Renato Arias est né en novembre 1952 à Santiago au sein d’une famille traditionnelle de la classe moyenne. Au lycée, un camarade l’introduit dans l’activité politique, commençant à militer au Mouvement de gauche révolutionnaire, MIR. Depuis le début, Renato Arias s’engage dans la branche militaire du parti (Groupe politique-militaire 5, la brigade des étudiants). En 1972, durant l’Unité Populaire, il part à Cuba pour une instruction militaire, invité par l’Instituto cubano de amistad con los pueblos(ICAP). Après le coup d’État, en avril 1975, il est détenu par les militaires étant conduit à la Prison publique de Santiago, puis aux Centres de détention Tres Álamos, Ritoque, Puchuncaví, et Villa Grimaldi. Durant cette période, il est fortement interrogé, mais il continue avec l’organisation et l’activité politique depuis la prison. En mars 1976, grâce à la médiation de l’Ambassade de France, Renato Arias est libéré et obligé de partir en France. Exilé, il part au Nicaragua pour soutenir les Sandinistes, et il continue son militantisme jusqu’à 1979. Il fait des études en géographie, et travaille en tant que fonctionnaire public. Actuellement, il participe activement de la vie syndicale et associative, et il entame un projet d’apiculture.