Document d'archives : Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une femme âgée de 27 ans, quatre jours après son accouchement dans la ville...

Titre :

Entretien dans le cadre de l’ANR-COLOSTRUM auprès d’une femme âgée de 27 ans, quatre jours après son accouchement dans la ville de Phnom-Penh au Cambodge

Contenu :

L'entretien a été enregistré dans le service maternité de l’hôpital Calmette (Phnom Penh, Cambodge), le quatrième jour de l’accouchement par césarienne, son enfant est un prématuré de sept mois et cela fait douze jours qu’elle est à la maternité, l'informatrice est sage-femme de profession. L’informatrice explique la première fois qu’elle a mis au sein son enfant malgré le fait qu’il soit prématuré. Elle précise qu’elle lui a donné du lait artificiel car elle n’avait pas encore de montée de lait. Elle a continué à mettre son enfant au sein pour stimuler la montée de lait puis elle a eu les premières gouttes transparentes. L’arrêt de travail de la mère est abordé. Elle souhaite arrêter les biberons de lait du commerce. Elle explique les durées et les fréquences des tétées. Elle pense que le lait transparent des premiers jours n’est pas suffisant pour son nouveau-né prématuré. Elle préfère compléter avec du lait artificiel car son enfant a un poids trop faible. L’informatrice compare ensuite l’allaitement et les biberons artificiels. L’informatrice confie être inquiète sur le fait de donner du lait artificiel à son enfant. L’enquêtrice questionne ensuite la mère sur la suture de sa césarienne et sur la visite de la compagnie de lait artificiel. L’informatrice hésite sur la provenance du colostrum mais répond à l’enquêtrice que ça provient des glandes mammaires. Elle pense que le colostrum dure entre trois et cinq jours et après vient le lait maternel. En revanche, l’informatrice précise qu’elle n’a pas eu de conseil de la part de sa famille pour le colostrum. Au cours de l’enquête, un médecin rentre pour ausculter et poser des questions à l’informatrice. La prise de poids de l’enfant depuis la naissance est abordée. L’informatrice explique qu’elle n’a pas goûté au colostrum car elle donne tout à son enfant pour qu’il puisse prendre du poids rapidement. La mère explique aussi qu’avant les mères ne donnaient pas le colostrum, elles le jetaient car c’était considéré comme malpropre mais elle précise qu’il était utilisé pour nettoyer les seins. La mère explique que le colostrum est plein d’anticorps pour l’enfant. L’informatrice aborde les soins particuliers pour son nouveau-né prématuré. L’informatrice raconte le jour de son accouchement. Elle évoque également les médias qui parlent du colostrum. L’informatrice rajoute que la premier fois qu’on lui a parlé du colostrum c’était à l’école, grâce à l’intervention d’une sage-femme qui venait donner des cours. L’informatrice explique ensuite à l’enquêtrice qu’elle a fait des études pour devenir sage-femme et qu’elle a arrêté son métier durant sa grossesse. Elle souhaite reprendre son travail dans deux ans. Étant aide-soignante dans la maternité d’une clinique, elle compare les différences entre les soins et les services proposées entre l'hôpital Calmette et la clinique ou elle travaille. Le coût de la césarienne est également abordé. L'informatrice explique son expérience sur les différents comportements des mères vis-à-vis l’allaitement. A la fin de l’enquête, l'informatrice explique les pratiques khmères de protection de la mère avec le port du bonnet et discute à propos des "toas".

Cote :

CA/ENTME/018/A

Inventaire d'archives :

Fonds ANR Colostrum

Description physique :

Importance matérielle :
Durée : 36 min

Où consulter le document :

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

Liens