Document d'archives : Dons et legs.
Contenu :
Testaments faits au profit de l'église et fabrique de la paroisse Saint-Germain de
Marolles-sur-Seine. par : François Mitantier, receveur de la terre et seigneurie
dudit Marolles, qui a exprimé le désir d'être inhumé dans l'église, devant l'autel
de la Vierge, au lieu le plus commode que faire se pourrait ; - Perrette Menault,
veuve de Jean Merlin, laquelle a délaissé, à l'église de Marolles, neuf quartiers de
terre et un demi-arpent de pré ; - Marie Pouger, qui, après avoir fait ses
dispositions testamentaires, entre les mains du sieur Hébert, curé, et en avoir
entendu la lecture, a persisté dans ses dires, en présence d'honorables hommes
Antoine de Sainctyon, receveur de la terre de Marolles, et Jean Tissier, maître
d'hôtel de M. de La Barde ; - Jean Gouby, lieutenant ordinaire du bailliage dudit
Marolles, âgé de soixante-dix-huit ans et quatre, mois, qui a dit vouloir que son
corps soit inhumé dans l'église, en la place où a été enterrée Louise Bourgoin, sa
femme : « qui est soubs le coffre des trépassés, ou auprès, d'un costé ou d'autre ;
veut qu'aussitôt son inhumation il soit dit, à son intention, trois douzaines de
messes basses, sçauoir : moitié dans l'église dudict Marolles, par le sieur curé, et
l'autre moitié par les Récollets de Montereau, dans leur église ; veut aussi qu'il
soit donné, aussitôt son décès arrivé, aux églises de Marolles, Saint-Georges,
Barbey, La Tombe et Villeneufue-la-Cornue (Salins), sçauoir : à la première la somme
de 3 livres, et à chacune des autres, 20 sols pour estre mis aux prières d'icelles ;
» - Antoine de Sainctyon, marchand à Marolles, après avoir recommandé son âme à Dieu
et à tous les saints, a dit qu'il souhaitait que son corps soit inhumé en l'église
de Marolles, au lieu et place de ses défunts père et mère ; a voulu aussi, ledit
testateur, qu'il soit fourni, le jour de son inhumation, 12 torches ou flambeaux de
cire blanche, pesant chacun une livre, et deux douzaines de pointes de même cire,
pesant chacune demi-livre ; lesdits flambeaux et pointes portés par les pauvres du
lieu, si faire se peut ; - donation par Anne Guéron, veuve de Gabriel Dubois, vivant
tailleur d'habits à Paris, rue des Marmousets, paroisse Sainte-Marine ; à l'oeuvre
et fabrique de Marolles, d'une petite maison couverte de chaume, étable, jardin et
un quartier et demi de terre où il y a plusieurs ormes, comme le tout se consiste,
sis au village de Barbey, en la Grande-Rue ; plus 2 arpents 9 perches de terre
labourable, en sept pièces ; - testaments de : Georges Hébert et de
Noëlle-Antoinette, sa femme, par lequel ils ont légué, à l'église de leur paroisse,
plusieurs sommes à charge de services religieux : à l'Hôtel-Dieu dudit Marolles, 500
livres, pour être employées en achat « de fonds de terre ou autres biens solides,
afin d'en avoir la rente qui sera distribuée secrètement, tous les ans, aux pauvres
vieilles gens de la paroisse, tant hommes que femmes, qui ne pourront plus gaigner
leur vie ; » - Pierre Saviard, procureur, âgé de cinquante-sept à cinquante-huit ans
; - René Gouby, procureur fiscal du bailliage de Marolles, âgé d'environ
soixante-neuf ans ; - honnête femme Jeanne Compagnon, femme d'honorable homme
Etienne Saviard, laboureur ; - Renée Morin, femme de feu Claude Thibault, ci-devant
fermier de La Grange ; - Louise Lebloy, fille jouissant de ses droits, par bénéfice
d'âge, etc. etc. ; - constitutions de renies ; - délivrances de legs ; - dépôts de
testaments et procédures. (Liasse, 10 pièces, parchemin ; 43 pièces, papier).
Cote :
G465