Document d'archives : Documents divers.

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Procurations pour résigner divers bénéfices, données : par Jacques Pauchon, « recteur de la chappelle de Saint-Martin de Mallesin, fondée au lieu de Serre-Eyraud, paroisse d'Orcière », Gap, 24 août 1668 ; — par Jean Jouvent, « prieur du Barsac, recteur des chapellenies Saint-Anthoine au lieu d'Upaix, Saint-Jean et Sainte-Catherine à Savournon, et de Sainte-Marie-Madalleyne fondée au lieu de Serre ». Le Bersac, 23 octobre 1668. — Sentence arbitrale par Reinaudi, prieur de Ribiers, entre le prieur et le curé de Séderon, au sujet du banc dud. Prieur, du confessional et des services funèbres, 20février 1669. — Requête à l'évêque de Gap par les habitants de Sainte-Luce en Beaumont, pour obtenir l'autorisation de construire une chapelle sous le vocable de l'Annonciation, dans le hameau, attendu que « l'église parroissiale... Se treuve environ un demy-cart de lieu esloignée, … au pied d'une montagne, dans laquelle flue ordinairement de l'eau. Dans l'hyver, il y a si grande quantité de neige, et bise souvant,... Qu'il est impossible d'y pouvoir aller » (26 février 1669). — Engagement, par les habitants de « Vaunière, mandement de Saint-Jullien-en-Beauchesne », de construire, dans un an, aud. Lieu de Vaunière, une chapelle sous le vocable de Saint-Pierre, apôtre, suivant l'autorisation qui leur en été donnée, le 12 décembre précédent, par le vicaire général Jean Brette. Ils ajoutent que cette chapelle sera construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle qui était entourée d'un cimetière ; qu'ils sont éloignés de l'église de Saint-Julien « de plus d'une grande lieue ». Présent, Pierre Pinet, fils de feu Antoine, de « Montama, mandement dud. Saint-Jullien ». Vaunière, 13 octobre 1669. — Autorisation donnée aux habitants de Savoillans, de travailler certains jours de fêtes, à l'exception de celles de Notre-Dame et du patron du lieu, et à condition de donner une livre de cire à la confrérie du Rosaire (vers 1670). — Requête à l'évêque de Gap par les habitants de Ribiers, afin d'obtenir un troisième prêtre pour desservir le quartier de Saint-Étienne, et qui seroit obligé de « tenir les escoles et enseigner les enfantz aud. Lieu » de Ribiers ; « auquel cas, luy est aussy atribué, par ladite ordonnance (de feu l'évêque de Gap), les petitz esmolumentz que les pères des enfantz ont accoustumé de donner ». D'après cette requête, le chapitre de Sisteron, prieur de Saint-Étienne de Ribiers, percevait annuellement aud. Lieu plus de 80 charges de froment ; « les habitantz, dans le distroit dud. Prieuré, ont augmenté et augmentent tous les jours ». La chapelle dud. Prieuré « avoit esté ruinée pendant les troubles de guerres ». L'évêque précédent avoit ordonné de bâtir une nouvelle chapelle, au « cartier appelé des Chabanons, comme le lieu le plus commode pour les habitantz dans led. Distroit », où un 3e prêtre auroit dit la messe et auquel le chapitre de Sisteron auroit donné 54 1., la communauté, 36 1., et le commandeur de Joucas, 30 1. ; mais à condition que « led. Tiers prestre célébreroit la sainte messe le jour de la Saint-Jean-Baptiste et octave d'icelle dans l'esglise appelée de Clères Combes
Cf. Notre-Dame de Clairecombe, abbaye Chalaisienne au diocèse de Gap, par M. l'abbé Albanés, dans Bull, d'histoire ecclés... Des diocèses de Valence, Gap, etc. , 1881, p. 24-35.
qui se trouve dans la directe dud. Sr commandeur, lhors qu'y auroit un autel à ce disposé, et jusques alhors dans l'esglise parrochiale » (vers 1670). — Requêtes aud. Évêque : par « Me Pierre Estan », de Serres, afin d'être maintenu en la possession et jouissance de la tombe que, « de tout tamps imémoré, les ayeulz dud. Suppliant ont lieu,... À l'antrée de la grande porte de l'esglize pérochialle du présent lieu de Serres
Cette tombe est encore visible à côté de la porte de l'église de Serres, à l'extérieur, sous une arcade gothique du XIVe ou XVe siècle. Il existe des tombes semblables à l'entrée de l'église de Lagrand.
, y estant enterrés, et mesme la femme dud. Suppliant et quelques ungz de ses anfantz » (vers 1670) ; — par les habitants de Lachau, afin d'obtenir que le prieur dud. Lieu fût obligé de résider et le « curé, tenu de faire la doctrine et cathéchizer le peuple et petitz enfants tous les dimanches et festes principalles de l'année, une fois du jour », etc. (vers 1670) ; — par Jean-Baptiste Reynaud, prieur-curé de Saléon, afin d'obliger le sacristain de Lagrand à remettre en état la chapelle de Saint-Félix, qui est en ruine, où se faisait autrefois le service divin les jeudis ; sept ou huit habitants dépendent de la dîmerie de ladite chapelle. D'ailleurs, « le cymetière dud. Saléon est si esloigné du lieu, que, comme le nombre des catholiques y est fort petit, on a souvent de peine de treuver des personnes pour porter les corps, et le suppléant ne peut y assister qu'avec une fatigue extraordinaire, et, outre ce, le mesme cymetière est usurpé et prophané par ceux de la R. P. R. qui enterrent leurs corps pesle-mesle avec les catholiques » (vers 1675).

Cote :

G 921

Description physique :

Description physique: (Liasse.) — 10 pièces, papier.

Où consulter le document :

Archives départementales des Hautes-Alpes

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