Document d'archives : Une femme algérienne fait le récit de sa vie et de l’histoire de sa famille en évoquant l’ immigration ouvrière des Algériens en

Titre :

Une femme algérienne fait le récit de sa vie et de l’histoire de sa famille en évoquant l’ immigration ouvrière des Algériens en France

Contenu :

L’enquêtée est une femme issue d’une tribu de l’Est algérien, dont le mari est ouvrier originaire du même douar. Elle raconte que son époux, ainsi que le père et le frère de son époux, ont subi la torture en prison à l’époque de la colonisation. L’informatrice dit avoir perdu son père alors qu’elle n’avait que trois ans. Ce dernier avait quatre sœurs et deux frères, dont un oncle qui habitait en France et qui est revenu en Algérie pour vivre sa retraite dans son douar d’origine. L’informatrice, quant à elle, est la cinquième d’une fratrie de six enfants. Elle raconte que son frère aîné, après son service militaire, est parti travailler en France, où il vit avec son épouse (originaire du même douar) et leurs sept enfants, dont un fils qui s’est marié en Algérie et qui est ensuite retourné en France. De même, un autre de ses frères de l’informatrice, après avoir travaillé en Algérie, est parti s’établir en France où il vit avec son épouse (originaire du même douar) et leurs cinq enfants, qui parlent couramment l’arabe et qui pratiquent l’islam. Le benjamin des frères a quant à lui travaillé en France pendant quatre ans avant de rentrer en Algérie où il s’est marié avec une Sétifienne avec qui il a eu douze enfants et construit sa propre maison ; l’informatrice explique que ce frère a également la responsabilité de ses sœurs encore célibataires. L’informatrice revient ensuite sur son couple et ses enfants. Elle raconte qu’elle et son époux ont décidé de quitter le douar pour se rendre à Sétif afin d’assurer la scolarité de leurs enfants. Ils ont construit une maison, puis son époux et son beau-frère ont migré en France afin de gagner leur vie et ont laissé les épouses gérer le foyer. En fin d’entretien, l’informatrice évoque l’échec scolaire de ses enfants.
Commentaire sur la langue : Pour nommer l’école à l’époque coloniale, l’informatrice dit “ Scoula” on comprend qu’il s’agit d’un diminutif du mot scolaire/ scolarité.

Cote :

F4150

Inventaire d'archives :

Fonds Faouzi Adel

Langues :

arabe

Description physique :

Information matérielles :
1 cassette audio
Importance matérielle :
Durée : 6min

Où consulter le document :

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

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