Justice prévôtale ; Montrozier étant prévôt. — Inquisitions : contre un larron, arrêté à Graulhet ; il brise ses fers et s'évade ; les archers le reprennent ; il est condamné au fouet et banni ; — contre Guillaume Guille, dit Truquetou, déjà condamné trois fois au fouet, à Gaillac ;— contre Antoine Delacroix, prêtre de Sainte-Croix, pour excès et coup d'épée ; — contre Guillaume Robert, dit l'Espagnol, larron ; son audition en présence du billot ; — contre des individus de Montredon, qui avaient battu le prêtre Maynade ; — contre Georges Gorsse, accusé d'avoir assassiné le prêtre Roucayrolles : l'instruction établit qu'il a volé un calice au cardinal-évêque d'Albi, qu'il est le chef d'une bande de voleurs, etc. ; il est appliqué à la question; déclaré coupable, il est condamné à être démembré ; sa tête sera portée à Caylus et au Pont-Neuf, où il a commis ses principaux crimes. — Inventaire et saisie des biens de Jehan Cassanhes, ancien sergent du guet, condamné, pour larcins, à faire amende honorable, la h art au cou, à Albi, à être mis sur la roue et étranglé sur la place du Vigan. — Francilhon, larron, est condamné, à Rabastens, à être pendu et étranglé, après avoir été mis à la géhenne, pour déclarer ses complices. — Bernard Beilh, dit Breilho, est condamné, à Lisle, à faire la course dans la ville, puis à être mis sur la roue et étranglé, sur la place publique, comme vagabond et crocheteur de portes. — Denys Marti, larron, voleur et meurtrier, est condamné à être traîné, la hart au cou, dans les rues de la ville d'Albi, pour être ensuite mené au pilier de la place du Vigan, où il aura la tête tranchée et le corps mis en quatre quartiers, etc.