Document d'archives : Jean-Claude Golvin , architecte, relate ses années de formation au sein de l’Ecole Régionale d’architecture de Marseille entre...

Titre :

Jean-Claude Golvin , architecte, relate ses années de formation au sein de l’Ecole Régionale d’architecture de Marseille entre 1962 et 1967, puis évoque son parcours professionnel d’architecte archéologue au CNRS

Contenu :

Jean-Claude Golvin est né à Sfax (Tunisie) en 1942 où son père, Lucien Golvin, créé le « musée des arts et traditions populaires ». Ses parents, enseignants tous les deux, l’encouragent à faire l’Ecole Normale d’instituteur afin de bénéficier d’un environnement stimulant intellectuellement et protégé. Les passions de JC Golvin sont le dessin et l’histoire, aussi en 1962, lorsque la famille rentre en France, il décide de faire l’école d’architecture. Ses parents, échaudés par le parcours chaotique et festif de son grand frère étudiant à Paris, acceptent à la condition que le témoin fasse ses études à Marseille, proche de leur domicile d’Eguilles (Bouches du Rhône). Le témoin évoque également cette période de la fin de la guerre d’indépendance de l'Algérie, sa rupture avec ce pays et l'expérience douloureuse de son retour en France. Il estime que cette épreuve lui a donné la volonté de se dépasser, malgré les préjugés visant les personnes rapatriées d'Algérie. Il est lauréat national du concours d’admission lors de sa deuxième tentative en 1963. Il intègre alors l’ERA de Marseille et l’atelier de Henri et Joseph Lajarrige (« Jo et Ri ») atelier chapeauté par Lemaresquier, patron d’atelier parisien, puis celui de André-Jacques Dunoyer de Segonzac. Le témoin expose le fonctionnement et la hiérarchie de l’atelier. L’apprentissage d’une belle image pour présenter son projet, à l’image des envois de Rome et la critique sévère et sans appel des travaux des étudiants. Il évoque également la mixité au sein de l’atelier et le rôle prédominant de la fanfare comme organe de cohésion (15min). Pendant ses années de formation à l’ERA, le témoin fréquente également l’université d’Aix pour acquérir des connaissances en histoire, car au sein de l’atelier il n’y avait pas de contenu théorique. Avec l’arrivée de André-Jacques Dunoyer de Segonzac les choses commencent à changer. Dans une troisième partie le témoin évoque son parcours professionnel après l’obtention de son diplôme en 1969. Il participe à des missions archéologiques et à partir de 1973, collabore à la mise en valeur de l’amphithéâtre romain d’El-Jem en Tunisie. De là viendra son intérêt pour les édifices antiques, ce qui lui permet d’obtenir son doctorat d’Etat en histoire en 1985 : « L’amphithéâtre romain, essai de théorisation de sa forme et de ses fonctions ». Il évoque la difficulté des milieux universitaires à accepter l’image de restitution comme source de connaissance. Il intègre le CNRS et dirigera de 1979 à 1990, Centre Franco-Egyptien d’Etude des Temples de Karnak à Louqsor. C’est après son retour en France en 1989 qu’il se consacre pleinement à la restitution du patrimoine ancien par le dessin. Dans une dernière partie il fait le constat des bénéfices et des manques que cette formation proposée à un étudiant comme lui. Il relate également son expérience comme massier.

Cote :

MMSH-PH-5695

Inventaire d'archives :

Fonds INAMA/ENSA-M

Conditions d'accès :

consultation en ligne et réutilisation sur autorisation.

Description physique :

Information matérielles :
1 fichier numérique wav + mp3, 44.1kHz/16 bits
Importance matérielle :
Durée: 1h 06min

Références bibliographiques :

GOLVIN Jean-Claude. L’amphithéâtre romain, essai de théorisation de sa forme et de ses fonctions . Paris:Boccard, 1988, 2 vol., 458p.

Où consulter le document :

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (MMSH) - Secteur Archives de la recherche

Liens