Document d'archives : Porter Sandra, lutteuse française professionnelle.

Contenu :

Championnats, représentations et exhibitions de la troupe de lutteuses de Sandra Porter en France et à l’étranger.

Cote :

2002 26 99(1) à 99(9)

Inventaire d'archives :

Pièces isolées sur support papier.

Informations sur le producteur :

Athlète de renommée internationale, Sandra Porter est une lutteuse française professionnelle qui pratiqua cette discipline au début des années 1930. Elle était à la tête d’une troupe d’athlètes qui parcourait l’Europe, de compétitions en exhibitions.
Discipline sportive ancestrale, la lutte est un sport de combat qui se pratique à mains nues, l’objectif étant de remporter le combat, soit en faisant tomber l’adversaire sur le sol et en maintenant ses deux épaules collées au tapis, soit en gagnant aux points. On peut distinguer trois styles de lutte : la lutte libre, la lutte gréco-romaine et la lutte féminine. La lutte professionnelle a connu, au cours de son développement, différentes phases. Au début du XIXe siècle, étaient considérés comme professionnels les lutteurs spécialement préparés auprès des souverains. Le professionnalisme organisé se dessine nettement en France, dans les palais et châteaux. Ainsi, des groupes de forains organisaient des spectacles bruyants mettant en scène des lutteurs. Les cirques se tournent eux aussi vers la lutte, en raison des combats âprement disputés et surtout des paris d’argent auxquels ils donnaient lieu. De plus, l’invitation adressée aux spectateurs à affronter certains lutteurs pour une grosse somme d’argent augmentait l’affluence du public. Les grands tournois de lutte étaient précédés de compétitions. Vers le milieu du siècle, l’influence française s’étend à l’Italie, au Danemark et à l’Empire austro-hongrois. Très vite, les mécènes sont remplacés par des « agents » qui organisaient les combats de lutte dans les cabarets et casinos. Toutefois, au début du XXe siècle, la lutte professionnelle perd de plus en plus son caractère sportif. En effet, toutes les victoires étaient truquées, on annonçait de faux titres, des fausses nationalités de concurrents, on admettait la brutalité, les disputes indécentes, etc.

Informations sur l'acquisition :

Don en 2009 de la famille de Sandra Porter, par l’intermédiaire des Archives départementales des Hautes-Alpes et de l’Académie olympique française (ANOF) dans le cadre du partenariat MEMOS.

Conditions d'accès :

Communicabilité : libre (délais du Code du patrimoine échus).

Description physique :

0,02 m.l. et 4 grandes affiches hors formats.
Importance matérielle :
0.44

Ressources complémentaires :

Inventaire : Isabelle Gondré, archiviste de l’ANOF.

Où consulter le document :

Archives nationales du monde du travail - ANMT

Liens