Document d'archives : Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la...

Titre :

Cadix ; de Jacques Mirasol, consul de France à Cadix, à Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'Etat de la Marine. – Relâche à Cadix des trois vaisseaux du Roi commandés par Daire ; pluies continuelles et tempêtes ; fin du chargement des deux de La Villebague Eon pour Lisbonne, Mirasol pense que cette façon de négocier est « très contraire au bien du service des deux rois » en raison des équipages de ces barques, des Génois « qui sont autant d'ennemis », et craintes pour Cadix à cause de sa faiblesse connue de tous et des échecs du siège de Gibraltar, « et l'on commence à se rebuter de ce siège », rappel de la situation des galions et de la flotte, et de la présence française réduite aux trois vaisseaux commandés par Daire, au et au  ; Mirasol ne croit pas à l'intérêt de ce commerce à cause du temps nécessaire pour en avoir un retour et des lettres venant de Lisbonne, du caractère public de cette affaire et du risque d'espionnage, et il accuse les négociants d'être prêts à tout pour gagner de l'argent ; pas de nouvelle du navire de l'échange ; Dufour, vice-consul de Gibraltar, fait prisonnier à Southampton a envoyé une lettre le 18 février, il raconte sa grande misère et demande un remboursement de ses avances pour le service du Roi, à envoyer à sa mère, à Saint-Malo, « pour l'aider à se tirer de prison », et Mirasol fait son éloge ; envoi d'un exprès à Madrid par don Pedro Navarete, chargé de l'expédition de la flotte et des galions, afin d'avoir de nouvelles instructions ; envoi ce jour à Héricourt des procédure sur la prise du navire du capitaine Lanfranco, présence d'acquits de la douane d'Amsterdam permettant de la faire juger « bonne prise », et rappel de la prétention de Daire ; prise d'un vaisseau portugais par le capitaine Fougeray-Nouail [ ], de Saint-Malo, venant des Terceira, avec un chargement de 150 tonneaux de blé, et sa relâche à Sanlúcar à cause des vents contraires ; salutations. saeties Rubis Maure sans doute Pierre François Nouail, sieur du Fougeray

Cote :

Fol. 295-297

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