Pierre-Ferdinand de Bausset-Roquefort est né le 31 décembre 1757 à Béziers. Il fait ses études au collège de Paris et rentre au séminaire de Saint-Sulpice pour faire des études de théologie.

Il est nommé au canonicat dans l'Eglise collégiale de Saint-Pierre de Vienne. Mgr de Boisgelin, archevêque d'Aix, lui donne un canonicat dans l'église de Saint-Sauveur puis en 1787, c'est l'évêque d'Orleans, Mgr de Jarente, qui le nomme au canonicat de sa cathédrale.

En 1791, il doit s'expatrier après avoir refusé de prêter serment comme l'exige la constitution civile du clergé. Il se réfugie d'abord en Angleterre puis chez son oncle en Italie. Au 9 thermidor (quel an ?), il rentre en France pour rejoindre sa famille à Aix-en-Provence.

Il est nommé en 1802 par Mgr Champion de Cicé comme premier chanoine de Saint-Sauveur et membre du conseil de l'archevêque. Il accompagne l'archevêque dans ses visites pastorales ou lors de ses offices.

Le 16 novembre 1807, il fut nommé par décret impérial à l'évêché de Vannes et confirmé par la cour de Rome en 1808. La cérémonie du sacre se déroule à Aix-en-Provence. Il développe dans son diocèse des établissements tels que des séminaires, des hôpitaux ou des asiles. Il tente d'apporter la paix suite aux destructions de la guerre civile et devient un soutien de Napoléon Ier, notamment en organisant une oraison chaque année pour la mémoire du sacre de l'empereur. En 1815, il établit un petit séminaire dans l'ancien couvent des Carmes.

En 1817, il est nommé à l'archevêché d'Aix-en-Provence. Lors de cet épiscopat, il s'occupe également de l'évêché de Marseille jusqu'à l'arrivée de Mgr de Mazenod. Le siège de Fréjus est également rétabli au cours de son épiscopat. Il est également nommé pour présenter la déclaration du clergé du 3 avril 1826 au roi Charles X. Le roi le nomme deux fois président du grand collège électoral des Bouches-du-Rhône et pair de France en 1825. Il tombe malade en 1828 et meurt le 29 janvier 1829.

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