Jean-Marie Caignaud : partage de la succession de ses parents René Caignaud et Françoise Moreau, effectué avec ses frères et soeur, Etienne, René et Marie-Anne, par lequel lui est attribuée la moitié de la Bremaudière, une rente sur la Toucheterie, deux journaux de vigne aux Chunières, etc., 1784 ; règlement de l'administration des biens de Jean-Marie Caignaud, gérés de 1787 à 1793 par la veuve de son père, Adelaïde Coutaud, remariée à Pierre Jaunière, an X (1802) ; dépôt en 1833 du testament de Jean-Marie Caignaud, fait en 1827 en faveur de Marianne Brondi, sa parente et gouvernante, et de la soeur de cette dernière, Marguerite, désignée comme son élève, à charge de messes et d'aumônes.
Formation de Jean-Marie Caignaud : extrait de baptême aux Épesses en 1766 ; certificat de scolarité (cours de logique à l'Université d'Angers, 1785-1786) ; trois attestations pour deux années d'exercice ou d'assiduité délivrées en juin et oct. 1788, et signées l'une par les religieuses de l'Hôpital général d'Angers où enseigne Garnier chirurgien major, les autres par ledit Garnier fils et par les professeurs et démonstrateurs aux écoles de chirurgie de la ville d'Angers ; état en l'an II des services du chirurgien Caignaud à bord des navires marchands La Petite Fille, cap. Joseph Dupin, parti à la " côte d'Angole " (31 juill. 1789-16 juill. 1790), et L'Obligeant, cap. Jacques-Nicolas Le Cerf, parti au " Vieux Galbarre " (30 oct. 1790-27 avr. 1792) ; deux attestations de scolarité pour l'année 1792 délivrées par Antoine Dubois, membre du collège et de l'académie de chirurgie de Paris, et par de Santz, chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu de Paris.