Salika Amara évoque sa volonté d'affirmer l'identité et l'existence des enfants d'immigrés par l'intermédiaire du théâtre militant. Elle évoque les prémices de la troupe théâtrale Kahina puis la création de celle-ci, troupe «féminine et féministe». Elle aborde l'écriture de la pièce « Pour que les larmes de nos mères deviennent une légende » à travers laquelle elle dénonce le mariage forcé et le viol légalisé. Elle revient sur les représentations de la pièce à Belleville puis à Barbès à la salle Saint Bruno et sur les méthodes employées pour se faire connaître. Elle évoque les réactions du public lors des premières représentations de la pièce. Elle parle de l'importance d'utiliser la culture comme une arme pour se faire entendre et toucher un plus large public. Elle termine par évoquer sa rencontre avec la troupe El Assifa et le rapprochement avec La Kahina.