Le budget du culte

Jusqu'en 1905, l'État subvient aux besoins du culte. Il pourvoit aux traitements, aux pensions et secours du clergé, aux dépenses d'entretien, de réparations et de constructions des édifices diocésains. Le ministre chargé des cultes dispose également de crédits destinés aux églises paroissiales et aux presbytères. Les dépenses du culte catholique sont mandatées par les préfets et payées sur les fonds généraux du Trésor. En 1904, les dépenses du clergé catholique mayennais couvrent près de 95 % des dépenses du culte. Le conseil général de la Mayenne participe aux frais du culte diocésain. Jusqu'en 1854, il contribue avec le conseil général de la Sarthe aux dépenses nécessaires au service du culte dans la cathédrale du Mans. Il accorde des demi-bourses à des élèves du petit séminaire de Mayenne et du grand séminaire de Laval. Les communes, quant à elles, doivent suppléer à l'insuffisance des revenus des fabriques pour toutes les charges qui incombent à ces dernières. Elles sont également tenues de fournir au curé ou au desservant un presbytère ou un logement ou une indemnité pécuniaire. Elles ont en charge les grosses réparations des édifices consacrés au culte.