Le sous-préfet de Tahoua est interrogé par deux enquêteurs au sujet de son travail et des relations avec les administrés. L’enregistrement est inaudible jusqu’à la 31e minute. Ensuite, l’informateur insiste sur la nécessité de créer du lien entre cadres des services techniques de l’Etat, chefs traditionnels, partenaires de projet et populations. L’information doit pouvoir circuler, et pour cela il faut disposer d’un cadre de concertation ; sinon, les gens ne se concertant pas d’eux-même, des jalousies peuvent naître entre services. La conversation se poursuit sur les investissements réalisés par l’Etat, et le souci de rentabilité de ce dernier. Un exemple est pris autour de l’école, pour laquelle la rentabilité renvoie au fait de remplir les classes. Ensuite les enquêteurs posent la question des difficultés dans la perception de l’impôt. Pour le sous-préfet, c’est chez les plus pauvres que les problèmes surviennent, situation vis-à-vis de laquelle il se montre compréhensif. A l'inverse, il considère que les fonctionnaires et les plus riches doivent être exemplaires. Dans un dernier temps, la discussion se tourne vers les rapports entre administration et structures traditionnelles. L’arrivée de la première a conduit à une diminution de l’autorité des chefs de village. La population doit être informée des conséquences de la décentralisation : que vont devenir les villages et les arrondissements ? Comment sont tracées les limites des communes rurales et des départements ? L’enjeu est notamment électoral. L’entretien devient inaudible à partir de 1 heure 04 minutes, jusqu'à la fin de l'enregistrement.