Milice puis troupes provinciales, ordres, quittances, correspondances : levée de 100 hommes pour la garde de Gray par Humbert de Mandre, en l’absence et au nom de son père Claude de Mandres, seigneur de Vereux, capitaine des élus du ressort de Gray (1594) ; Gy fournit deux hommes à la compagnie des élus du sieur de Bourgogne, seigneur d’Attricourt (1604) ; engagement de 2 mousquetaires pour la garde de Gray, pendant un mois, suivant l’ordonnance de Monsieur de Thoraise ; réception à Gray de deux miliciens par Gérôme d’Achey-Thoraise, bailli d’Amont ; l’avocat fiscal Chassignet (Jean-Baptiste Chassignet, poête) vient à Gy s’informer au sujet des élus et 14 miliciens sont enrolés sous les ordres du capitaine de Rahon (1617) ; requête à Antoine de Grammont-Falon, lieutenant colonel du régiment de milice du baillage d’Amont, et revue de la compagnie de Rahon (1619) ; Claude Rocca transmet l’ordre du comte de Champlitte de lever la milice en toute hâte et Monsieur de Mandres, capitaine de la garnison de Besançon a ordre de lever tous les chevaux-legers et arquebusiers à cheval du baillage d’Amont (1621) : Jean Frère, dit la Baulme de Gy est sergent dans la compagnie du capitaine Rocca (1626) ; Jean d’Andelot, seigneur de Tromarey est lieutenant au gouvernement de la ville de Gray, monsieur de Villeneuve et le sieur d’Essertenne sont chacun capitaine d’une compagnie de milice (1632) ; pour favoriser la fabrication de mousquets par les armuriers on leur fournira la <lb/>pierre, et « s’ils ont besoin de quelques cours d’eau, moulin ou rouage pour percer tant plus tôt les canons, nous y pourvoyrons » (1633, lettre du Parlement) ; Monsieur de Conflans (de Watteville), maître de camp général de l’armée ordonne de tenir les soldats sur pieds (1635) ; Gy paye une contribution pour 100 cavaliers de milice (1669) ; la ville doit envoyer 18 cavaliers à Besançon (1673) ; le marquis de Renty ordonne à la ville de fournir deux miliciens (1691-1692) ; les garçons et les hommes mariés de Gy sont convoqués à Gray pour le tirage de la milice (1747) ; 9 hommes de milice sont demandés à Gy par l’indentant de Boynes pour éviter à la ville « une levée extraordinaire de milice » (1759) ; tirage au sort de la milice à Gray, parmi les garçons de Gy (1766, 1767, 1769) ; troupes provinciales : tirage au sort à Gray parmi les garçons et veufs sans enfants de Gy (1777, 1780). Les armes des miliciens sont réparées par Didier Magnenet (1616-1629), Christophe Gruet (1629), Maître Claude Ancel (1630) ; des armes sont achetées à Besançon chez Pierre Prost (1667) et à Gray chez Martin (1674).

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