M. Heyraud n'était pas spécialisé dans le commerce du cheval, mais tout le monde en avait besoin et en avait, pour le transport ou le travail. Son père en utilisait un pour sarcler le tabac, mais il fut réquisitionné par l'armée au début de la guerre. Les chevaux avaient des noms et on s'en servait pour labourer, ou bien pour traîner la faucheuse, le pas de l'animal étant meilleur que celui des boeufs. On trouvait aussi des mules, mais principalement chez les débardeurs de bois.