Gérald, évêque d'Albi, reconnaît que les consuls de cette ville se sont rendus caution, pour son église, envers le Roi, d'une somme de 5,000 livres tournois, sous Bertrand, son prédécesseur. — Bérald, successeur de Gérald, après la confirmation de son élection par le Pape Clément V, son oncle, reconnaît que les consuls d'Albi, se sont portés caution, pour le temporel de l'évêché, envers le Roi, dans le cas où la Couronne y aurait quelque droit régalien. (Ces deux actes sont de l'année 1313, le premier : ante fest. Penthec. Apud Layraguetum dioc. Tholos ; le second : apud Malausan. Vasionen. Dioc. 10 sept.) — Supplique des habitants d'Albi au Pape Urbain V. Ils lui, demandent : 1° de vouloir bien écrire au Roi pour qu'il leur fasse grâce à l'occasion de l'affaire de Peyrole, dans laquelle ils avaient tué un moine et sa mère, instigateurs des excès que commettaient dans le pays les routiers établis audit Peyrole et dans la tour de Laobra ; 2° de permettre aux consuls d'exercer des contraintes contre les ecclésiastiques qui ne veulent pas payer les impôts, bien qu'ils exercent le commerce ; 3° l'autorisation de pratiquer un chemin, pour aller aux moulins, au-dessous du couvent des frères Prêcheurs, ce que lesdits frères veulent empêcher, sous prétexte qu'il y a là un cimetière ; 4° enfin, de faire recevoir au chapitre Sainte-Salvi, Raimond Garrigues, clerc, d'Albi, pour la première place vacante.