Le coadjuteur donné à l'évêque qui le demande, est investi du droit de future succession, et s'il survit au prélat, est appelé à remplir immédiatement la charge. Le Pape en agréant le choix du roi (ou suivant les régimes de l'empereur ou du président de la Réuplique), fait évêque in partibus le coadjuteur nommé, afin qu'il puisse être sacré et conférer les ordres. La nomination d'un coadjuteur a donc une importance aussi grande que celle d'un évêque. Un coadjuteur ne peut être nommé que sur la désignation faite par l'évêque ou tout au moins avec son agrément. Dans une telle circonstance, l'autorité civile ne conserve pas toute sa liberté d'action et s'est toujours montrée peu favorable à ce mode de désignation des évêques.

L'article F/19/2475 ne conserve que douze dossiers personnels de coadjuteurs, un dossier relatif aux demandes repoussées et des notes sur divers ecclésiastiques proposés pour la coadjutorerie.