter audit Frejus. . . » (incomplet) (1er février) (f° 28). — Obligation de 6 florins, pour prix d'une charge (160l.) de blé (17 mars) (f° 62). — Constitution par Raimond Acqueux ( ?), docteur en droit, procureur de Jacques de Basordan, abbé de Mas-Gravier, diocèse de Toulouse, protonotaire du St-Siège, prévôt de Barjols, d'Édouard Fassy, prêtre, curé de l'église de ladite ville, comme vicaire du prévôt (f° 65 v°). — Transcription de la procuration donnée par ledit prévôt à Paris, le 9 avril 1562 (f° 66 v°). — Constitution de procureurs à Fréjus par ledit Fassy pour faire insinuer l'acte ci-dessus (5 mai) (f° 68). — Sommation par la communauté de Tavernes aux, rentiers d'Honoré de Falcon, vicaire moderne du lieu, d'avoir à faire « reparer et réduyre l'église. . . En son premier et debu estat et y fere faire, dire et célébrer le divin service », attendu qu'elle « auroyt esté merveilleusement mal traictée par la conpaignie du seigneur de Mouvantz, [qui aurait] icelle bruslée, ensemble les autelz et sanctuaires,. . . Aussi brisé et rompu les fontaines où se solloyt administrer le sainct sacrement de baptesme, tellement que faict grand patié (sic) à la veoyr. . . » : réponse des rentiers disant qu'ils avertiront le vicaire, ignorant s'il est tenu à ces réparations ; qu'ils offrent toutefois, « sçavoyr : curé, secondaire et dyacre pour faire le divin service, come font journellement aux chapelles circumvoisines,. . . Hormis le baptizer. . . » (9 id.) (f° 73). — Convention entre Honoré Graffel, marchand de Barjols, et Bermond Maigne, consul de Rians, par laquelle Graflel s'engage à fournir à cette dernière communauté, pour sa « ratte et cottization. . . À l'estappe », que magnifique Philibert de Castellane, seigneur de la Verdière, a « obtenu de dreysser » à Barjols, d'une compagnie de 100 hommes à cheval, avec Jean Philip, notaire de la Verdière, pour commissaire, savoir : blé, vin, avoine, foin, paille et argent entre les mains de Jacques Barbe, cordonnier de Barjols, « tappier ordonné à ladite estappe », le blé à 6 florins 9 sous la charge (160l.) de 9 hémines ; l'avoine, 6 florins ; le vin, 4 florins 1/2 la millerole (60l.) ; le foin, 8 sous le quintal (40k.) ; la paille, 2 sous le quintal (11 id.) (f° 74 v°). — Quittance par Jean Amic [curé], receveur des deniers « dez fabricques » de la collégiale de Barjols, en faveur de Claude Arnoux, marchand de la même ville, cessionnaire d'Honoré Fournier, quant à la ferme de la prébende de Notre-Dame du Plan-de-Saint-Julien-le-Montagnier, pour la première annate de Barthélemy Bausset, chanoine prébendé, payant Pierre Bausset, marchand de Marseille, savoir : de 50 écus, dont 30 en trois chasubles de serge d'Orléans, l'une rouge, l'autre jaune et la troisième verte ; 2 « flocquetz de mesmes sarge vertz » ; chape de camelot rouge ; 5 étoles ; 5 « panipolz » ; 5 aubes ; 5 amicts ; 5 cordons ; 3 « toalhes » ; 6 pierres sacrées d'ardoise ; 2 calices « d'arquimie, alias arquinye » avec leurs patènes ; 4 corporaux et 2 paires de « vinatieres » (12 id.) (f° 76 v°). — Procuration par la communauté de Barjols à Claude Arnoux, marchand de ladite ville, à l'effet d'assister à l'assemblée des Trois-États convoquée le 18 de ce mois à Aix (17 id.) (f°80). — Sommation par le chapitre et les bénéficiers de Barjols à Honoré Graffel, rentier de la prévôté, d'avoir à expédier les distributions quotidiennes de blé et de vin, etc. ; réponse dudit rentier disant avoir fait les approvisionnements d'usage et aussi les distributions jusqu'au 6 mars dernier, « auquel jour, par la volonté de Dieu, le camp de ceulx qui se disent estre de la nouvelle relligion, notoirement persequteurs et adversaires de gentz d'église, prindrent la présente ville d'assault, laquelle ont sacquegée, pilhée et ruynée come ont aussi faict les églises, les ayant ruynées et bruslées, ensemble partie de la claustre deans laquelle ont prins, sacquegé et emporté tous les bledz desdites distributions et surplus d'icelles ; ensemble tous les grosses bledz en bon nombre, tant seigle, orge que aultres grains que avoyt heu du dixme de ladite année, estant deans ladite claustre, ensemble beu, eschampé et emporté tous les vins desdites provisions et distributions et surplus d'icelles, estantz en bon nombre et ayant, par plus de mespris et mallice, enfonsé tous les huyssels dez thonneaulx, jusques aux trompetas qu'il avait faict remplir pour son mesnaige »,. . . « auquel malheur et desordre ledit Graffel ne pouvoyt resister ne defendre lesdites distributions ;. . . Auquel lieu presque tout ledit camp s'addresseoyt à sacqueger, disant estre et appartenir aux prebtres et que les vouloyent ruynerde corps et de biens, et que, causant ce que dessus, dict n'estre tenu bailher aulcune distribution de bled, ne vin, pour ne luy en avoir rien laissé » (21 id.) (f° 83 v°). — (Manquent les fos 89-230). — Obligation de 8 écus, pour prix d'un âne, en faveur de noble François de Fargys [Farges ?], bourgeois de Tretz (f° 232). — Bail d'arrentement passé par Jean de Montolieu, chanoine de Barjols, prébendé de St-Martin de Fox-Amphoux, et noble Barthélemy Candolle, père et procureur de Gabriel, clerc d'Avignon, aussi prébendé en ladite prébende, en faveur de noble Jean Castellan, bourgeois à Barjols, des revenus desdits prieurés pour trois ans, moyennant 120 écus de rente annuelle (30 septembre) (f° 236 v°). — Sommation par Antoine Gavoti, ménager de Besse, procureur de Marthe Guérin, épouse de Jean-Baptiste Gavoti, licencié en droit de Brignoles, au rentier du fief de Bras, appartenant à N. de Sénas, seigneur dudit Bras, de « retirer » l'arrentement qu'il lui avait passé des revenus dudit fief, moyennant 700 florins par an, attendu que ces revenus ont été saisis et séquestrés par autorité du comte de Sommerive, gouverneur, qu'il ne peut dès lors jouir de son bail (f° 244 v°). — Compromis entre Guillaume Aycard, dit Romy, fils d'Isnard, cardeur, et Marcel Aycard, son frère, tous de Barjols, au sujet du remboursement d'un prêt de 28 écus qui auraient été pris à ce dernier, « au temps de l'invasion et assault donné audit Barjols par ceulx de la novelle religion », pendant qu'il était au château (1er octobre) (f° 247). — Reçu par le chapitre de Barjols en faveur de Jean Garcin, prêtre, bénéficier de ladite église, d'un « certain libre journalier psaulterii et bréviaire » qu'il avait « prins à credict et pour prest » du chapitre St-Sauveur d'Aix, au nom du chapitre de Barjols, et promesse de le rendre à première réquisition (20 id.) (f° 287 v°). — Constitution de procureurs par : Marguerite Seguiran, épouse de Philibert Carrueil, chaussetier de Barjols, dans un procès en restitution de dot sur les biens de son mari, absent « pour le faict de la nouvelle religion » (24 id.) (f° 293 v°) ; — les Augustins de Barjols, frères Rolland Latil, prieur, Antoine Mouton, Jean Balthasar et Guillaume Avignon, dans un procès « en recouvrement et réparation des cloches et ornementz de l'église du couvent », contre Jean-François de Gardanne (11 novembre) (f° 304). — Contrat d'apprentissage pour apprendre le métier de « sabbaterie et cordonerie » ; durée trois ans ; obligation du patron de nourrir et chausser l'apprenti, moyennant 60 florins (17 id.) (f° 312). — Protestation du chapitre et des consuls de Barjols sur l'inexécution du legs du chanoine Préjean d'Ayon, qui a laissé 100 florins pour faire brûler une lampe devant l'autel de Notre-Dame de Populo à la collégiale,. . . Laquelle ne brûle pas, bien que lesdits 100 florins aient été remis à cette condition à certain particulier de Barjols (21 id. 1562) (f° 314). — Cancellations (1565).