Sentence (2 avril 1557) d’Antoine Durieux, lieutenant particulier en la Haute-Marche, portant injonction à tous détenteurs de biens de faire leurs déclarations devant Mre François Saignas et Jean Gérouilhe, notaires royaux, par application des lettres de terrier délivrées au profit de Me François de Saint-Jehan, abbé de Prébenoît, à Fontainebleau, le 28 mai 1556. Assignation (19 juin 1610) à la requête de Jean Destemps, abbé commendataire, à Marien Randonneys, résidant au lieu et château de La Chassagne, paroisse de Ladapeyre, métayer de Me René Faure, sieur dudit lieu, en paiement de dix sous argent et sept setiers de seigle. Transport (1657) devant Jean Colas et Pierre Gory, notaires au Châtelet de Paris, par Jean Dubois, bourgeois de Paris, y demeurant en la maison du Mouton-Rouge, rue Saint-Honoré, paroisse de Saint-Eustache, à Me Alexandre Legrand, procureur en parlement, d’une somme de 1713 livres 13 sous tournois, sur messire Silvain Ajasson, comte de Grandsaigne, le paiement de ladite somme étant garanti par Mre François de Mallesset, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, abbé commendataire de Prébenoît, commandeur de Paulhac, demeurant rue Quincampoix, à Paris, et messire Étienne Jehannot, seigneur de Bartillat, trésorier général des maison et finances de la reine, demeurant rue du Mail à Paris. Lettre (décembre 1685) de la marquise du Coudray au fr. Delarue, prieur de Prébenoît, pour le recouvrement de diverses sommes. Requêtes, l’une et l’autre datées de (février 1691), au lieutenant général en la sénéchaussée et siège présidial de la Marche, par Étienne Delarue, prieur « conventoire » de Prébenoît : il a été averti que depuis 8 ou 10 jours messire François de Mallesset, abbé commendataire de Prébenoît, est mort en château de Châtelus ; lad. abbaye, bien que n’ayant plus de titulaire, est néanmoins tenue à la prestation de diverses charges « qui ne peuvent recevoir de retardement », telles sont les aumônes générales du lundi gras prochain, et l’autre le jeudi saint, les décimes, quartier des pensions des religieux. Le requérant demande en conséquence qu’il lui soit tenu compte des avances qu’il sera appelé à faire pendant la vacance ; il a été averti que messire François de Mallesset, abbé de Prébenoît, étoit mort au château de Châtelus, « où il aurait laissé plusieurs meubles et effets à lui appartenantz, soit or ou argent monnayé, vaisselle d’argent, obligations, promesses et autres meubles et effects de considérable valeur, dont led. suppliant est averty qu’il aurait esté par vous, du vivant et du réquisitoire dud. deffunct sieur commandeur, fait inventaire, de luy signé et attesté, et du contenu auquel inventaire ledit sieur Boriner, son agent, aurait été chargé pour en rendre comte ». Le requérant a été informé que le sieur de La Roche-Aymond, commandeur de Féniers, a également demandé la délivrance des meubles du défunt ; mais le droit du réclamant est « d’autant plus légitime et solidement établi que ledit défunt sieur commandeur ayant jouy l’espace de quarante-deux à quarante-trois ans de lad. abbaye, sans jamais y avoir fait aucunes réparations, a laissé le monastère dans un tel débris et les principaux endroits dans un estat d’une ruyne éminante, que s’il ny est promptement pourveu, led. monastère est en risque et dans un danger évident de ruyne très considérable et que les revenus de dix années ne seroient capables de le réparer ». Le requérant conclut à ce qu’il soit autorisé à poursuivre la saisie des meubles et effets mobiliers entre les mains du sieur Boriner, jusqu’à concurrence de cinq à six milles livres.