Les lettres se font l'écho du contexte de guerre et des opinions de Valentin.

29 août : "Paris tout noir,... les abris creusés en hâte, les noms des rues... effacés,... la censure rétablie,... On a la douleur de constater que les leaders "de gauche" abondent dans le système de Dada-la-Terreur... la Terreur règne ! ! "

5 septembre, 3e jour de guerre : "Et les peuples bernés, trompés, embrigadés, vont se ruer les uns contre les autres et s'exterminer... au profit de quel bénéficiaire à l'abri du danger ? " Premières descentes dans la cave lors des alertes.

16 septembre : "Nous avons décidé de ne pas bouger d'ici, à moins qu'on ne nous en arrache. Nous attendons, même, ma soeur et Eliane. La cave est solide et nous avons préparé avec soin notre "défense passive".

27 septembre : Valentin garde toujours son message de paix et d'amour, ponctué de virulentes critiques. Plus que jamais, il apprécie de pouvoir s'isoler pour trouver la paix intérieure.

9 octobre : le père de Pierrette a repris du service, a priori en tant que médecin. Valentin va poster la lettre dans l'obscurité (pas d'éclairage public, fenêtres calfeutrées, lampes bleutées...) et annonce qu'ils vont faire un aller-retour en Vendée.

27 octobre : Jean va bien (il est mobilisé près de Nancy). Valentin ira porter la lettre en mains propres et se réjouit donc de pouvoir la soustraire à "l'immonde censure de cette caricature de démocratie.".