Comptes de Roger Reynès, receveur des tailles de la ville pendant plusieurs années, rendus aux consuls en exécution d'un arrêt du Parlement de Toulouse. Parmi ces comptes, ou remarque celui intitulé : Le livre du camp de Carlus et autres villes occupées par ceux de la nouvelle religion depuis la publication de la paix. Ce compte, qui s'élève en recettes à 1,398 livres, et en dépenses à 1167, se soldait par un boni de 231 livres. Reynès se trouvait ainsi débiteur envers la ville de sommes considérables et, par contrat de 1584, sa dette fut réglée à 875 écus. Il mourut sans s'être libéré et il y eut arrangement avec Gui, son fils, en 1598 ; mais, sur de nouvelles difficultés, un arrêt de la Cour des Comptes cassa cette transaction et rendit exécutoire celle de 1584.