Lettre sur l'entrée de troupes autrichiennes en Carpegne. "Vous me marquez que l'exception que forment les ministres de l'Empereur sur ce que S.M.I. n'a contracté ni accordé au traité d'Aix la Chapelle vous parest d'un dangereux exemple et que l'usage d'un pareil principe dans d'autres circonstances ne seroit pas sans inconvénient. Vous ajoutez que ne doutez point qu'on ne sente à la cour ou vous êtes la faiblesse de cette réponse qui vous semble si facile à réfuter".
L'ambassadeur n'est pas de cet avis : "On ne réfute un fait qu'en en prouvant la fausseté et ce n'est point ici le cas". Il ne voit pas d'arguments à opposer aux ministres impériaux qui "soutiennent que le traité d'Aix la Chapelle n'est point obligatoire pour l'Empereur puisqu'il n'y est entré pour rien". Il pense qu'il faut trouver des motifs plus justes et plus fondés pour obliger l'Empereur à retirer ses troupes.