Document d'archives : Nomination de Nicolas Riclot, ancien échevin et recteur de l'hôpital Ste-Catherine, comme receveur de la succession. (1720.) —...

Titre :

Nomination de Nicolas Riclot, ancien échevin et recteur de l'hôpital Ste-Catherine, comme receveur de la succession. (1720.) — Copie du testament de Mgr de Béthune. — Nomination des chanoines de Vielennes, Houvet et Cabillot, et de Louis Jacquemin, maire de la ville (en place du lieutenant général désigné par le testateur, qui a refusé d'accepter pour incomptabilité), Nicolas Bricart, Nicolas Riclot et Ignace Saillet, procureur du roi à l'Hôtel-de-Ville, ces trois derniers administrateurs de Ste-Catherine, pour exécuteurs testamentaires — Paiement des frais des funérailles;— vente des grains et des chevaux à Charny et Jardin-Fontaine ; — payements d'ouvriers et de domestiques ; — emploi de 6.000 francs au remboursement des fondations des vicaires de Belleray et Belleville ; — payement de 64 livres pour la cire fournie au service fait à l'hôpital pour l'évêque ; — congé donné aux domestiques, à la réserve de trois conservés pour la garde des effets ; — refus de 4.000 francs en billets de banque pour la fondation de la cure de Villers-sur-Meuse ; — rejet des prétentions de Jean-Baptiste Guénois, économe séquestre, au sujet de la location de la maison et du jardin de Glorieux ; — demande par Barot, directeur de la monnaie de Metz, du transport à ladite monnaie de la vaisselle d'or et d'argent ; — payement des officiers de la maîtrise des eaux et forêts de Metz pour la visite des bois de Mangiennes et Dieulouard ; — dépôt à la monnaie de Metz des espèces d'or et d'argent trouvées sous les scellés ; — vente d'une action de la Compagnie des Indes. (1720.) — Poursuites exercées par les économes séquestres pour avoir en main l'argent de la succession ; — placement sur les recettes générales de 8.530 livres ; — délibération sur la vente des tapisseries des Actes des Apôtres, des Sept Merveilles du monde et des Gobelins, de la croix de diamant, des garnitures de cheminée en porcelaine ; — vente à madame de Gerbevillers de deux tapisseries des Gobelins, pour 2.500 livres ; — lettre de compliment à l'ôvêque d'Autun, nommé à l'éveché do Verdun ; — envoi à Nancy de deux exécuteurs testamentaires pour vendre la croix de diamant, estimée 26.000 livres, les deux tapisseries des Actes des Apôtres et des Sept Merveilles, estimées 15.000 livres, et la garniture de porcelaine de la cheminée de la chambre du roi ; — demande du mémoire des réparations à faire à l'abbaye de Beaupré ; — visite des bâtiments appartenant à l'évêché pour les réparations à y effectuer ; — paiement de 3.000 livres aux Jésuites de Verdun ; — délivrance des legs ; — vente d'une partie de l'argenterie au prix de 6.411 livres 10 sols; — vente de la maison et des bâtiments de Glorieux, adjugés à l'hôpital St-Hippolyte, moyennant 10.100 livres ; — vente de la croix de diamant pour 27.000 livres, au marquis de Craon ; — 3.000 livres payées pour réparations à l'abbaye de Beaupré. (1721.) — Paiement de 21.840 livres à l'hôpital St-Hippolyte pour les lits fondés par le testateur ; — nouvelle somme de 7.000 livres payée à l'abbé de Beaupré, successeur de Mgr de Béthune, pour réparations ; — décès de M. Riclot, receveur de la succession, le chanoine Houvet est commis à sa place. (1722.) — Envoi à Paris des tapisseries non vendues. (1723.) — Réception du dépôt de 9.250 livres qui était resté entre les mains des économes séquestres. (1724.)

Cote :

HDEPOT17/112

Précisions matérielles :

(Registre.) In-folio, 32 feuillets ; papier

Archives départementales de la Meuse

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